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Paris est une ville de rez-de-chaussée, de Haussmann à la Zac du XXIe siècle, en passant par les grandes résidences collectives des années 1970. Une diversité de typologies et de formes, majoritairement inscrites dans l’alignement de la rue, ont permis de maintenir une occupation diversifiée des rez-de-chaussée et d’en faire un espace actif de la ville. Le rez-de-chaussée et les activités économiques qui s’y glissent, relèvent autant du public que du privé. En effet, le niveau 0 n’engendre que peu d’usages privés, bien qu’il soit constitué d’îlots plutôt étanches et protégés. À l’inverse de villes comme Berlin ou Copenhague, où il existe une culture du privé partagée, rares sont les rez-de-chaussée parisiens investis de la sorte. Il existe une réelle séparation entre les niveaux supérieurs, occupés par des individus, et le niveau de la rue, qui appartient à la ville. Le rez-de-chaussée est donc bien pour Paris une question “d’intérêt public” et les quelques 260 000 locaux qui y logent doivent contribuer à produire une valeur ajoutée à l’environnement urbain..."
Ground floors --- Stores, Retail --- Streets --- Public spaces --- Show windows --- Rez-de-chaussée --- Magasins --- Rues --- Espaces publics --- Vitrines --- Exhibitions --- History --- Expositions --- Histoire --- Boutique --- Restaurant --- Rez-de-chaussée --- Exhibitions.
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Les appartements de deux pièces représentent près d'un tiers de l'offre de logements à Paris (31, 8%) car ils peuvent accueillir des profils nombreux : couples, jeunes retraités, célibataires, familles monoparentales, primo-accédant, colocataires, étudiants, travailleurs free-lance ou pendulaires, ... Pourtant leurs plans, leurs surfaces et leurs aménagements ne répondent pas à la diversité des usages de celles et ceux qui les habitent. Partant de ce double constat Susanne Eliasson et Anthony Jammes, fondateurs de l'agence GRAU, interrogent cette typologie à l'aune des enjeux contemporains. Dans un vocabulaire simple et des dessins aux traits, leur étude, menée dans la cadre de la plateforme de recherche FAIRE, se fonde sur l'analyse du parc ancien et neuf parisien. Elle s'appuie également sur différents entretiens menés avec des maitres d'ouvrages publics et privés. Afin que ces logements offrent les qualités domestiques d'un grand appartement, les architectes réinterrogent leur surface, leur forme optimum au regard des prix au mètre carré et des besoins des futurs habitants. Ils cherchent des optimisations pour des espaces plus ouverts et plus flexibles et explorent les possibles révélés notamment par l'externalisation de certaines contraintes. Leurs propositions ouvrent alors de nouvelles perpectives et démontrent au travers de scénarios de vie le potentiel du deux pièces à accueillir de multiples façons d'habiter et la nécessité de son évolution. Pour Susanne Eliasson et Anthony Jammes, cette étude "n'est pas une célébration du 2 pièces comme petite surface mais c'est une célébration de la ville. Dans un contexte de crise sanitaire et plus généralement de crise climatique, on a besoin de vivre demain les uns avec les autres. La réponse se trouve pour nous dans la ville et toutes les opportunités qu'elle offre aux gens de tous les âges. Un 2 pièces offre un mode de vie plus ouvert, une flexibilité, une grande liberté dans son logement et ensuite des opportunités de rencontre et de lien social dans le commun"
Appartements. --- Logement. --- Paris (France ; agglomération) --- Distribution des pièces du logement --- Appartement --- Perception de l'espace --- Paris --- Organisation de l'espace intérieur
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