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"Pourquoi, chez Homère, l'arc-en-ciel et la mer sont-ils pourpres ? Les Grecs de r l'époque archaïque se montraient-ils insensibles au bleu du ciel et au vert de la végétation ? On ne peut plus invoquer, comme certains savants du XIXe siècle l'ont fait, une forme de daltonisme dû à un stade immature de développement. Il nous faut plutôt admettre que les Anciens appréhendaient le chromatisme d'une manière radicalement différente de la nôtre. Dans ce livre, l'auteur invite à explorer les voies de cette différence, en tentant de reconstituer tout un pan du "paysage sensible" des Grecs, à savoir le lieu où interfèrent leurs façons de penser, de sentir et d'agir. Pour aborder le problème des couleurs d'une façon neuve, il faut partir des catégories antiques et s'attacher à dégager la cohérence des systèmes de représentations qui s'y rattachent, en portant attention à toutes les manifestations culturelles du phénomène chromatique : les faits de langue comme les pratiques artisanales, aujourd'hui mieux connues grâce aux progrès de l'archéologie. La confrontation de ces deux types de documentation, qui répondent à des exigences propres mais procèdent des mêmes préoccupations culturelles et sociales, s'avère féconde. En faisant dialoguer le corpus littéraire (d'Homère à Pindare et Eschyle) avec les vestiges de polychromie sur les artefacts, l'enquête jette un éclairage original sur l'histoire du monde grec archaïque, entre le VIIIe siècle et le début du Ve siècle avant notre ère. Elle révèle que la sensibilité préclassique n'a rien de primitif ni d'immature, mais se caractérise au contraire par un goût prononcé pour le raffinement des jeux chromatiques. Les Grecs appréciaient le mélange de couleurs vives et contrastées, le chatoiement et l'éclat, tout ce qui relevait de la poikilia, cette bigarrure réjouissante, symbole de l'excellence, dont les résonances multiples sont à la fois sociales, religieuses et politiques."--P. [4] of cover.
Polychromy --- Color in art --- History. --- Greece --- Civilization. --- Polychromie --- Couleur dans l'art --- History --- Histoire --- Grèce --- Civilization --- Civilisation --- Classical Greek archaeology and history --- Vision des couleurs --- Couleur --- Antiquité --- Grèce --- Antiquité
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Née il y a près d'un demi-siècle, l'histoire des femmes et du genre se déploie aujourd'hui dans de multiples directions. Au fil du temps, elle s'est dotée de nombreux outils de recherche : manuels, encyclopédies, ouvrages de synthèse, anthologies, dictionnaires biographiques, revues scientifiques et sites spécialisés. Pourtant, guides de sources et bilans historiographiques restent encore trop rares. Notre souhait est donc de combler ici une lacune éditoriale en proposant des synthèses aussi bien sur les apports des travaux récents que sur les pistes à explorer, autour d'une douzaine de thèmes, pour une période allant de l'Antiquité à nos jours. Nombre de documents sont sollicités : archives politiques, scientifiques ou judiciaires, récits personnels, articles de presse, données archéologiques et iconographiques font l'objet d'analyses et de conseils méthodologiques précis et à jour. Conçu comme un appui à la recherche, l'ouvrage s'adresse à celles et ceux qui désirent travailler sur l'histoire des femmes et du genre dans de bonnes conditions. Il offre, en outre, un riche gisement archivistique et documentaire apte à stimuler les recherches à venir
Women --- Women's studies. --- Feminism. --- Gender identity. --- History. --- Historiography. --- Femme --- Genre --- Historiographie --- Histoire --- Méthodologie --- Femmes --- Identité sexuelle. --- Historiographie. --- Histoire. --- Conditions sociales.
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Vision des couleurs --- Arc-en-ciel --- Art --- Anthropologie. --- Aspect symbolique. --- Dans l'art. --- Thèmes, motifs.
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Qu'y a-t-il dans le nom d'un dieu ? "Zeus tonnant", "Lune aux trois visages", "Baal de la Force" ou l'énigmatique "YHWH" recèlent dans leur simple énoncé le surgissement d'une forme, l'éveil d'une puissance surhumaine. De la Grèce à Palmyre, Tyr ou Babylone, les appellations des dieux manifestent leurs domaines de compétence et leurs capacités d'action aussi bien que les usages qu'on en fait dans les sociétés polythéistes. A travers l'étude de ces noms, les douze chapitres de cet ouvrage déploient ainsi une galerie de portraits de divinités qui nous convie à la découverte des aspects changeants du divin sur tout le pourtour de la Méditerranée antique.
