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Silvia Federici revisite ce moment particulier de l'histoire qu'est la transition entre le féodalisme et le capitalisme, en y introduisant la perspective propre à l'histoire des femmes. Elle nous invite à réfléchir aux rapports d'exploitation et de domination, à la lumière des bouleversements introduits à l'issue du Moyen Age. Un monde nouveau naissait, privatisant les biens autrefois collectifs, transformant les rapports de travail et les relations de genre.Ce nouveau monde, où des millions d'esclaves ont posé les fondations du capitalisme moderne, est aussi le résultat d'un asservissement systématique des femmes. La transition vers le capitalisme faisait de la modernité une affaire de discipline. Discipline des corps féminins dévolus à la reproduction, consumés sur les bûchers comme autant de signaux terrifiants, torturés pour laisser voir leur mécanique intime, anéantis socialement. Discipline des corps d'esclaves, servis au mouvement d'accaparement des ressources du Nouveau Monde pour la fortune de l'ancien. Le capitalisme contemporain présente des similitudes avec son violent passé. Ce qu'on a décrit comme barbarie et dont aurait su triompher le siècle de la raison est constitutif de ce mode de production : l'esclavage et l'anéantissement des femmes n'étaient pas fortuits, mais une nécessité à l'accumulation de richesse.
Women --- Capitalism --- Witch hunting --- Economic conditions --- History --- Social conditions --- Femmes --- Relations hommes-femmes --- Sorcières --- Capitalisme --- Conditions sociales. --- Histoire. --- Origines. --- Conditions sociales --- Europe --- Man-woman relationships --- Sex role --- Women - Social conditions --- Women - Economic conditions --- Witch hunting - History --- Women - Europe - Economic conditions --- Capitalism - Europe - History --- Women - Europe - Social conditions --- Women's studies --- Dominance (Psychology) --- History. --- Social conditions. --- Chasse aux sorcières --- Relations entre hommes et femmes --- Études sur les femmes --- Dominance (Psychologie) --- Histoire
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Les coordonnées idéologiques et la logique culturelle de notre époque peuvent se rapporter au constat suivant : il est plus facile d'imaginer la fin du monde que celle du capitalisme. Un sentiment répandu, diffus, selon lequel il s'agirait du seul système économique et politique viable, et qu'il serait désormais impossible d'en imaginer une alternative cohérente et plausible. C'est ce que Mark Fisher nomme le "réalisme capitaliste", qu'il se propose de décrypter et de critiquer radicalement. En croisant théorie sociale et analyse culturelle (cinéma, fiction, pop culture), l'auteur s'attache à diagnostiquer une conjoncture qui se donne de manière idéologique comme post-historique. Mark Fisher s'attaque aussi à la prolifération de discours et de représentations qui renvoient aux rapports de domination ; ils produisent un étouffement omniprésent, depuis les chaînes d'assemblage à l'enseignement, en passant par différentes pathologies sociales et psychiques (la dépression notamment), et bien évidemment par les divers secteurs de l'industrie culturelle. Autrement dit : c'est un horizon historique et social clôturé sur la marchandise et ses effets d'aliénation qu'il faut ici comprendre, afin de pouvoir mieux en déconstruire l'effectivité.
Capitalisme. --- Philosophie sociale. --- Philosophie sociale --- Capitalisme --- Sociologie de la culture --- Capitalism --- Popular culture
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L’émeute est généralement négligée par les marxistes, taxée d’apolitisme et renvoyée à l’instant pur, à la spontanéité. Joshua Clover s’attache à la théoriser et à comprendre la succession des formes de contestation dans la longue durée. Quand le capitalisme apparaît, l’émeute est la forme de lutte dominante, s’attaquant à la circulation des marchandises. Puis, au moment de la révolution industrielle et jusqu’à l’immédiate après-guerre, la grève lui succède, avec cette fois la sphère de la production en ligne de mire. Depuis les années 1960 à 1970, une période marquée par la désindustrialisation, le chômage de masse et le ralentissement de l’accumulation en Occident, l’émeute redevient la forme de contestation par excellence ; cette émeute nouvelle, c’est l’émeute prime
Émeutes. --- Grèves et lock-out. --- Mouvements sociaux. --- Mouvements contestataires. --- Capitalisme. --- Riots. --- Strikes and lockouts. --- Social movements. --- Protest movements. --- Capitalism. --- Mouvements sociaux --- Émeutes --- Grèves et lock-out --- Capitalisme --- Mouvements contestataires
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Silvia Federici revisite ce moment particulier de l’histoire qu’est la transition entre le féodalisme et le capitalisme, en y introduisant la perspective particulière de l’histoire des femmes. Elle nous invite à réfléchir aux rapports d’exploitation et de domination, à la lumière des bouleversements introduits à l’issue du Moyen Âge. Un monde nouveau naissait, privatisant les biens autrefois collectifs, transformant les rapports de travail et les relations de genre. Ce nouveau monde, où des millions d’esclaves ont posé les fondations du capitalisme moderne, est aussi le résultat d’un asservissement systématique des femmes. Par la chasse aux sorcières et l’esclavage, la transition vers le capitalisme faisait de la modernité une affaire de discipline. Discipline des corps féminins dévolus à la reproduction, consumés sur les bûchers comme autant de signaux terrifiants, torturés pour laisser voir leur mécanique intime, anéantis socialement. Discipline des corps d’esclaves, servis à la machine sociale dans un formidable mouvement d’accaparement des ressources du Nouveau Monde pour la fortune de l’ancien. Le capitalisme contemporain présente des similitudes avec son passé le plus violent. Ce qu’on a décrit comme barbarie et dont aurait su triompher le siècle de la raison est constitutif de ce mode de production : l’esclavage et l’anéantissement des femmes n’étaient pas des processus fortuits, mais des nécessités de l’accumulation de richesse. L’auteur nous invite à partager son son regard d’historienne et de féministe sur la situation actuelle et sur ses mécanismes.
