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Les églises se révèlent être de remarquables édifices monumentaux du Moyen Âge car elles ont subi les modifications structurelles et ornementales grâce à l'évolution de l'image et du culte de Dieu. Elles retracent les grandes périodes de l'histoire. La prise de conscience de l'importance du tissu urbain qui les entoure pendant l'ère industrielle a créé une mise en abyme du patrimoine : l'église insérée dans la ville se comprend comme le patrimoine historique inséré dans le patrimoine urbain. Aujourd'hui, ces édifices religieux structurant le tissu urbain ont perdu leur signification et leur impact originel. Pour cause, certaines sont vétustes, et l'évolution culturelle et religieuse de la société semble les empêcher de trouver une place au sein même de la ville contemporaine, rendant leur avenir incertain. Or, le patrimoine historique urbain n'a d'intérêt que s'il dialogue avec la ville contemporaine qui l'abrite. Un édifice historique exemplaire ne peut pas être une simple toile de fond dans un paysage. Les acteurs du terrain doivent pouvoir se l'approprier afin qu'il redevienne un monument qui participe à la ville. Pour pallier à ces problématiques, les propriétaires de ces églises se sont peu à peu se libérés du culte de conservation stricte envers ces bâtiments pour les inscrire dans un monde et un tissu contemporain dévoilé par les révolutionnaires. Ainsi, certaines d'entre-elles se voient détruites, reconstruites ou encore réhabilitées pour répondre à nos besoins. Ces solutions paraissent cependant paradoxales, pourquoi détruire ou réhabiliter des églises quand dans le même temps, la société en exige de nouvelles ? Quels sont les impacts de ces modifications au sein du tissu urbain qui s'est créé et développé grâce à ces édifices ?
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Pour ce travail de fin d’études, je me suis attardé sur la Dendre et son bassin versant afin de comprendre pourquoi, à l’heure actuelle, elle présente peu d’intérêt pour les Athois. Je me suis posé la question de savoir ce que je pourrais faire, comme futur architecte, pour apporter un début de solution. J’ai mis en place un scénario qui permet de relier Ath à son territoire en réhabilitant la Dendre comme moyen de communication en créant de nouveaux aménagements. Je suis d’abord parti à la découverte du territoire des trois Dendre. J’y ai trouvé des produits régionaux, issus de l’industrie agro-alimentaire, de l’élevage, du maraichage et autres qui pouvaient être amenés à Ath grâce à des batelets, au départ de quais d’embarquement construits à cet effet. Dans Ath, ces productions variées arrivent dans une halle que j’implante le long du canal à sa jonction avec le chemin de fer. Cet endroit est à la charnière de la ville historique et de la ville diffuse et est fragmenté par manque d’urbanisation. Une étude comparative de 4 villes situées sur la Dendre m’a montré qu’elles s’étaient développées grâce à la protection de l’eau et du commerce fluvial mais qu’elles avaient toujours été isolées de leur territoire à cause de leurs remparts. J’ai choisi de construire deux autres bâtiments en parallèle à la halle, un du côté de la ville historique et le 2ème du côté de la ville diffuse. Avec la halle, ils vont servir de support à une passerelle pour piétons et vélos qui va, elle aussi, permettre de relier la ville à son territoire.
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En quoi les problématiques d’eau de la vallée peuventelles apporter une plus-value spatiale au quotidien des riverains? Aujourd’hui, les nombreux curages, dédoublements, arasements de végétation, bétonnage des berges, etc… ne suffisent plus à contenir les montées d’eau spontanées du rieu de Barges. L’homme semble commencer à comprendre que « se protéger de l’eau » ne se traduit pas uniquement par la « domestiquer ». Par une approche spatiale, il est pourtant possible d’imaginer l’inondation comme opportunité de projet de territoire, avec pour ambition non plus seulement le contrôle de l’eau, mais l’amélioration de la qualité de vie des riverains, le développement d’une biodiversité, la restructuration d’un paysage, et peut-être même la création de richesses économiques. En s’appuyant sur une étude analytique de la géomorphologie du bassin versant, différents scénarios ont été envisagés, discutées et comparées, cherchant à se croiser pour s’optimiser. Penser un cours d’eau c’est penser l’intégralité de son territoire et donc des activités qu’il supporte et permet. En tant que ressource commune par delà les périmètres administratifs et institutionnels, l’eau bénéficie intrinsèquement de potentiels de connexions écologiques, fonctionnelles et sociales. Nous verrons comment cette épaisseur peut faire émerger de nouvelles structures spatiales et écosystemiques, point de départ de nouvelles pratiques et modes de vie à expérimenter.
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C'est dans un contexte d'étalement urbain et de densification des villes, où l'espace disponible se fait rare que la question de la reconversion du patrimoine bâti est plus que jamais d'actualité. A noter également que les dynamiques actuelles de rénovations urbaines et de plans de requalifica¬tions des espaces publics, sont une opportunité afin de marquer les forces d'un projet architectural composé à partir d'un lieu de mémoire. Ce sont ces notions de patrimoine et de recon¬version qui font l'objet de ce travail de fin d'études ; en ciblant un terrain d'étude bien spécifique qui est celui du patrimoine militaire : Les citadelles. La citadelle étant un site de mémoire, un lieu vécu, l'enjeu est de découvrir comment appréhender son rapport au paysage lorsque nous nous déplaçons : Comment pouvons-nous en perce¬voir le sens dans sa globalité? Le projet a pris forme à partir d'un parcours déterminé par le tracé des remparts. Il nous renforce la lisibilité de l'ensemble du site fortifié. Il fonc¬tionne comme une sorte de réhabilita¬tion, d'un point de vue historique, du chemin de ronde de la citadelle, tout en se superposant aux circulations des galeries souterraines. Cette nouvelle organisation détermine la manière dont on circule au sein de la citadelle. Ce nouveau cheminement propose de mettre en évidence les richesses d'un lieu exceptionnel, tout en redonnant du sens à un site for¬tifié. Il s'agit d'une mise en relation entre l'accessibilité du site et ce qui fait force de lieu, dans le cadre d'une réflexion sur l'avenir de la citadelle. Là où mes premières recherches de travail consistaient à la reconversion globale du site par un programme déterminé, l'évolution de ma réflexion a tendu vers un projet qui consiste à pérenniser une intervention à l'échelle du site, une intervention sur le court terme, qui guidera les futures inter¬ventions du site à plus long terme. Il s'agit d'une structure qui permettra d'articuler les différentes interven¬tions futures en les fédérant autour de cette nouvelle interface qui est main¬tenant proposée. En proposant un élément structurant peu invasif mais renforçant l'identité du lieu permettant diverses possibi¬lités d'aménagement du site c'est, en quelque sorte, l'aborder dans une démarche de développement durable, au sens littéral, sur l'organisation spa¬tiale de la citadelle : Une démarche prospective sur l'avenir du site qui, comme depuis son origine continuera d'évoluer.
Fort --- Patrimoine --- Patrimoine architectural --- Bois --- Rénovation architecturale --- Rénovation urbaine
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