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Les Films du Fresnoy, un DVD qui rend hommage aux plus belles réalisations du Studio National des Arts Contemporains, sur une idée d’Alain Fleischer, fondateur et dirigeant de l’école du Fresnoy, réalisateur de Morceaux de conversations avec Jean-Luc Godard et auteur des Mécanismes du Plaisir. Le Fresnoy propose au public tout au long de l’année de grandes expositions d’art contemporain, des programmations cinéma, des concerts, spectacles et conférences… Le Fresnoy est également un lieu de formation artistique, audiovisuelle et multimédia de haut niveau, destiné à des étudiants avancés. L’objectif premier est de permettre à de jeunes créateurs de réaliser des œuvres avec des moyens techniques professionnels, sous la direction d’artistes reconnus et sans cloisonnement des moyens d’expression. Si un cinéma nouveau et différent s’invente au Fresnoy - Studio National, c’est précisément parce qu’il n’est pas une école de cinéma, là où sont enseignés les savoir-faire et les recettes de l’écriture traditionnelle. Au Fresnoy sont encouragées l’invention et la recherche, et nous sommes convaincus que le cinéma survivra à toutes ses formes historiques de production et de diffusion. Cela n’a pas empêché les plus grands cinéastes d’être invités comme professeurs (de Chantal Akerman à Jean-Luc Godard, de Wang Bing à Claire Denis, de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet à Bela Tarr…). L’un d’eux, Bruno Dumont, n’a-t-il pas déclaré lors du don de six cents films du Fresnoy à la BNF : « Au Fresnoy, j’ai l’impression d’être un cinéaste académique ». C’est qu’au Fresnoy, le cinéma est comme une langue maternelle parlée avec les accents des autres membres d’une grande famille : les arts plastiques, la création numérique et multimédia, la danse, la photographie, etc. (Alain Fleischer) Plus Tard (1998): Coincée dans un processus qu’elle ne maîtrise pas, une femme n’en finit pas d’avancer vers un point qui recule à l’infini, une destination à jamais hors d’atteinte. Répétitions, mises en abyme, ré-interrogations des mêmes images, le film s’inscrit dans une spirale, il se construit par cercles concentriques emboîtés, répétés et pourtant toujours emportés dans l’abîme. Nocturnes (1999): Deux êtres dévoilent leurs univers intimes : un homme, dont la vie se nourrit des visions réfractées par les parois de son aquarium et un jeune soldat dont les mains révèlent un esprit peuplé d’images du passé, entre insomnies et cauchemars. Vide pour l’amour (2002): Au Sri Lanka, de nos jours, la guerre civile est suspendue à la suite d’un accord de cessez-le-feu. Dans cette situation de non guerre et de non paix, un sentiment d’insécurité pèse lourdement sur la vie quotidienne. Un jeune soldat aime une jeune villageoise. Parallèlement, en France, deux jeunes gens se déchirent. Chacun dans sa vie monotone espère que quelque chose va arriver. Grains de maïs (2003): Ce film relate la rencontre improbable entre un fantôme et un paysan. Le trait d’union, le fil rouge de cette rencontre sera une danse qui permettra aux deux parties de communiquer. Carnet du sertão (2003): Le film poursuit les pistes, les ombres et les plis du sertão brésilien examinés en montrant quel rapport celui-ci entretient avec les situations les plus extrêmes de la perception du réel. Le sertão se révèle ainsi une région où les états naissants et mourant du langage se nouent ensemble. Le touriste (2003): « Le touriste » est une installation qui se compose de deux vidéos. Dans la première, l’artiste joue un touriste qui se dispute avec un mendiant dans une ville étrangère ; certains locaux le défendent, d’autres lui en veulent. Dans la seconde, le même touriste est assis dans un café et vit un épisode d’attraction-frustration avec la femme qui occupe la table voisine. L’œuvre parle du décalage entre le désir d’élargir les horizons et la peur d’abandonner la sécurité du passé. La plaine (2004): Une zone