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Nous le pressentons sans toujours pouvoir l'exprimer : nos expériences les plus ordinaires entretiennent une profonde unité avec celles de la poésie, de la peinture, et de l'amour. Qu'est-ce qui se donne dans ce qui, alors, commence ? Comment nommer, dire et décrire ce qu'"il y a" avant la pensée et qui la devance ? Sans doute peut-on montrer le chemin qui y mène, ou plutôt les chemins : la parole, le regard, l'affect. Il y a ce que rend présent le mot ; il y a ce qui se présente au regard ; il y a ce qui se rend présent dans l'affect. A la croisée de Husserl, de Merleau-Ponty et de Maldiney, Jérôme de Gramont interroge ici notre condition native, en visant le tréfonds de notre histoire affective, à ce point extrême et paradoxal où la souffrance, inévitable, peut se retourner à tout moment en joie
Philosophical anthropology --- Affect (Psychology) --- Beginning --- Phenomenology --- Affect (Psychologie) --- Commencement (Philosophie) --- Phénoménologie --- Phénoménologie --- Image (Philosophy)
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La phénoménologie n’a pas à inventer les phénomènes – sinon comme on dit inventer un trésor – mais à les faire voir, ou entendre. Kant s’y emploie à sa manière lorsqu’il fait entendre le ton de voix lié à l’impératif catégorique, celui d’une voix d’airain. C’est là reconduire la pensée à l’éclat d’un fait premier où puiser ensuite ses ressources: il y a la loi. Kant le décrit comme un appel, à défaut de tout à fait le nommer ainsi, l’interprétant ensuite tout à la fois comme ce qui vient de nous (comme si le sujet éthique se donnait à lui-même la loi) et ce qui vient à nous (comme si ce même sujet répondait à la loi venue de Dieu). Prendre au sérieux cette dualité suppose que le chantier kantien de l’éthique ouvre alors sur un horizon théologique.Kant ouvre un chantier que la phénoménologie historique, celle qui naît avec Husserl et Heidegger, répète. Comme toute vraie répétition, celle-ci ne va pas sans critique ni déplacement (Merleau-Ponty, Scheler, Jonas), mais le motif de l’appel est bel et bien là. «Nous avons été appelés» - la trace laissée en nous par cet appel est trop forte pour que le moindre doute puisse encore s’élever à son propos, mais la question vient aussitôt: quelle voix s’est fait entendre? Quel appel nous surprend et nous soulève? Appel de l’être (Martin Heidegger), appel de l’Autre (Emmanuel Levinas) ou appel de la vie (Michel Henry)? Nous avons été appelés, affectés, blessés – ce qui brise la vie lui appartient encore, mais qu’est-ce donc qui la brise et la relève? Multiples sont les figures de l’appel, mais à chaque fois il y a la loi et cette injonction d’être – cette injonction silencieuse à laquelle le poète aura donné son exacte formule: «Tu dois changer ta vie» (Rilke). Comme il y a peut-être Dieu
Political philosophy. Social philosophy --- Legal theory and methods. Philosophy of law --- Fenomenologie --- Law (Theology) --- Loi (Théologie) --- Phenomenology --- Phénoménologie --- Wet (Theologie) --- Kant, Emmanuel, --- Morale --- 424 --- --Kant, Immanuel --- Criticism and interpretation --- Law --- Philosophy --- Vocation --- Kant, Immanuel --- Droit --- Droit (théologie) --- Phénoménologie. --- Philosophie. --- Critique et interprétation. --- Kant, Immanuel, --- Kant, Emmanuel, 1724-1804
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Aesthetics, German --- Philosophy, German --- Emotions (Philosophy) --- Emotions and cognition --- Teleology --- Judgment (Aesthetics) --- Esthétique allemande --- Philosophie allemande --- Emotions (Philosophie) --- Emotions et cognition --- Téléologie --- Jugement (Esthétique) --- Early works to 1800 --- Ouvrages avant 1800 --- Kant, Immanuel, --- 1 KANT, IMMANUEL --- Aesthetics --- Judgment (Logic) --- Impersonal judgment --- Logic --- Reasoning --- Design in natural phenomena, Study of --- Final cause --- Philosophy --- Causation --- Evolution --- Necessity (Philosophy) --- Cognition and emotions --- Cognition --- Beautiful, The --- Beauty --- Esthetics --- Taste (Aesthetics) --- Art --- Criticism --- Literature --- Proportion --- Symmetry --- Filosofie. Psychologie--KANT, IMMANUEL --- Psychology --- Kant, Immanuel --- 1 KANT, IMMANUEL Filosofie. Psychologie--KANT, IMMANUEL --- Esthétique allemande --- Téléologie --- Jugement (Esthétique) --- Radio broadcasting Aesthetics --- Affectivité --- Kant, Emmanuel, 1724-1804
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Life. --- Life --- Platon, --- Kierkegaard, Sören Aabye (1813-1855) --- Nietzsche, Friedrich Wilhelm, --- 3599 --- Kierkegaard, Sören Aabye, --- Platon, 428-348 av JC --- Kierkegaard, Sören Aabye, 1813-1855 --- Nietzsche, Friedrich Wilhelm, 1844-1900
