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Le film est conçu comme une véritable fresque épique et historique qui tend à démontrer la transformation radicale des environnements naturels et humains du Katanga et du Kasai grâce à la pénétration européenne et à la modernité qu’elle véhicule. En retraçant les différentes expéditions qui ont contribué à la découverte de ces territoires quasi « vierges » et d’accès difficile, la fondation de l’Etat Indépendant du Congo en 1885 permet de former et de consolider les frontières du nouvel Etat. Sur base de témoignages des premiers arrivants belges (Le Marinel, Delcommune, Stairs, Bia et Francqui) qu’il cite longuement, le commentaire sous-entend que cette découverte, par ces derniers, de la terre, des hommes et des éléments de ces régions arides, a ouvert ce monde secret et étrange à la civilisation et au progrès. Ainsi, celle du cuivre apporte la renaissance au Katanga où ce métal est déjà connu et travaillé par la confrérie des fondeurs de cuivre et utilisé dans le commerce ou dans l’artisanat. Retournant sans cesse à la pénétration occidentale dans ces régions, leitmotiv de cette première partie du film, l’aspect visionnaire de ces explorateurs est mis en avant pour argumenter le fait que l’exploitation des richesses congolaises n’est pas due à une volonté politique préalablement organisée mais plutôt le fait d’un hasard calculé et ressenti sur place. En montrant de lentes séquences de trombes de pionniers belges, le commentaire met également en exergue le fait que ces expéditions n’étaient pas dénuées de risques et que le décès de nombreux jeunes hommes qui on « sacrifié » leur vie pour « la civilisation » est une preuve flagrante des objectifs louables qui nourrissaient leurs actions sur le terrain. D’autant plus que celles-ci apportaient la pacification auprès de populations « cruelles », bien qu’elles le fussent à cause d’un « passé précaire et sanglant». Les Blancs ont dû gagner leur confiance, après que leur arrivée ait provoqué le vide et la fuite. Mais ce passé est révolu et le présent est tourné vers un autre monde : les jalons une fois posés, l’industrialisation est alors en marche, grâce aux transports (chemins de fer, ports, automobiles, avions). Ainsi, des «véhicules nouveaux» sont conduits par des «hommes nouveaux», trait d’union entre des populations anciennement divisées. Aujourd’hui, les hommes affluent de toutes parts pour mener une «vie meilleure » dans ces régions « neuves ». Sur l’exemple de la famille Kalombo, le cinéaste présente alors le phénomène de l’émigration vers le Katanga : nouvel emploi, nouveau logement, nouveaux amis et nouveaux couples se forment. Les familles se réunissent, sur fond d’extraction et de traitement de métal précieux, pour former les générations de demain : un enfant nait, argument pour présenter les actions relatives à la prévoyance enfantine et aux stades de l’éducation des garçons et des filles, destinés à devenir, à leur tour, les modèles des générations futures
Colonie --- Cinéma --- Sources --- Kasaï --- Katanga --- Cité indigène --- Cuivre --- Diamant --- Industrie --- Éducation --- Élites --- Exploration --- Histoire --- Main d'œuvre --- Transport --- Vie traditionnelle --- Ville --- Congo belge
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