Women --- Women's studies --- Dominance (Psychology) --- Man-woman relationships --- Capitalism --- Witches --- Femmes --- Etudes sur les femmes --- Dominance (Psychologie) --- Relations entre hommes et femmes --- Capitalisme --- Sorcières --- Social conditions --- History --- Conditions sociales --- Histoire --- Corps, thème --- Femme --- Critique des modèles économiques et sociaux --- Sociologie --- Domination --- Relations hommes-femmes --- Sorcières --- Domination. --- Relations hommes-femmes. --- Conditions sociales. --- Histoire. --- Corps humain, thème --- Corps humain --- Femme, thème --- Sociologie de la culture
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"Métromarxisme évoque le rapport du marxisme à la ville à travers des chapitres biographiques sur Marx, Walter Benjamin, Guy Debord et David Harvey. Chaque partie propose une analyse accessible de la contribution de chacun de ses auteurs à une théorie de la ville. Il suggère que l'interaction entre la ville en tant que centre de la vie économique et sociale et son potentiel de changement a généré un corpus majeur. Ces travaux furent essentiels pour faire avancer des transformations politiques et sociales."-- Résumé de l'éditeur
Socialism and culture --- Sociology, Urban --- Communism --- Marxisme --- Social sciences --- Philosophy --- Socialism --- Socialisme et culture --- Sociologie urbaine --- Communisme --- Socialisme --- Sciences sociales --- Philosophie --- Socialisme et culture. --- Sociologie urbaine. --- Communisme. --- Marxisme. --- Philosophie sociale. --- Capitalisme
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Dans cette collection de textes, Mark Fisher nous présente une galerie hantée : depuis la musique médiumnique de Joy Division aux spectres qui traversent les productions hantologiques de The Advisory Circle, du fascinant "Memento" de Christopher Nolan à l’inclassable "Robinson in Ruins" de Patrick Keiller, les objets culturels dont il fait l’analyse avec son regard si particulier trahissent un constat sans appel sur notre présent : le futur a été annulé. Les traces attachées à ces présences fantomatiques, à ses absences insaisissables, jouent des phénomènes mémoriels instables et de la répétition. Or, si l’idée de futur n’existe plus, c’est que le temps est désarticulé et les époques se télescopent. Nous faisons l’expérience généralisée d’une série de science-fiction : les artefacts culturels voguent à la dérive, le simulacre règne. Nous voici dans l’envers du réalisme capitalisme auquel Fisher avait consacré son précédent ouvrage ; de l’autre côté du rêve, dans une réalité qui se recompose un présent qui s’éternise.
Dépression --- Culture populaire --- Philosophie --- Futur (philosophie) --- Aspect social. --- Dans la culture populaire. --- Popular culture
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L'opéraïsme est un courant marxiste radical qui s'est développé dans l'Italie des années 1960 et 1970 comme tentative de confronter la théorie générale du capital avec "l'étude réelle de l'usine réelle" . En rapportant le comportement de lutte de la classe ouvrière à sa structure matérielle dans le rapport d'exploitation, le but des théoriciens opéraïstes était de comprendre "les nouvelles formes d'action indépendante de la classe ouvrière" .Ce livre fort bien documenté de Steve Wright raconte l'histoire de l'opéraïsme, nourri de toutes les luttes de l'époque, et s'efforce d'apprécier son apport dans le contexte des récentes mobilisations contre "le capital global" .
