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Le présent ouvrage propose une étude historique et critique d'une des questions les plus importantes de la philosophie contemporaine et des sciences humaines : qu'est-ce que signifier veut dire ? L'auteur envisage la théorie de la signification dans l'ensemble du corpus husserlien et prend en compte ces différents aspects (discours scientifique et théorique, langage ordinaire). En inscrivant la théorie husserlienne dans son contexte historique (psychologie de Brentano, logique de Bolzano), ce travail s'attache ainsi à éclairer d'un jour nouveau un moment clé de l'histoire de la philosophie. Pour Husserl, la signification n'est ni un acte immanent de la conscience, ni l'objet - réel, fictif ou idéal - auquel il se rapporte, mais une objectité catégoriale : une espèce d'objet intentionnel. C'est à partir d'une réflexion sur le mode d'être de l'objet intentionnel que la phénoménologie de Husserl a pu dévoiler le statut ontologique de la signification qui avait échappé aux théories psychologiques et référentielles.
Husserl, Edmund --- Meaning (Philosophy) --- Signification (Philosophie) --- Husserl, Edmund, --- Phenomenology --- Signification (Logic) --- Signification (philosophie) --- Husserl, Edmund, - 1859-1938
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Le transhumanisme entend utiliser les technologies les plus sophistiquées pour augmenter les capacités humaines et repousser les limites naturelles. Cet avènement d’un homme nouveau, amélioré, auquel le décryptage du génome humain donne un élan sans précédent, soulève cependant bien des questions. Alors que les libéraux entrevoient déjà pour l’espèce humaine la perspective d’une évolution enfin contrôlée, le courant (bio)conservateur craint le retour d’un nouvel eugénisme. Une évaluation morale de cette nouvelle anthroptechnie matérielle est donc plus que jamais nécessaire. Car ce qui est en jeu, c’est non seulement le droit de disposer librement de son corps comme puissance indéfiniment extensible (ainsi que le prédisait Condorcet), mais aussi la possibilité inédite de reconfigurer le substrat génétique de l’enfant à naître en tant que matériau vivant indéfiniment malléable (comme le redoute Michael J. Sandel). C’est pourquoi, dans une éthique libérale soucieuse de concilier les libertés individuelles, la question du corps propre, envisagée selon le principe d’autonomie, et celle du corps d’autrui, auquel doit s’appliquer le principe de non-nuisance, appellent chacune un traitement spécifique.
Transhumanisme. --- Humanité. --- Innovations technologiques. --- Philosophie --- Manuels d'enseignement --- Vingt et unième siècle. --- Transhumanism --- Humanity --- Technological innovations --- Philosophy --- Transhumanism. --- Philosophical anthropology. --- Moral and ethical aspects. --- Philosophy - Textbooks
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Nous disons que les signes linguistiques et autres symboles ont une signification ou un sens. Mais en quoi cette signification, qu’il ne faut pas confondre avec les signes qui lui servent de support sensible, consiste-t-elle précisément ? Est-ce un contenu de conscience subjectif, une unité logique idéale ou une valeur linguistique instituée ? Cet ouvrage aborde la question du statut ontologique de la signification dans une perspective historique et critique et un souci pédagogique. La présentation et la discussion des différentes théories - psychologique, logique et linguistique - de la signification qui jalonnent l’histoire de la pensée, d’Aristote à la linguistique moderne, constituent une introduction générale à la philosophie du langage et - à certains égards - de la logique. À ce titre, cette synthèse s’adresse à tous ceux qui s’interrogent sur le langage humain et son pouvoir de signifier.
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Ce numéro s'ouvre sur la présentation et la traduction, par Guillaume Fagniez, de la conférence de Heidegger prononcée à Constance en novembre 1934 (juste après la période du Rectorat) sous le titre "Situation présente et tâche future de la philosophie allemande". A partir de la question de l'essence de la philosophie, Heidegger déploie les trois questions de l'histoire, de la vérité et de la langue. Dans quelle mesure peut-on dire que le Dasein est historial, et sur le fondement de quel rapport de l'histoire au temps ? Si l'homme est historial parce qu'il est dans la vérité, que signifie le fait même d'être dans la vérité, et implique-t-il une subjectivation de la vérité ? Enfin, si le fondement de la possibilité de l'histoire réside dans la langue, qu'est-ce que cette dernière, si elle ne se réduit pas à l'expression de nos vécus ou jugements ? La conférence de Constance livre ainsi un aperçu exceptionnel sur le mouvement qui conduit la pensée heideggérienne de l'"ontologie fondamentale" à l'"histoire de l'être". Le numéro se poursuit avec trois études consacrées à la pensée du fondateur de la phénoménologie. Dans "Husserl et le mythe des objets", Robert Brisart met en question la célèbre lecture frégéenne de Husserl proposée par D Follesdal. Pour Husserl, l'objet n'est en effet accessible qu'à partir de sa visée par le moyen d'un sens noématique. Or, si le noème husserlien s'apparente bien à la notion frégéenne de sens, il n'en va pas ainsi pour la référence : alors que l'objet est pour Frege un en soi objectif situé hors de la conscience et de toute dimension sémantique, l'identité de l'objet est pour Husserl "intensionnelle", atteinte par une synthèse de la conscience. Bien qu'il se soit libéré du mythe du donné, Husserl serait ainsi demeuré prisonnier d'un mythe du sens. Dans "La question de la signification des propositions subjectives chez le premier Husserl", Alain Gallerand s'interroge sur le statut de ces dernières - négligées dans la tradition logique au motif qu'elles n'ont pas de valeur de vérité, et problématiques au sein de la position des Recherches logiques : vu que Husserl tient les significations pour des unités idéales par opposition à la multiplicité des actes de conscience, comment peut-il rendre compte de telles propositions, dont la signification semble intimement liée à la vie psychique ? Les concepts noétique et noématique de Bedeutung, le paradigme du jugement et de l'énoncé s'appliquent-ils à toutes les propositions - y compris celles qui ont trait aux phénomènes affectifs ? Enfin, dans "Le plaisir dans la phénoménologie de Husserl", Samuel Le Quitte s'interroge sur une notion apparemment absente de cette dernière, puisque sur son versant pratique, elle ne cesse de s'élever contre le scepticisme moral, dont l'hédonisme est l'un des représentants éminents. Cette critique de l'hédonisme signifie-t-elle ipso facto une récusation du plaisir en général et en tant que tel ? La position de Husserl à l'égard de l'hédonisme résume-t-elle sa conception générale du plaisir ? Cette dernière n'est-elle pas plus complexe qu'il n'y paraît ?
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