Listing 1 - 4 of 4 |
Sort by
|
Choose an application
La littérature, une vieille douairière défraîchie… Le style, un concept flou et fumeux… La stylistique, une discipline desséchée et desséchante… L’auteur de La Modification, un séide du Nouveau Roman, un prosélyte de l’écriture pour l’écriture… Tous ces préjugés, Stéphane Gallon les met à bas en montrant que Michel Butor, dans son deuxième roman, L’Emploi du temps, s’interroge sur la crise morale de l’après-guerre et en arrive à la conclusion que notre relation au temps en est une des causes fondamentales. S’appuyant alors sur les pensées de Kierkegaard, Bergson et Heidegger, il invite à substituer au temps linéaire de la tradition un temps moins anxiogène, un temps correspondant mieux à ce que nous percevons du réel, un temps riche de promesses et d’avenir. Cet essai est aussi l’occasion de tester de nouveaux outils d’analyse, les faiscsèmes, les existentiaux et les schèmes matriciels, outils qui tendent à montrer que le style, loin d’être, selon le mot de Hugo, « émail sur la dent », est au contraire un moyen de dépasser les limites du langage, un moyen de mieux appréhender le réel et donc, n’en déplaise à ceux qui ne voient plus dans la littérature que verbiage et nombrilisme, une voie privilégiée pour « changer la vie ».
Literary Theory & Criticism --- herméneutique --- labyrinthe --- stratification --- existentialisme --- temps
Choose an application
Stéphane Gallon étudie comment Michel Butor, dans son deuxième roman L’Emploi du temps, s’interroge sur la crise morale de l’après-guerre et arrive à la conclusion que notre relation au temps en est une des causes fondamentales. Cet essai est aussi l’occasion de tester de nouveaux outils d’analyse, les faiscsèmes, les existentiaux et les schèmes matriciels, outils qui tendent à montrer que le style, loin d’être, selon le mot de Hugo, « émail sur la dent », est au contraire un moyen de dépasser les limites du langage.
Choose an application
Si la parole est actualisation de la langue par la singularité énonciative, de nombreuses études montrent combien l’expression singulière est en réalité constituée de séquences préétablies et une mise en perspective synchronique et/ou diachronique oblige dans bien des cas à relativiser la singularité de faits saillants parce qu’isolés et pris ponctuellement. Le singulier vient alors s’inscrire dans une série langagière d’abord insoupçonnée, et cette inscription autant que le fait en lui-même permettent de lui donner une valeur stylistique, valeur elle-même variable précisément en fonction des contextes que la mise en série permettra d’établir. Il s’agira donc de réfléchir à la fois à la constitution locale et globale de tout fait/effet discursif : fait singulier, fait générique, en passant par le fait de langue daté, le fait de langue d’un groupe restreint, etc., comment les faits de langue deviennent-ils des effets de style et à quel niveau ? Ce second colloque de l’Association internationale de stylistique s’est efforcé de maintenir dans son champ d’investigation non seulement le fait, en tant que résultat textuel, mais encore le fait en tant que processus de production et d’interprétation. Il s’attaque à des questions aussi centrales que : – Pourquoi et comment peut-on délimiter des faits au sens d’éléments repérables, isolables et descriptibles en soi ? – Pourquoi et comment un « fait » ou un faisceau de faits a-t-il une valeur assignable ? – Peut-on élaborer une périodisation littéraire à partir de l’histoire des valeurs des « faits » ? – Comment lier un fait de langue et un effet de style ? – Comment enseigner les faits de langue, les effets de style ?
Choose an application
Bergson, Henri --- Critique et interprétation. --- Et les écrivains. --- Critique et interprétation. --- Et les écrivains.
Listing 1 - 4 of 4 |
Sort by
|