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En réalisant ce mémoire, j’ai voulu savoir s’il existant un lien entre l’hantavirose et certaines activités professionnelles. Tout d’abord, j’ai effectué des recherches sans la littérature concernant les différentes formes de la maladie, leurs vecteurs, leurs modes de transmission et leur répartition géographique. Avant de sélectionner des travailleurs à risque, j’ai consulté des études de prévalence déjà réalisées dans d’autres pays, dans la population générale et dans certaines professions ; les risques généralement reconnus sont : les forestiers, les travailleurs de la construction, les égoutiers, les cultivateurs … En fonction de ces résultats, j’ai contacté des entreprises avec des activités à risque d’hantavirose ; les travailleurs ont été sollicités pour participer à cette étude sur base volontaire, ils ont subi une prise de sang et ont répondu à un questionnaire concernant leur profession, leurs loisirs et leur habitat. Sur les 122 prélèvements réalisés, deux se sont révélés positifs pour les IgG type Puumala, ce qui correspond à une prévalence de 1,64% ; ce chiffre est assez similaire à celui de la population générale en Wallonie. Dès lors, peut-on affirmer que certaines professions présentent un risque d’hantavirose ? Les risques liés au lieu de résidence et aux loisirs sont certainement aussi importants. Ces trois dernières années ont été des années épidémiques et le nombre de cas en Belgique s’élève déjà à 134 cas pour le premier semestre de 2007 ; le prévention reste donc une démarche primordiale. Une fiche « memento » à l’attention des médecins du travail, ainsi qu’une fiche de recommandations à l’attention des travailleurs résument cette démarche.

Hantavirus