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Introduction : Malgré les recommandations de l’OMS, la réticence à la vaccination antigrippale est en augmentation chez les travailleurs de la santé (TS) en Europe (1) et la couverture vaccinale reste sous-optimale (2,3). Les TS sont des vecteurs potentiels du virus de la grippe et les patients onco-hématologiques sont particulièrement à risque. Nous avons mené une recherche, au sein de l’hôpital de la Citadelle de Liège, afin d’explorer les déterminants à l’acceptation, à l’hésitation et au refus vaccinal des TS en contact direct avec les patients fragilisés par une pathologie onco-hématologique. Matériels et méthodes : Étude transversale, quantitative et déductive, menée auprès de l’ensemble des TS des 7 services s’occupant prioritairement des patients onco-hématologiques. Un questionnaire a été élaboré spécifiquement pour cette étude selon un modèle théorique hybride (modèles SAGE WG et 5C). Ce questionnaire auto-administré a été récolté du 5 au 29/09/2022. Les analyses statistiques ont été réalisées à l’aide du logiciel R. Résultats : Parmi les 152 TS éligibles, 100 ont répondu au questionnaire (Taux de réponse = 65,8 %). Cinquante-cinq pourcents des TS ont déclaré avoir été vaccinés contre la grippe en 2021-22. Les analyses statistiques ont montré qu’un niveau élevé de connaissances (sur la grippe et le vaccin) et les antécédents de vaccination étaient des facteurs prédictifs à l’acceptation vaccinale (p<0,001). Les principales raisons à l’acceptation vaccinale concernaient prioritairement la protection des patients à plus de 96%, venaient ensuite la gratuité (85,2%), l’accessibilité (83,6%), la protection de l’entourage (83,6%) et l’autoprotection (81,8%). Le caractère non obligatoire de la vaccination était pour les 45% des TS non-vaccinés le motif principal au refus vaccinal (86,7%). D’autres freins fréquemment retrouvés étaient la préférence pour l’immunisation naturelle (63,6%), la peur de contracter la grippe avec le vaccin (53,3%), ne pas faire partie des groupes à risque (52,3%), la crainte des effets secondaires du vaccin (48,9%) et se sentir en bonne santé (48,8%).
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