Opéraïsme. --- Yellow vests movement --- France
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Depuis l'Antiquité tardive, le tracé et l'établissement des frontières a été enveloppé de brouillard et de poussière, de violence et de magie. Aux quatre coins du monde, des sources rapportent tes récits merveilleux et terrifiants du tracé des lignes de démarcation entre sacré et profane, bien et mal, privé et public, intérieur et extérieur. Depuis les expériences liminaires des sociétés rituelles, jusqu'à la délimitation de la terre en propriété privée, du fratricide de Remus par Romulus lors de la mythique fondation de Rome, à l'expansion du limes de son Empire, ces récits évoquent la puissance productive de la frontière - le rôle stratégique qu'elle joue dans la fabrication du monde.Ils offrent aussi, d'un simple coup d'oeil, un aperçu de la profonde hétérogénéité du champ sémantique de la frontière, de ses implications symboliques et matérielles complexes. La représentation cartographique moderne et la disposition institutionnelle qui font de la frontière une ligne tout, d'abord en Europe, mondialisée, ensuite par le tourbillon du colonialisme, de l'impérialisme et des luttes anticoloniales - a quelque peu masqué cette complexité et nous a amené à penser la frontière comme littéralement marginale.On assiste aujourd'hui à un profond changement à cet égard. Comme l'ont remarqué de nombreux chercheurs, la frontière est venue s'inscrire au centre de l'expérience contemporaine. Nous assistons non seulement à une multiplication des différents types de frontières, mais aussi à la ré-émergence de la profonde hétérogénéité du champ sémantique de la frontière. Les démarcations symboliques, linguistiques, culturelles et urbaines ne s'articulent plus de façon rigide autour de la frontière géographique.Au contraire, elles se chevauchent, se connectent et se déconnectent de façon souvent imprévisible, contribuant à délimiter de nouvelles normes de domination et d'exploitation. On a coutume de dire, pour s'en féliciter ou le déplorer, que les frontières seraient en train de s'estomper et de disparaitre. A rebours de ces lieux communs, ce livre démontre qu'au contraire les frontières prolifèrent dans le monde actuel et ce, sous des formes et selon des configurations mouvantes, et en constante réinvention, au fil des flux de capitaux, de marchandises et de personnes qu'elles articulent, mais aussi au rythme des luttes qui les environnent et les bousculent.Sandro Mezzadra et Brett Neilson proposent ici un nouveau paradigme qui décloisonne disciplines et théories pour comprendre comment les frontières sont devenues le laboratoire des mutations du capitalisme et de l'Etat.
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"Dans la dernière décennie de sa vie, Karl Marx entame un vaste travail de recherche sur les sociétés pré-capitalistes, à travers notamment la lecture des grands anthropologues et historiens de son siècle tel Lewis Morgan. "Le dernier Marx" présente, pour la première fois en français, des traductions d'extraits des notes prises lors de ces recherches, ainsi que les textes les plus importants écrits à ce sujet par différents auteurs. On y découvre un Marx toujours passionné et prêt à remettre en cause certains présupposés déterministes et "eurocentriques" de sa pensée, loin de la figure monolithique forgée par ses épigones. Comme au siècle dernier on a redécouvert le jeune Marx, sa fougue et sa poésie combattante, il faut redécouvrir le "dernier Marx", meilleur remède à toutes les orthodoxies qu'on a construit en son nom mais contre lui. Il est des œuvres qui nous tombent dessus, bardées de points d'interrogation aussi ardents que s'ils étaient crachés d'un fusil à canon scié, gerbe d'étincelles venant illuminer tous azimuts les insatiables quêtes de réponses qui sont les nôtres. Le cycle de Cynthia de Sir Walter Raleigh, les 120 journées de Sodome de Sade, Le Nouveau Monde amoureux de Fourier, les Poésies de Lautréamont, les Cahiers sur la dialectique de Hegel de Lénine, le texte de Randolph Bourne sur l'État, Les Lettres de guerre de Jacques Vaché, la Boîte verte de Duchamp, les manuscrits de Samuel Greenberg : voilà quelques-uns des extraordinaires fragments qui ont, pour certains d'entre nous, exercé une fascination bien supérieure à presque toute celle des "œuvres" abouties. Les Carnets ethnologiques de Marx - des notes prises pour une grande étude qu'il ne pût achever de son vivant - partagent cette même ambiguïté fugace. Ces extraits très largement annotés des travaux de Lewis Henry Morgan et d'autres composent un puzzle dont il nous faut réinventer les pièces manquantes à partir de nos propres recherches, et surtout de notre propre activité."
Marxisme. --- Marx, Karl --- Critique et interprétation. --- Marxism. --- Marx, Karl, --- Communism.
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