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Cities and towns --- Cities and towns, Ancient --- Greeks --- City-states --- Villes --- Villes antiques --- Grecs --- Cités-Etats --- History. --- Histoire --- Rome --- Colonies --- History --- Cités-Etats --- Privilèges (droit romain) --- Cités-États --- Titres honorifiques et nobiliaires --- Administration --- Administration. --- Villes antiques - Moyen-Orient --- Villes - Rome --- Grecs - Rome - Histoire --- Grecs - Moyen-Orient - Histoire --- Rome - Colonies - Asie - Histoire --- Rome - Histoire - 30 av. J.-C.-284 (Empire) --- Privilèges (droit romain) --- Cités-États
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À la suite des dernières volontés du roi Attale III, le royaume de Pergame fut légué au peuple romain en 133 avant J.-C. : un tel événement constitua un choc considérable pour les notables de la célèbre cité, laquelle bénéficiait cependant du statut de civitas libera. Dès lors, ceux qu’on désignait comme les aristoi andres, c’est-à-dire les hommes les plus aptes à prendre les rênes de la vie politique pergaménienne, formèrent une force de substitution à la monarchie. Ces personnages influents, riches et reconnus par leurs concitoyens, consolidèrent leur domination en endossant des magistratures, des liturgies et en se montrant évergètes. Si Pergame fut marquée à l’époque républicaine par de nombreux troubles, le Haut-Empire proposa de nouvelles perspectives politiques à ces notables. Intégrés à l’empire, les plus brillants d’entre eux formèrent alors une éclatante élite et devinrent des partenaires parfois privilégiés des empereurs sur le plan politique. Selon l’historien allemand Helmut Halfmann, les notables de Pergame auraient été des personnages particulièrement conservateurs, qui auraient maintenu dans la cité des traditions héritées directement de l’époque attalide, et rétifs à l’implantation de traditions ou de valeurs nouvelles, essentiellement celles de Rome. Un certain nombre d’arguments viennent nuancer cette grille de lecture. Certes, seule la plus haute strate de la société apparaît dans les sources épigraphiques, ce qui indique que la vie politique était en quelque sorte cadenassée par les élites les plus riches, d’un niveau social exceptionnel, d’autant plus que les titres honorifiques, particulièrement rares dans la cité, étaient également monopolisés par ces notables. Pour autant, ces personnages brillants étaient-ils plus conservateurs qu’ailleurs ? Il semble plutôt qu’il s’agissait de notables capables de s’adapter consciemment au nouvel ordre romain, à travers la mise en place et le développement du culte impérial voire la modification de certains sanctuaires traditionnels au profit du culte de l’empereur, par exemple l’Asklépieion. De même, la position « monarchique » de certains d’entre-eux doit être nuancée, et le maintien de cultes hérités de l’époque attalide ne saurait témoigner d’un conservatisme forcené, puisque c’est un phénomène que l’on retrouve dans bon nombre d’autres cités.
Elite (Social sciences) --- Inscriptions, Greek --- Pergamum (Extinct city) --- Classics --- History --- architecture --- histoire ancienne --- notables --- Pergame --- élites
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L'originalité de ce livre est de proposer sur le temps long, de l'Antiquité à la fin du XVIIIe siècle, une étude de la place occupée par le monde de la mer dans le jeu politique des cités portuaires. À l'époque romaine, les capitaines, les armateurs, les négociants maritimes possédant une certaine richesse étaient-ils inscrits dans les sénats locaux ? Quel était leur rôle dans la vie civique ? Aux époques médiévale et moderne la problématique évolue : ville-État ou détenant une large autonomie, simple ville portuaire, les enjeux sont différents : contrôler l'État ou dominer l'économie locale en s'assurant le pouvoir municipal qui maîtrise l'administration des activités portuaires, s'assurer la prééminence politique. Pourtant la communauté professionnelle maritime se stratifie et éclate socialement et politiquement. Le temps des officiers qui pouvaient porter l'un des leurs au pouvoir laisse la place à une communauté de navigants de plus en plus exclue du jeu politique par une élite de brasseurs d'affaires maritimes qui s'accapare l'État dans les villes italiennes ou dans les villes de l'Europe septentrionale, sans éliminer toute contestation du monde des métiers ou d'un État central qui s'affirme, réduisant bientôt sa sphère d'intervention. Or, à l'époque du négoce triomphant, elle doit aussi tenir compte du rapport de force avec le monde de l'office et de la noblesse qui n'est pas insensible aux réussites que procurent les activités maritimes, l'attractivité n'étant pas à sens unique. L'ouvrage analyse tout autant les logiques qui expliquent la fermeture des conseils municipaux aux gens de mer que celles qui, au contraire, sont favorables à l'entrée des marchands dans la société politique locale. Il souligne la participation des notables et des aristocrates à la vie maritime et tente de rendre tangible le poids exercé par des puissances extérieures sur la gouvernance municipale. La question de l'intégration des gens de mer dans les instances politiques de leur…
Shipping --- Merchant marine --- Sailors --- Harbors --- Transports maritimes --- Marine marchande --- Marins --- Ports --- Government policy --- Congresses --- History --- Political activity --- Politique gouvernementale --- Congrès --- Histoire --- Activité politique --- 338(09) --- Congrès --- Activité politique --- Congresses. --- marin --- port --- nauclère --- commerce --- navigation
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Le Discours aux Rhodiens du sophiste Dion de Pruse, surnommé Chrysostome (c. 40 - après 110 p.C.), est un document historique de première importance. Prononcé au début du règne de Vespasien, il s'adresse à la communauté civique de l'une des plus prestigieuses cités grecques du bassin méditerranéen, Rhodes. Autant qu'Athènes, Rhodes incarna l'hellénisme à l'époque hellénistique et au début de l'Empire. Le sujet principal est la condamnation du réemploi d'anciennes statues honorifiques au bénéfice des nouveaux maîtres, les Romains, mais plusieurs thèmes sont aussi abordés: les honneurs civiques, le statut des cités grecques dans l'Empire romain (particulièrement le statut de cité libre), les rapports des cités avec les autorités romaines, la nature et la place de l'hellénisme impérial. Les nombreux détails et observations réalistes apportés par le sophiste, sur des aspects aussi variés que le cadre institutionnel et politique, la vie économique, les cultes ou les structures familiales, permettent de dresser le tableau historique d'une des plus grandes cités grecques du Ier siècle p.C.
Dio, --- Rhodes (Grèce) --- Rhodes (Greece) --- Greece --- Histoire. --- History. --- History --- Civilization. --- Civilization --- Roman influences.
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