d’habitation en construction en bordure de campagne. Une dispute éclate entre un père et son fils cadet. Le fils aîné intervient, provoquant une bagarre qui tourne mal. Malye Azerki (2006): Une village en Biélorussie : il y a des champs, la forêt et le lac qui entourent les maisons, différentes personnes font des gestes simples liés à leur vies et à leur réalité. Gestes qui accompagnent toute leur existence du commencement à la fin. Visités (2007): Dans un accident, elle pers la vue. De retour parmi les siens, la cécité, l’isolement et une perception étrange des corps qui l’entourent. La décision brutale d’y mettre fin. Dans la paix du petit matin, naissent les termes d’une nouvelle cohabitation. Quando corpus morietur (2007): « Hépatirrhée : déjection abondante de matière en grande partie formée de bile presque pure. Les autres flux ne sont que des diarrhées symptomatiques », dicte le professeur à la vieille bonne voûtée, cependant que la gouvernante et le cocher jettent la jeune pensionnaire malade dans un bain fumant rempli d’algues. Puis une nuit la jeune pensionnaire, par dépit, contamine toute la maisonnée : chat, cheval, hommes et femmes. Under construction (2007): Pour suivre la planification actuelle du gouvernement et des promoteurs immobiliers de Shangaï, chaque année, presque 100 000 familles sont obligées de déménager, parce que leur maison est détruite. Composé de photos animées avec des vidéos documentaires, « Under construction » propose un plan-séquence à travers la destruction d’un quartier de Shangaï… Red crab in the landscape (2007): Un homme se réveille, vêtu d’une armure écarlate de samouraï. Autour de lui s’étend un paysage en noir et blanc. Comment savoir où il est ? Comment savoir s’il est encore vivant ? La seule chose dont il se souvient c’est qu’il vend des assurances-vie. Le Corso (2008): Ce film joue sur des effets de rupture et des variations de vitesse pour décrire la vie d’un écosystème numérique, peuplé d’animaux hybrides, à la croisée de la chèvre et du chien. Leurs rituels témoignent d’une intelligence naissante lorsqu’ils se mettent subitement à parler, et commencer avec un canard perché sur son île. Naufrage (2008): « Naufrage » inventorie des hantises : la narration se fige sur l’instant arrêté. « Naufrage » raconte pourtant quelque chose. De quoi s’agit-il ? On ne sait pas… peut-être d’un accident, d’une dépression, d’une explosion ? Cette scène pourrait être l’acmé d’un scénario catastrophe : le moment d’émotion physique. Cependant aucun enchaînement ne vient chercher à expliquer cet état de fait. Coagulate (2008): Absences, présences et distorsions aquatiques dans une chorégraphie des fluides. Forces énigmatiques contorsionnent les lois physiques et affectent le comportement des êtres vivant dans des espaces épurés. Brises (2008): Je suis né en 1979, six ans après le Coup d’état militaire au Chili. J’ai grandi sous dictature dans les bras de ma mère. Elle m’a raconté que paradoxalement c’était la période la plus heureuse pour elle. Elle a vécu la dictature derrière un mur, protégée de tout. Dès que j’ai grandi, ma mère s’est rendu compte qu’il n’y a pas eu de période si néfaste au Chili auparavant. Je suis un morceau de cette histoire, pleine de contradictions. Atlantiques (2009): Sous le ciel noir, entre le feu et l’océan, une jeune revenant raconte à ses amis son odyssée tragique. Plastic and glass (2009): Dans une usine de recyclage, les ouvriers se rejoignent pour chanter en chœur, et même les camions se joignent et en font presque un ballet. Du fonctionnement des machines prodigieuses jusqu’au travail manuel de triage, le film montre le processus de recyclage. Le son de l’usine devient un rythme constant et un chauffeur de camion commence à chanter pour son amoureuse. Il veut bâtir une île avec les objets retrouvés, où ils pourront être ensemble. Phone tapping (2009): Le film est construit à partir d’un moment de bascule imperceptible qui nous mène du jour vers