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Ce travail étudie les pertes migratoires vécues tant par le migrant et sa famille dans le pays d'accueil que par sa famille d'origine. Il est dédié à l'immigration libanaise. L'hypothèse de départ est qu'il existe un lien entre la cohérence de la narration et l'élaboration des pertes. Pour cela, 6 familles ont été rencontrées : en Belgique, 3 familles mixtes, composées du père libanais, de la mère belge et de leurs enfants et au Liban, les 3 familles d'origine. Une première rencontre était consacrée à l'histoire de la famille, notamment à l'aide du génogramme. Lors de la seconde, un blason familial était établi et un questionnaire leur était soumis. Ce dernier reprenait 5 thématiques : les pertes, les ressources lors de l'immigration, les gains, les communications et la vision du futur. Ces entretiens se sont déroulés en français - pour la Belgique, en libanais - au Liban. Ce mémoire se divise en 5 grandes parties : théorique, empirique, analyse clinique, analyse quantitative réalisée à l'aide du logiciel Alceste et enfin discussion. Celle-ci montre que l'hypothèse de départ est vérifiée mais que l'élaboration des pertes est beaucoup plus avancée pour l'immigrant que pour sa famille d'origine.

Immigration --- Deuil --- Analyse de contenu --- Autobiographie