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Ce documentaire est essentiellement consacré à la navigation fluviale développée sur le fleuve Congo entre Léopoldville et Stanleyville. Les images s’ouvrent sur des vues aériennes du port de Léopoldville : les quais, les hangars, les grues, des bateaux de types très différents, à fond plat, des remorqueurs, des barges, des chalands. Ces premières images soulignent le développement de l’activité fluviale. La caméra, posée sur le bateau, poursuit sa remontée du fleuve, jusqu’à Stanleyville, en passant par le Stanley-Pool et Coquilhatville. Elle met l’accent sur les divers aspects de la vie du fleuve et de ses habitants anciens ou plus récents. L’on y voit ainsi défiler les différents paysages lacustres, des villages, des villas européennes, des pirogues sur le fleuve, les signaux points de ravitaillement en bois en chauffage.Dans une optique didactique et de valorisation de l’entreprise coloniale, il s’agit de rappeler l’économie que génère le développement du commerce fluvial : coton, riz, cacao. Un des objectifs du film est de rassurer le public belge : du fait que les villes sont désenclavées elles deviennent par conséquent des lieux convoitables
Colonie --- Cinéma --- Sources --- Commerce --- Fleuve --- Infrastructure --- Navigation --- Port --- Transport --- Congo belge --- Léopoldville --- Stanleyville
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Comme le titre l'indique, ce court métrage est consacrée la «musique ethnique» des Mangbetu, population de l'Uele. Il complète le film Mangbetu que le cinéaste a déjà consacré à cette 'ethnie'.Avare en commentaires qui s'avéreraient ici inutiles, celui-ci se concentre sur une présentation des instruments de musique composant l'orchestre : tam-tam mâle, tam-tam femelle, tam-tam enfant, tam-tam portatif, tambours de tailles et formes variées, gongs en fer forgé, flûtes. Un fond sonorisé de «musiques ethniques» accompagne les images, présentant le son particulier de chacun des instruments qui sont ainsi passés en revue. En final, quelques belles (et trop courtes) scènes de danse masculine et féminine sont, de manière tout à fait inattendue, prises en plongée
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L’objectif de ce film consiste à rappeler le système de valeurs qui justifie la colonisation. Il commence par exposer l’histoire de la colonisation de l’Urundi : une carte permet de la situer sur le territoire. Ancienne colonie allemande, la capitale Kitega porte encore les traces des vestiges coloniaux du passé mêlés aux nouveaux. Les Allemands échouèrent à calmer les tensions locales. C’est l’occasion pour ce film de propagande de souligner les mérites des Belges « auxquels ce territoire a été confié en 1921 par la Société des Nations ». Ainsi le film montre-t-il des images du bâtiment militaire « la Redoute », des villas, des avenues et le marché au bétail. Au « cercle de Kitega » s’organise la vie sociale des Européens qui peuvent y rencontrer le Mwami Mwambutsa IV qui en est membre et s’y rend régulièrement. L’ensemble du film insiste sur les vertus de cet homme, « ce jeune souverain aux idées éclairées qui conduit lui-même sa voiture du dernier modèle », qui a adopté un mode de vue à l’occidental : il habite une demeure dans le style country, si éloigné de la « hutte primitive ». Il est présenté comme le symbole de l’évolution rapide et profonde des mœurs indigènes que le film s’évertue à énumérer tout en suivant le Mwami dans sa maison. Vêtu d’un costume deux pièces, il fume des cigarettes et dispose d’un mobilier « moderne » décoré d’objets « indigènes ». Un commentaire expose alors les structures sociales et politiques anciennes, en voie de démocratisation, et explique que le Mwami a visité l’Europe et la Belgique où il a pu voir « un pays d’ancienne civilisation au travail ». Le commentaire suivant s’attarde sur l’émancipation des femmes, qui pratiquent la vannerie et dont la beauté est comparable aux déesses antiques. De longues séquences sont enfin consacrées à une représentation des danseurs Intore, exhortés par leur maître de danse.