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L'œuvre demande cela, que l'homme qui l'écrit se sacrifie pour l'œuvre, devienne autre, devienne non pas un autre, non pas, du vivant qu'il était, l'écrivain avec ses devoirs, ses satisfactions, et ses intérêts, mais plutôt personne, le lieu vide et animé où retentit l'appel de l'œuvre. " Quel est cet appel qui, au moment même où il a lieu, semble sceller et notre naissance et notre disparition ? " Du poème naît le poète " mais comme s'il naissait seulement pour, aussitôt, disparaître. Un tel appel ne manque de retentir comme un impératif et une énigme : pourquoi une telle exigence ? L'œuvre n'est pas seule à appeler, mais cet appel a lieu, et il ne va pas sans abandon de notre part : abandon de tout ce qui constituait auparavant notre expérience (effacement), mais abandon aussi à ce qui maintenant nous requiert (événement). Pour décrire cette épreuve, nous n'avons d'autre ressource qu'interroger l'œuvre elle-même. Ce qu'est l'appel de l'œuvre, nous ne le comprendrons qu'à partir de l'espace de l'œuvre (l'espace littéraire). " Qui n'appartient pas à l'œuvre comme origine, qui n'appartient pas à ce temps autre où l'œuvre est en souci de son essence, ne fera jamais œuvre " - non seulement il ne fera pas œuvre, mais il ne pourra même rien dire de cet appel. " Pourquoi l'œuvre exige-t-elle cette transformation ? " jusqu'à cet effacement du vivant : pour quoi, en vue de quoi, et sous la pression de quel événement ? La question appartient de plein droit à l'horizon de la phénoménologie, et celui qui la pose s'appelle Blanchot. D'un penseur, ou d'un écrivain, il n'y a jamais que peu à dire - le fil des mots et des livres devant tenir lieu, à lui seul, de biographie. Retenons le minimum : deux dates extrêmes, et dans cet entre-deux l'insistance d'un travail. Deux dates : 1907-2003. Ce qui l'inscrit dans une génération, celle de Sartre (1905), Levinas (1906) et Merleau-Ponty (1908), c'est-à-dire celle des premiers phénoménologues français recevant en même temps le legs de Husserl et de Heidegger. Ces cinq noms serviront de fil conducteur. Ajoutons un lieu : Strasbourg, où Maurice Blanchot, alors étudiant en philosophie, se lie d'amitié avec Emmanuel Levinas. De cette rencontre, l'un et l'autre parleront ensuite comme d'un fait majeur . Quant au travail, il emporte Blanchot - doublement - vers l'espace littéraire, donnant lieu à la fois à une œuvre de fiction et à une œuvre critique. Penser la chose littéraire fut aussi pour Blanchot une manière d'aller aux choses mêmes. Emporté vers l'espace littéraire, mais non pas étranger à l'espace de la pensée. Nous aurons cinq leçons pour ouvrir le dialogue - secret ou avoué - que Maurice Blanchot aura entretenu avec chacune des cinq grandes figures de la phénoménologie que nous venons de nommer (Husserl, Sartre, Heidegger, Merleau-Ponty et Levinas). Cinq leçons, et à chaque fois trois motifs
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Eschatologie --- Philosophy and religion --- God
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« J'aurai passé ma vie sous le signe d'un principe de contradiction, je veux dire la Croix du Christ, cette ombre, qui fascina ma jeunesse et ne m'a plus quitté, sur la tristesse des choses et sur la beauté du monde ; complice iconoclaste d'une rigueur critique, mais aussi élan intrépide qui bouscule nos arrêts pour les ouvrir à l'au-delà même de nos espoirs humains. » Marcheur infatigable, Stanislas Breton (1912-2005) n'a cessé d'arpenter les espaces contemporains du pensable. La meilleure manière de s'initier à son oeuvre, qui ne cesse d'entrecroiser les héritages du christianisme, du néoplatonisme, du thomisme, de la phénoménologie et du bouddhisme, est de mettre ses pas dans les siens, en revisitant en sa compagnie les cinq lieux d'une géographie intérieure qui l'ont marqué de leur empreinte : la Judée, Athènes, Rome, Paris, sans oublier l'Ailleurs le plus lointain que symbolise la ville de Kyoto. Ces noms de lieux permettent de dessiner le portrait d'un des philosophes les plus originaux du XXe siècle. Ils sont suivis de huit études qui sondent les dimensions d'une oeuvre riche et foisonnante dont le centre est la Croix du Christ, rapportée aussi bien à la métaphysique qu'à la mystique, la politique et la poétique. Jérôme de Gramont est professeur et doyen honoraire de la Faculté de philosophie de l'Institut catholique de Paris et membre du Fonds Stanislas Breton. Dernières publications : en collaboration avec Jean Greisch et Marie-Odile Métral, Philosophie et mystique chez Stanislas Breton (2015) ; Proust, le présent perdu (2022) ; Le commencement à venir (2022)
Philosophy --- Philosophy and religion --- Breton, Stanislas
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