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"Pays laïc et musulman, situé entre Orient et Occident, démocratie en proie à des dérives autoritaires ... la Turquie déroute autant qu'elle inquiète. Et la multiplication des crises politiques, militaires et humanitaires qui secouent la région depuis plusieurs années rend plus ardue encore la compréhension de la société turque. Pour tenter d'en saisir la complexité, il est essentiel de sortir des catégories d'analyse trop facilement mobilisées lorsque l'on parle de ce pays : laïcité, modernité, démocratie, nationalisme, etc., qui contribuent à renforcer un discours souvent caricatural. C'est l'objectif de cet ouvrage, fruit de plus de quinze années de travail de terrain et d'une analyse sociologique indispensable à la compréhension des faits sociaux, politiques et culturels.".
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This book examines the period of political violence in Turkey between 12 March 1971 and 12 September 1980. It sets out a close analysis of the tactics used by the various protagonists in the conflict, showing how they took over public institutions, the first of which was the police. This book challenges the myth of a 'strong' Turkish state viewed as authoritative and autonomous from society, instead reflecting a state that was unable to contain the political mobilisation actually taking place. In the book, Benjamin Gourisse analyses the structure, mobilisation, and strategies of antagonistic radical political groups caught up in this dynamic of violence, including the far-left organisations and the Nationalist Movement, comprising the Nationalist Movement Party and its satellite organisations. Gourisse demonstrates that from 1975 to 1980, the state was never "out of play". Quite the contrary, in fact, for its institutions, together with the practices, beliefs, and representations of their members and users, were central to the processes constituting the crisis.
Political violence --- History --- Turkey --- Turkey --- Politics and government --- History
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Pays laïc et musulman, situé entre Orient et Occident, démocratie en proie à des dérives autoritaires… la Turquie déroute autant qu'elle inquiète. Et la multiplication des crises politiques, militaires et humanitaires qui secouent la région depuis plusieurs années rend plus ardue encore la compréhension de la société turque. Pour tenter d'en saisir la complexité, il est essentiel de sortir des catégories d'analyse trop facilement mobilisées lorsque l'on parle de ce pays : laïcité, modernité, démocratie, nationalisme, etc., qui contribuent à renforcer un discours souvent caricatural. C'est l'objectif de cet ouvrage, fruit de plus de quinze années de travail de terrain et d'une analyse sociologique indispensable à la compréhension des faits sociaux, politiques et culturels. Benjamin Gourisse est politiste, professeur des universités à l'Institut d'études politiques de Toulouse. Il est membre du Laboratoire des sciences sociales du politique (LaSSP) et associé à l'Institut de recherches interdisciplinaires en sciences sociales (Irisso).
politics. --- Turkey --- Economic conditions --- Economic policy. --- Social conditions.
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Ce livre analyse les reconfigurations du politique en Turquie en mettant à l'épreuve différentes perspectives et en proposant de nouveaux questionnements et une méthodologie de recherche novatrice, élaborés principalement à partir d'enquêtes qualitatives sur la Turquie et de réflexions théoriques construites sur d'autres terrains. En observant les ramifications économiques, confessionnelles, ethniques et sociales de la domination politique et de sa contestation, les historiens, anthropologues, sociologues et politistes rassemblés ici empruntent notamment trois axes de problématisation : les modalités de structuration et de reproduction des champs du pouvoir ; les processus d'autonomisation et de perte d'autonomie des institutions et des champs sociaux ; les modes de légitimation et de contestation des ordres politiques. Les contributions portent sur les intermédiaires de gouvernement, les maires de quartier, les stratégies syndicales, les manifestations, les politiques publiques, les madrasas clandestines kurdes, la démilitarisation de la politique étrangère et la répression menée par l'État à l'encontre de ses opposants à l'étranger, des premières années de la République de Turquie à nos jours. L'ouvrage apporte ainsi une contribution importante aux débats en sciences sociales relatifs à la recomposition des États et des modes de gouvernement, à l'hybridation des régimes politiques, aux compétitions/coopération entre différentes échelles de pouvoirs et à l'articulation des dynamiques locales, nationales et internationales dans la pérennisation et la contestation des rapports de domination politique.
