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French literature --- Neo-Latin literature --- Poets, Latin --- Latin poetry. --- Poètes latins --- Poésie latine --- History --- Histoire --- Janus Secundus --- Littérature française --- 16e siècle
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V. 3 : Dans son désir de décliner toute la gamme lyrique et de faire la preuve de sa compétence dans tous les genres, Flaminio de Birague, exploitant l'engouement que connaît depuis Belleau le genre bucolique, crée dans l'édition de 1585 une section intitulée Bergeries, à la façon de Desportes qui l'avait précédé en 1583, placée sous le signe de la diversité et du disparate, sans lien narratif, qui lui permet de s'inscrire comme le digne disciple et le légataire direct de Ronsard. Suit la section des Meslanges, libellus constitué de soixante-cinq pièces, extrêmement structuré, album aulique et encomiastique, dont l'organisation méthodique, systématique et protocolaire cherche à reproduire l'image de la société valoisienne d'alors et se veut l'icône des forces en présence, pesant et soupesant les fragiles équilibres politiques. Dans l'ultime section, Epitaphes, Birague semble vouloir faire la preuve de sa maîtrise du genre funèbre en en exploitant tous les possibles, en même temps qu'il met cette comnpétence littéraire au service d'une stratégie curiale et politique qui laisse deviner ses préférences pour les Guise et la Ligue. V. 1 : Neveu - de fait petit cousin - de l'inquiétant Chancelier de Charles IX et de Henri III, Flaminio de Birague a profité et souffert de cette parenté. Le temps est venu de rééditer ce poète qui puise certes à pleines mains dans la topique néo-pétrarquiste, mais avec l'exigence de se forger une manière. Un maniérisme qui ne se satisfait pas de "rencontres" de mots; il y adjoint celle des langues et des inspirations. Représentant de " la petite Italie", il consacre, en choisissant la langue française, l'"Illustration" poétique de celle-ci. Courtisant qui ouvre complaisamment son recueil aux prestiges de la société, il a su aussi fréquenter les retraites de la mélancolie, et même parfois approcher les abîmes du macabre. V. 2 : Conformément au code néo-pétrarquiste, après la célébration de la rupture et du congé d'amour, qui clôt le canzoniere principal des Premieres Amours (voir T.L.F., 493), l'amant succombe de nouveau au pouvoir d'Eros et se voit «repris» par les doux liens du servage et de la souffrance amoureuse au seuil des Secondes Amours, dans lesquelles alternent sonnets, chansons, complaintes, odes et stances. Une section autonome de six élégies, genre que Flaminio de Birague décline sur tous les tons du lyrisme précède ce canzoniere en réduction.
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