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rosa rosa rosae rosae aborde ce lieu où le texte devient chorégraphie, où le langage, alors mis en rythmes et en gestes, se révèle et s’épuise. Allusion à un extrait manipulé d’une déclinaison latine, rosa rosa rosae rosae fait résonner les échos évoqués par ces « roses » sujettes de la redite. L’exposition et ce livre qui l'accompagne, réunit une vingtaine d’artistes dont les pratiques font appel au principe de la répétition et aux modalités qui en dérivent : récitation, traduction, transposition, citation, copie, etc., traditionnellement associés aux registres de l’apprentissage. Dans rosa rosa rosae rosae ces tropes permettent de mettre à l’épreuve l’acte et les méthodes de la transmission, les enjeux de l’héritage et les récits historiques dévoyés, ou encore de dégager les identités restreintes par les limites de la langue. Brisant l’innocence des mots, des paroles et des images, les œuvres de l’exposition opèrent dans les rives de l’intertexte, où la langue se voit être au défi de sa structure et de sa matérialité. Tel un face à face entre le corps du signe et celui du sujet qui incarne l’énoncé, les œuvres présentées dans rosa rosa rosae rosae entendent soulever et réhabiliter les lacunes du passé dans le présent et questionner la subjectivité de notre temps.
kunst --- 7.039 --- Van Parys Yoann --- Papadopoulos Yiannis --- Slow Reading Club --- Sabir --- Vilanova Oriol --- Poiz Niels --- Jean-Baptiste Maxime --- Buchy Marc --- Dietrich Maïra --- Vercruysse Jan --- Giolo Eva --- Weber Eleanor Ivory --- Usher Charlie --- buren --- Cottin Audrey --- Pitteloud Annaïk Lou --- Lain Rafael --- Detanico Angela --- Melzacka Alicja --- Jeannin Alicia --- België --- woord en beeld --- eenentwintigste eeuw --- Art, Belgian --- Exhibitions.
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N'ayant de cesse d'ancrer son oeuvre dans le monde concret, Hans Haacke (Cologne, 1936) perpétue le projet impulsé par la modernité et sa déconstruction systématique des conventions esthétiques tout en procédant à son extension en substituant à une réalité propre à l'art un art de la réalité. Face à une historiographie essentiellement clivée entre une première période systémique et une seconde politique, notre étude présente d'une part une préhension holistique de l'oeuvre et d'autre part postule l'existence d'un paradigme étayant son déploiement. A partir d'un corpus sélectionné dans l'intervalle 1959-1993, un premier axe diachronique relève les fondements et les implications de son évolution depuis son ancrage dans l'esthétique systémique jusqu'à son expansion au système d'institutionnalisation de l'art. Un second axe synchronique y est imbriqué et ponctue notre parcours par des résurgences de la notion de transparence à laquelle nous attribuons la valeur de paradigme. Ce faisant, l'entreprise s'avère aussi audacieuse que profitable. Audacieuse car une préhension de l'oeuvre de Haacke sous le prisme de la transparence n'étaye aucune théorisation accomplie. Profitable car c'est précisément sa polysémie qui octroie à la transparence toute sa pertinence et atteste qu'un dépliage de l'oeuvre de Haacke sous ce prisme n'en réduit pas sa portée mais au contraire, permet de faire la lumière sur la complexité qui la caractérise.
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