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De part ma profession d’infirmier au sein d’un service de cardiologie et de médecine interne aux Cliniques universitaires St-Luc, je me trouve régulièrement au chevet de personnes de nationalité étrangère ayant de surcroît atteint un âge avancé. Le contact, la communication, la compréhension de la langue, la présence dans un milieu inconnu, leur culture, leur pathologie spécifique, etc. sont autant de difficultés que ces sujets affrontent parfois, dans notre société en général et dans le monde hospitalier en particulier.
Certes, dans notre pays, de par sa politique d’ouverture et d’accueil aux étrangers d’une part et de par ses fonctions de capitale de la C.E.E., de centre important des affaires et de nœud névralgique de l’OTAN d’autre part est devenu au cours de cette deuxième partie du 20ème siècle, une communauté de vie de plus en plus multiculturelle et multiraciale. Il en résulte donc une présence de plus en plus intensive d’une population étrangère principalement dans l’agglomération de Bruxelles.
Parallèlement à ce constat général, la politique volontariste et délibérée d’ouverture des frontières aux citoyens de l’Europe-Unie, la charte, maintes fois amendée, des droits de l’homme et du citoyen adaptée au cadre européen, génèrent naturellement et progresssivement un double monde de l’étranger. Celui de l’européen, qui acquis pratiquement les mêmes droits civils, politiques, économiques et sociaux que les autochtones et celui des « non-C.E.E. » pour lesquels les avancées progressives des droits restent encore limitées.
Autre preuve de cette importance de la population étrangère, en plus des 4 cultes officiellement reconnus en Belgique (catholique, protestant, juif et musulman) aux Cliniques universitaires St-Luc, les représentants des confessions orthodoxe, anglicane et laïque y sont à présents ou appelables en permanence, venant ainsi confronter le caractère multiculturel et confessionnel de notre société dans le domaine particulier de la santé. Par ailleurs, si la notion d’assistance médicale et médico-sociale aux populations défavorisées a évoluée au cours des siècles, la problématique des étrangers, surtout âgés, dans une agglomération comme Bruxelles suscite de nombreuses questions encore peu abordées en ce début du 21ème siècle.
Répondre à pareil objectif implique :
- d’abord, dans une première partie, essentiellement théorique, de mieux cerner les concepts généraux
de l’étranger (histoire, évolution longitudinale quantitative, distribution par nationalité dans chaque région nationale) ; de leur morbidité spécifique
- ensuite, dans une deuxième étape, à caractère méthodologique, d’efforcer de préciser
le sujet d’observation ; les méthodes utilisées, étant donné la complexité des deux concepts énoncés plus haut.
- une analyse plus qualitative des dires de patients en séjours répétés aux Cliniques universitaires Saint-Luc, permettra de comparer meurs points de vue quant aux divers problèmes comme l’accueil et l’encadrement psycho-social assurés dans des situations de maladies avec celles relevées dans la littérature. Tel sera l’objectif de cette troisième approche.
- dans une ultime et quatrième démarche, plus conceptuelle d’abord et plus prospective ensuite, pourra être formulé l’une ou l’autre interrogation impliquant la nécessité d’un savoir-être général et à acquérir pour garantir un savoir-faire spécifique en faveur de cette strate de population étrangère, bruxelloise âgée, non C.E.E., en augmentation lente et progressive en ce début de 21ème siècle. Les doubles démarches terminales conceptuelles comme prospectives seront à envisager comme des actions exploratoires à des études et actions, plus qualitatives et quantitatives à mener sur des champs d’observation plus vastes.
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