Dieux --- Noms. --- Gods --- Goddesses. --- God --- Names, Personal --- Mythology. --- Déesses --- Dieu --- Noms de personnes --- Mythologie --- Name. --- Religious aspects. --- Nom --- Aspect religieux
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Le sang est une substance à laquelle on prête de nombreux pouvoirs. Fluide biologique, réalité concrète de la vie qui palpite ou s’enfuit, plus ou moins épais, visqueux ou translucide, il est porteur de tout un imaginaire que les Anciens ont interrogé durant l’Antiquité gréco-romaine. Du sang du crime à celui du combat, du sacrifice à la mort du martyr, de la magie à la cuisine, un univers rouge semble ressortir de cette Antiquité fantasmée. Marqué du sceau de l’ambivalence, il a quelque chose de magique : porteur de vie et de mort, le sang signe les saisons du corps féminin et annonce la mort quand il sourd de la blessure du guerrier : il est le baromètre de la vie qui dit aussi la parenté. Clé de compréhension des cultures antiques, considéré au travers d’un large cadre géographique et chronologique, le sang offre une lecture tant historique qu’anthropologique des corps. Plusieurs dimensions ont été retenues : les pouvoirs du sang réels ou supposés, le sang vecteur de communication, le sang communautaire qui dit la filiation et l’appartenance du groupe et enfin la violence qui le fait couler. C’est une histoire du sensible qui est menée ici par le liquide biologique vital, par la couleur, celle du sang rouge ou noir, de la pourpre. C’est aussi une histoire sociale car, par le sang c’est la transmission, la descendance et la filiation, la souillure, la pureté, les rites que l’on observe ; c’est encore une histoire de la guerre, du crime et de la justice.
Classics --- Philosophy --- philosophie --- sang --- antiquité grecque
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History --- Colors --- Symbolism of colors --- Couleurs --- Symbolisme des couleurs --- Social aspects. --- Aspect social --- Histoire
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L'empoisonneuse, sinistre et redoutable, femme de l'ombre, sournoise et habile, hante l'imaginaire des sociétés depuis l'Antiquité. Chaque époque invente des personnages dont les gestes sèment l'effroi et prennent place dans la mémoire collective. Mais la figure de l'empoisonneuse, à la croisée des récits historiques et littéraires, des documents judiciaires et de la fiction, du passé et du présent, apparaît à la fois immobile et différente et surtout beaucoup plus complexe que ce que l'on pouvait supposer. Pour en dresser le portrait et saisir la place qu'elle occupe, comprendre la production des images et leur circulation, il convenait, dans le présent ouvrage, de mobiliser des études portant sur le corps, la criminalité, le genre et leurs représentations. Les empoisonneuses nécessitent de faire appel à des disciplines diverses dans le temps long, de l'Antiquité à nos jours, afin de se demander comment et pourquoi des stéréotypes, qui tendent à faire du poison une arme du féminin et de l'empoisonneuse un poncif de l'imaginaire de la femme coupable, ont été construits, transmis, adaptés et amplifiés jusqu'au XXIe siècle. Les portraits anonymes ont souvent été rejetés dans la pénombre par quelques figures illustres qui ont retenu toute l'attention. Pourtant Circé ou Cléopâtre, les reines ou les sorcières médiévales, les élégantes et les domestiques de l'époque moderne, ont bien plus en commun qu'on ne l'imagine avec les empoisonneuses des campagnes ou les grandes criminelles contemporaines que la chronique judiciaire a régulièrement présentées aux lecteurs puis aux spectateurs. Mais la vénéneuse, si elle renseigne sur la criminalité des femmes et la logique des gestes, informe aussi sur la peur ou le mal-être d'une société d'hommes qui se complait à rejeter les empoisonneuses du côté du féminin hors norme et de l'éternelle femme coupable.
History --- Women's Studies --- empoisonneuse --- représentation --- criminalité
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Divine Names are a key component in the communication between humans and gods in Antiquity. Their complexity derives not only from the impressive number of onomastic elements available to describe and target specific divine powers, but also from their capacity to be combined within distinctive configurations of gods. The volume collects 36 essays pertaining to many different contexts - Egypt, Anatolia, Levant, Mesopotamia, Greece, Rome - which address the multiple functions and wide scope of divine onomastics. Scrutinized in a diachronic and comparative perspective, divine names shed light on how polytheisms and monotheisms work as complex systems of divine and human agents embedded in an historical framework. Names imply knowledge and play a decisive role in rituals; they move between cities and regions, and can be translated; they interact with images and reflect the intrinsic plurality of divine beings. This vivid exploration of divine names pays attention to the balance between tradition and innovation, flexibility and constraints, to the material and conceptual parameters of onomastic practices, to cross-cultural contexts and local idiosyncrasies, in a word to human strategies for shaping the gods through their names.
HISTORY / Medieval. --- Religions. --- monotheisms. --- onomastics. --- polytheisms.
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