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Les années 1870 voient, en France, l'invention du service public au sens où nous l'entendons aujourd'hui. Les républicains au pouvoir assignent à l'État de nouvelles missions - éducatives, culturelles, sociales - qui visent à répondre aux besoins inédits d'une société confrontée à l'industrialisation mais aussi à ancrer la République dans un pays où l'Église catholique maintient son influence à travers ses activités scolaires et charitables. La République consacre ainsi la prétention de l'État à incarner et mettre en œuvre l'intérêt général.
Public utilities --- Law and legislation --- France --- History
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Dès les années 1870, les fondateurs de la République entendent consacrer la prétention de l'État à incarner et à mettre en œuvre l’intérêt général. Ils ont ainsi inscrit à leur programme le développement de services publics nombreux et accessibles. Mais, dans un contexte où les ressources fiscales sont limitées, les républicains au pouvoir ne peuvent, ni souvent ne souhaitent, se passer des services que les organisations non lucratives, religieuses ou non, rendent à la collectivité. S’ils confient en partie à l’initiative privée la réalisation de leurs projets sociaux, culturels et éducatifs, ils espèrent l’encadrer en la labellisant d’« utilité publique ».L’étude des archives du Conseil d’État, maître d’œuvre de cette procédure d’accréditation, permet de restituer la vitalité et la diversité du monde associatif au tournant des XIXe et XXe siècles. Il donne surtout à voir une image plus contrastée de la IIIe République, qui a su remanier les frontières entre le public et le privé, offrant au second une place inédite, tout en consolidant l’État.
Public interest --- Nonprofit organizations --- Associations, institutions, etc. --- Public interest law --- France
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Intellectual life --- Ideology --- Political sociology --- History --- Idées politiques --- Sociologie et politique --- Sciences sociales et histoire --- Histoire --- Sciences sociales et histoire. --- Histoire. --- Intellectual life - History - Congresses --- Ideology - History - Congresses --- Political sociology - History - Congresses --- Idées politiques
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Republicanism --- Bonapartism --- Peasants --- Peasantry --- Agricultural laborers --- Rural population --- Marks (Medieval land tenure) --- Villeinage --- Imperialism --- Political science --- History --- Political aspects --- Paysannerie --- Socialisation politique --- Suffrage universel --- Républicanisme --- Bonapartisme --- Sociologie électorale --- Activité politique --- France --- 19e siècle
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Entre les républicains et les populations rurales, peu enclines à endosser le rôle qu'ils avaient écrit pour elles, les relations ont d'abord été difficiles. Comment les républicains pouvaient-ils admettre que la majorité du peuple français préférât l'Empire à la République ? Face à l'inconcevable, il leur a pourtant fallu amender leurs conceptions et infléchir leurs positions ; en somme se rallier à la paysannerie pour pouvoir enfin la rallier à la République. Plutôt que de concrétiser un idéal resté inchangé depuis 1848, le régime instauré dans les années 1870-1880 émergea donc lentement des disputes provoquées par les renoncements et les compromis. Ce livre montre que les républicains ont interprété leurs échecs électoraux en des termes qui rappellent étrangement la façon dont sont aujourd'hui présentées les difficultés du modèle républicain français. L'enjeu portait alors sur l'électorat rural, largement majoritaire, que le suffrage universel masculin de 1848 avait fait maître du destin politique de la France et qui s'était depuis constamment prononcé dans les urnes contre le projet républicain, suscitant des débats dont les effets se font encore sentir de nos jours. C'est ce long travail, souvent conflictuel, de reformulation et de réinvention de la République qui est analysé ici dans cet ouvrage novateur.
Republicanism --- Bonapartism --- Peasants --- Regions & Countries - Europe --- History & Archaeology --- France --- History --- History --- Political aspects
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Le xixe siècle passe pour le siècle de l’histoire, de sociétés modernes hantées par leurs productions tant matérielles que culturelles, s’arrachant par le travail, la technique et la science aux contraintes de la nature. Notre ouvrage propose de montrer, à l’inverse, que les pensées sociales de la période ont entretenu d’étroits rapports avec le concept, diversement élaboré, de nature. Le socialisme est un terrain fécond pour déployer une telle relecture tant il semble éclairer – dans ses nombreuses variantes – les modalités par lesquelles la nature est appréhendée comme un moyen de penser non seulement la consistance du social mais aussi les manières d’intervenir sur lui et de le transformer.
Sociology --- Europe --- France --- société --- naturalisme --- pensée sociale
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