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Comment l'état d'exception s'est-il imposé dans la pensée contemporaine ? Pourquoi une notion dont la valeur théorique est aussi contestée, non sans lien avec l'ombre de Carl Schmitt dont elle ne parvient guère à se détacher, est-elle aussi présente dans le champ politique ? Le sentiment largement partagé de subir des crises à répétition, sinon de vivre une situation de crise permanente suffit-il à l'expliquer ? Marie Goupy tente de répondre à ces questions en revenant sur l'émergence de la notion d'état d'exception dans le contexte de l'entre-deux guerres. En partant de l'étude des « usages » des pouvoirs de crise en France et en Allemagne durant cette période, et en suivant la construction du concept d'état d'exception par Carl Schmitt, ce livre interroge la signification de la place grandissante occupée par les pouvoirs exceptionnels, à un moment où l'idée d'une impuissance du politique se formule. En explorant l'équivoque de la pensée de Carl Schmitt, tout comme les réponses fascisantes qu'il prétend apporter à cette impuissance du politique, le livre invite à réfléchir aux écueils du processus de « dépolitisation », auquel on peut associer le libéralisme.
staat --- liberalisme (algemeen) --- geweld --- dictatuur --- Frankrijk --- Duitsland --- War and emergency powers --- State, The. --- History --- Schmitt, Carl, --- 1888-1985 --- Influence. --- Pouvoirs exceptionnels --- Libéralisme --- Philosophie politique. --- War and emergency powers. --- Liberalism. --- Political science --- Philosophy. --- Schmitt, Carl
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De nos jours, violences et insécurité occupent une place importante dans les médias et semblent la préoccupation majeure de la société. Qu'en était-il autrefois ? Les violences étaient-elles omniprésentes ? Une évolution des notions de normes sociales et d'infraction à celles-ci s'est-elle produite ? Cet ouvrage, publication d'un colloque tenu à l'université de Perpignan, regroupe les points de vue d'historiens, d'archéologues et de juristes. Ceux-ci proposent diverses interprétations des sources narratives, normatives, des traités juridiques, des archives judiciaires qui permettent d'approcher violences individuelles et violences collectives. Quelques communications traitent des rapports entre l'État et la violence, rapports qui peuvent être éclairés par le droit pénal, la répression des violences, les lois d'exception. Les pratiques actuelles de l'État fixant des limites juridiques au travail des historiens sont aussi abordées.
Violence --- Political violence --- Violence politique --- History --- Congresses --- Social aspects --- Histoire --- Congrès --- Aspect social --- Sources --- Actes de congrès --- Sociologie --- Congrès --- Actes de congrès. --- Congresses. --- Sources. --- Histoire. --- Sociology & Anthropology --- Histoire de la violence --- violence
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Cet ouvrage collectif naît d’abord d’un contexte. À une époque où les crises s’enchaînent au point de paraître permanentes, les législations d’urgence et les mesures dérogatoires connaissent une expansion telle que l’exception semble devenir la règle. Pourtant, le concept même d’état d’exception ne va pas de soi et alimente, dans le champ académique, de nombreux débats. Ne masque-t-il pas, derrière le sentiment partagé de quitter un monde politique et constitutionnel stabilisé, des situations juridiques très différentes ? Ce faisant, ne nous rend-il pas, paradoxalement, impuissants à penser le monde qui vient ? Les textes rassemblés ici proposent d’élargir ces réflexions en les réinscrivant dans une perspective historique longue. Ils présentent un vaste répertoire des formes historiques de « l’exceptionnalité », depuis l’institution romaine de la dictature jusqu’à l’état d’urgence contemporain, en tenant compte des normes et des pratiques juridico-politiques, mais aussi des concepts qui leur ont été associés. Au fil d’un dialogue entre histoire et philosophie, l’ouvrage s’ouvre à d’autres disciplines et aux réflexions transversales qui ont accompagné ces concepts. Il interroge la manière dont des termes « dictature » ou « état d’exception » circulent et se modifient, en laissant émerger des questions récurrentes, notamment autour du rapport du droit et du politique à l’histoire et au temps.
Law --- Executive power. --- Implied powers (Constitutional law) --- Dictatorship --- Authoritarianism --- Despotism --- Political science --- Power (Philosophy) --- Droit et politique --- Pouvoirs exceptionnels --- Autoritarisme --- Mesures d'exception --- Pouvoir (philosophie) --- Philosophie politique --- Despotisme --- Political aspects --- Philosophy. --- Histoire. --- Philosophie. --- Philosophy --- History --- pouvoirs exceptionnels --- autoritarisme --- philosophie politique --- mesures d’exception
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Un dictionnaire pour réveiller le thème de l’humain, pour lui faire tenir ses promesses scientifiques, pour faire jaillir sa richesse philosophique. Ce dictionnaire aurait-il vu le jour sans le constat implicite d’une absence paradoxale de l’humain, dans un espace disciplinaire des sciences humaines et sociales, langues, littératures et humanités dont il est pourtant l’élément commun ? Un dictionnaire, c’est aussi une bonne occasion de faire dialoguer des idées. Art, divin, guerre, hominidé, langage, sédentarisation, singe, volonté... : des philosophes, des psychologues, des sociologues, des spécialistes de littérature ou des textes anciens, des anthropologues, des géographes, des historiens, des préhistoriens, des éthologues ont ainsi saisi plus de soixante-dix entrées, cherchant ce qu’il en est de la différence anthropologique, ce qui ou ce que fait l’humain, quelles significations s’attachent à la dimension de l’humain. Puisse la traversée des perspectives proposées faire bouger les lecteurs, inviter à la vigilance et à la curiosité, communiquer l’envie de l’enquête et du débat.
Anthropology --- sciences sociales --- sciences humaines --- définition
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