la nuit, un instant fugace où ce qui a été n’est plus, où les choses peuvent revêtir une autre signification. Une histoire personnelle se livre à travers la ville de Séoul, à nous de la suivre et de choisir le terrain d’interprétation. Mémoire vive (2010): Dans une ville plongée dans le noir, des hommes travaillent. Ils poncent, soudent… Mais de quoi s’agit-il ? Au cours d’un long travelling arrière, l’observateur découvre au fur et à mesure le cadre dans lequel ceux-ci opèrent. Soudain, des explosions mettent à mal le décor. Prise au piège de ces déflagrations, la lumière ne se fixe plus que sur cet élément destructif. Le travelling poursuit sa course pour échapper à l’avalanche de gravats et de poussière qui ne cesse de submerger le cadre. Dankumba (2011): « Dankumba » fixe le déroulement précis et apparemment complet d’un parcours dans une région du monde, le Mali, comme s’il était imposé par des lois intemporelles tout en lui donnant un élan plein de fantaisie et d’originalité. Manque de preuves (2011): Chez les Nigérians, « être jumeaux » peut signifier une bénédiction ou une malédiction. Le père de Oscar est le chef du village, un sorcier qui croit à la malédiction des jumeaux. Un jour, ce sorcier a tenté, lors d’une fête rituelle, de tuer ses deux fils. Oscar a réussi, par chance, à sortir du Nigéria et à s’exiler en France. Mais sa demande d’asile a été refusée, car il ne pouvait pas fournir de preuves. Lettres du voyant (2013): « Pour reprendre l’or qui nous a été volé - c’est l’objet de nos actions. » Lettres du voyant est une fiction-documentaire sur le spiritisme et la technologie dans le Ghana contemporain, qui tente de découvrir quelques vérités à propos de la pratique mystérieuse « Sakawa » - les escroqueries sur internet mélangées à la magie vaudou. Retraçant les histoires des arnaqueurs à l’époque de l’indépendance du Ghana, le film propose « Sakawa » comme une forme de résistance contre le néo-colonialisme. Ce qui me fait prendre le train (2013): Quand Orphée eut passé le Styx, les illusions vinrent à sa rencontre. A Idabe da Pedra (2013): Un voyage au far-west du Brésil nous amène à une structure monumentale pétrifiée au centre de la savane. Inspiré par l’épopée de la construction de la ville de Brasilia, le film utilise cette histoire pour l’imaginer autrement. À travers des traces géologiques qui nous conduisent à ce monument, le film déterre une histoire d’exploration, prophétie et mythe. Où est la jungle ? (2015): Le ville se déploie et dévore la jungle. Simultanément, les ruines de la ville hébergent une autre jungle, véritable mémoire intérieure. Le park (2015): Une lente déambulation dans un parc d’attraction abandonné au cœur de Casablanca. Le film dresse un portrait de jeunes qui fréquentent ce lieu et met en scène ces durées de vie, minutieusement recomposées et souvent inspirées d’une image trouvée sur les réseaux sociaux. Isabella Morra (2015): Entre les histoires débridées d’Adriana, petite fille d’aujourd’hui, et la poésie d’Isabella, accusée par ses frères au XVIe siècle de trahison, quel rapport ? Ici, Adriana raconte, Camille maugrée, et Océane s’évertue à faire prononcer à sa poupée son sempiternel discours. La trace d’un programme, ou au contraire, l’espoir d’une émancipation possible ? I made you, I kill you (2016): Faire ce film, à ce moment de ma vie me paraît nécessaire pour moi. J’ai toujours ressenti une grande honte à parler de mon enfance, même si cela m’a toujours rendu triste. Une luna de hierro (2017): Les fantômes qui peuplent le film sont ceux de quatre ouvriers chinois, morts en pleine mer après s’être jetés d’un bateau de pêche pour rejoindre Puntas Arenas, une ville chilienne qui borde le détroit de Magellan. Les oiseaux ont mangé leur yeux, on a retrouvé leurs téléphones, leurs passeports, des ordinateurs et de la nourriture. Ils avaient des gilets de sauvetage et pourtant on a conclu au suicide.
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