Turkey --- Turquie --- Politics and government --- Politique et gouvernement
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Order and Compromise questions the historicity of government practices in Turkey from the late Ottoman Empire up to the present day. It explores how institutions at work are being framed by constant interactions with non-institutional characters from various social realms. This volume thus approaches the state-society continuum as a complex and shifting system of positions. Inasmuch as they order and ordain, state authorities leave room for compromise, something which has hitherto been little studied in concrete terms. By combining in-depth case studies with an interdisciplinary conceptual framework, this collection helps apprehend the morphology and dynamics of public action and state-society relations in Turkey. Contributors are: Marc Aymes, Olivier Bouquet, Nicolas Camelio, Nathalie Clayer, Anouck Gabriela Corte-Real Pinto, Berna Ekal, Benoît Fliche, Muriel Girard, Benjamin Gourisse, Sümbül Kaya, Noémi Lévy Aksu, Élise Massicard, Jean-François Pérouse, Clémence Scalbert Yücel, Emmanuel Szurek and Claire Visier.
Turkey --- Turquie --- Politics and government --- Politique et gouvernement --- Pratiques politiques
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Contributions d'historiens, politistes, géographes et anthropologues sur les institutions étatiques turques depuis leur création en 1923 jusqu'à aujourd'hui. Les auteurs entendent notamment dépasser l'idée d'un Etat monolitique et autonome et l'analysent comme un système complexe et mouvant tout en mettant en lumière les chevauchements entre appareil d'Etat et société. ©Electre 2015
Institutions politiques --- Turquie -- Politique et gouvernement -- 20e siècle --- Turquie -- Politique et gouvernement -- 2002-.... --- Politique et gouvernement --- Public administration --- Bureaucracy --- Administrative acts --- History --- Turkey --- Politics and government --- Public administration - Turkey - History --- Bureaucracy - Turkey - History --- Administrative acts - Turkey --- Turkey - Politics and government
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L'État turc est généralement présenté comme fort. La tradition bureaucratique de l'Empire ottoman se serait perpétuée, voire renforcée, durant la période républicaine. L'État est ainsi perçu comme une entité unifiée et douée de volonté, comme une instance souveraine nettement différenciée de la société et largement imperméable aux demandes sociales. Il est souvent considéré aussi comme l'acteur principal, voire unique, d'un processus de « modernisation » et d'« occidentalisation » volontariste de la société. Partant du constat d'un décalage entre ces manières de concevoir les modes de gouvernement en Turquie, d'une part, et les apports de la socio-histoire du politique et de la sociologie de l'État et de l'action publique, d'autre part, cet ouvrage entend dépasser l'idée d'un État monolithique et autonome. Ainsi se donne-t-il pour objectif d'ouvrir la « boîte noire » de l'État, qu'il analyse comme un système de positions complexe et mouvant. À cette fin, il observe la puissance publique en action et s'intéresse aux multiples acteurs qui interviennent dans l'action publique. Ordonner et transiger : telle est la double face de l'action publique. Elle apparaît comme l'articulation de la légalité et de la légitimité : travail d'homologation, projections d'un ordre sur la distance et la durée, conversion d'une force en droit ou réciproquement, opérations conjointes d'objectivation et de subjectivation. Mais dans le même mouvement se négocient des alliances et des transactions entre domaines privé et public, d'où l'indécision des périmètres d'intervention et les luttes dont la chose publique est la cause. Ce livre est le fruit d'un travail collectif rassemblant historiens, politistes, sociologues, anthropologues et géographes, sur des objets aussi divers que la politique religieuse, les effets socialisateurs du service militaire, l'identification des citoyens ou la production de faux, de la fin de l'Empire ottoman à nos jours. Ils ont cependant en commun de mettre en perspective l'analyse des discours officiels avec les pratiques concrètes de l'action publique, d'éclairer des clivages internes aux institutions et de souligner les chevauchements entre appareil d'État et société. Loin de s'adresser aux seuls spécialistes de l'Empire ottoman et de la Turquie, cet ouvrage a sa place dans le débat intellectuel sur la sociologie de l'État, la socio-histoire des institutions et l'analyse de l'action publique.
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