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Les urgences, qui n'y a pas mis les pieds au moins une fois dans sa vie ? En 1990, nous étions 7 millions à avoir franchi leurs portes. Trente ans plus tard, nous sommes 20 millions. Vingt millions à nous y presser la peur au ventre avec un bras cassé, un enfant fiévreux, une blessure bénigne ou pas, un infarctus… Ou simplement avec nos angoisses. Vingt millions à y faire la queue des heures durant, à côté de SDF venus y trouver refuge, de toxicomanes en manque, de personnes âgées que les institutions spécialisées ne veulent plus prendre le risque de soigner. Vingt millions pour qui ces urgences sont devenues le dernier recours médical quand le médecin de ville a tiré sa révérence, quand le spécialiste nous donne des rendez-vous à trois mois, ou quand nous ne savons plus vers qui nous tourner avec des proches en phase terminale… Certains s'étonnent qu'il y ait des accidents ? Que parfois des patients soient oubliés sur un brancard ? A lire l'excellente enquête menée par Jean-Marie Godard au plus près du personnel des urgences, on s'étonne surtout qu'il n'y en ait pas plus. Les femmes et les hommes qui y travaillent sont en première ligne. Au front du social et du médical. 24 heures sur 24. Mais malgré leur dévouement, comment espérer qu'ils résolvent cette équation impossible : faire face à toujours plus de malades avec toujours moins de moyens. Alors, ils accumulent les heures… jusqu'à frôler le burn-out. Bienvenue aux urgences.
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L'hôpital public, Mathias Wargon l'a choisi. Pour sauver des gens, pour l'adrénaline qu'il procure. S'il n'avait pas été urgentiste, il aurait exercé dans une ONG, en zone de guerre. La médecine, il la pratique en Seine-Saint-Denis, l'un des départements les plus pauvres de France. Une banlieue où il a grandi et où il se sent utile auprès d'une population précaire et d'immigrés que certains politiciens voudraient renvoyer chez eux, même malades. Lui, il les soigne grâce à l'engagement de médecins étrangers, car rares sont les Français qui ont envie de venir travailler ici : trop de pauvreté, trop de délinquance, trop de risques. On l'accuse d'être une grande gueule ? Mais diriger un service d'urgences nécessite d'en être une, même si cette réputation l'a souvent desservi. L'organisation de l'hôpital est devenue trop dysfonctionnelle, il faut être capable de taper du poing sur la table pour obtenir de quoi soigner ses malades, ou simplement leur trouver un lit. C'est une vision sans concession de l'hôpital que livre Mathias Wargon. Amoureux de ce chef-d'œuvre en péril, il offre de nombreuses pistes pour le réformer au sein du système de santé, afin que nous puissions le transmettre aux générations futures.
Hospitals, Public --- France --- Emergency Service, Hospital
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