Colonie --- Cinéma --- Sources --- Élevage --- Danse --- Infrastructure routière --- Femme --- Modernité --- Pouvoir traditionnel --- Syncrétisme --- Tribalisme --- Vie sociale --- Belgique --- Ruanda-Urundi --- Kitega
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Appuyé par un commentaire sentimentaliste et mélancolique énoncé à la première personne (un Congolais qui revient sur un fleuve de son enfance), ce documentaire romanesque tente d’aborder le sens et la signification de certaines mélodies chantées sur le fleuve Congo. Le fleuve, au gré des séquences, est caractérisé de différentes manières : eau sublime où le commentateur retrouve « la simplicité biblique de la vie des premiers âges », décor immuable où se déroulent les rites et drames millénaires de l’homme, fleuve rendant hommage à la jeunesse et à la vie et, enfin, fleuve puissant et secourable portant des pirogues lourdement chargées. En filmant avec prouesse trois grandes pirogues Bangala et Basoko, le film est divisé en 4 séquences (3 longues et 1 courte) et suit les différents acteurs de performances, chantant, scandant le rythme avec leurs corps et leurs pagais, et vêtus de parures de cérémonies qui n’ont plus qu’une fonction symbolique : mise à l’écart des mauvais esprits, sacrifice de l’ennemi vaincu, union maritale. L’emphase du commentaire de Francis Bolen contraste avec les images magnifiquement tournées par l’opérateur François Rents
Colonie --- Cinéma --- Sources --- Congo, fleuve --- Chant --- Musique --- Rite --- Congo belge
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Le film commence par présenter l’explorateur allemand Herman von Wissmann qui découvrit la région du Kasai entre 1880 et 1883. Engagé en 1883 pour le compte de l’Association International Africaine (A.I.A.) et du roi Léopold II, son expédition était composée de sept compatriotes et permit aux Européens de déterminer le cours du fleuve Kasai et d’établir une station sur la Lulua, qui sera la future Luluabourg. Un long plan est consacré à la tombe de l’un des membres de manière à susciter un sentiment de regret et d’admiration pour ces explorateurs. Le film n’évoque pas les conséquences de cette expédition sur les sociétés locales mais met plutôt l’accent sur la mémoire de ceux qui ont « sacrifié » leur vie pour l’ouverture du continent à la « civilisation ». Après ce prélude présenté sur un mode pathétique, le film développe un discours élogieux du fait colonial en se concentrant sur la ville de Luluabourg. Ainsi le commentaire présente le cadre historique de ma ville qui est née du regroupement de la rive gauche et de la rive droite. Devenue la capitale du Kasai, elle se dote de toute l’infrastructure que nécessite une ville coloniale moderne : hôpitaux et habitations pour « Blancs » et pour « Noirs », gare, château d’eau, banque, liaison aérienne par la Sabena etc. C’est à l’exploitation du diamant que la ville connaît une expansion rapide ; le commentaire souligne d’ailleurs que cette industrie extractive fait vivre 200 000 personnes
Colonie --- Cinéma --- Sources --- Diamant --- Exploration --- Infrastructure --- Industrie --- Santé --- Ville --- Belgique --- Kasaï --- Luluabourg
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Le cinéaste s’attache dans ce film à présenter une série d’instruments de musique originaires d’Afrique centrale dans un double objectif : sauver quelques vestiges de cet art musical en en fixant d’authentiques aspects visuels et sonores, et attirer l’attention du grand public, en même temps que celle des artistes et des ethnologues sur l’importance de ses richesses et l’urgence de leur reproduction. Tel un document objectif, il est construit sur base d’une succession de séquences consacrées à un type d’instrument, à sn maniement, à sa musique propre et à la signification mythique qui s’en dégage. Chaque séquence est elle-même précédée d’un court commentaire développé sur une représentation de la statuaire africaine qui relève du même mythe. Les séquences sont, pour la plupart, très brèves : il ne s’agit donc pas d’un document d’ethnographie musicale (les ethnies concernées ne sont pas nommées) mais plutôt d’un échantillonnage sonore. Sont ainsi présentés les tambourinaires de l’Urundi, le likembe (petit piano « portatif ») ; le zeze (petit à cordes et à calebasse) ; la harpe et les chants qui l’accompagnent (chant individuel et triste, chant communautaire et festif) ; les trompes les xylophones-jumeaux (Modali et Moissi) ; le xylophone en demi-lune et les flûtes. Le film se termine par une séquence de danse et de chants avec tam-tams exécutés par les Kuba
Colonie --- Cinéma --- Sources --- Art --- Chant --- Danse --- Ethnographie --- Instrument --- Musique --- Belgique --- Rwanda - Ruanda --- Burundi - Urundi
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Sur fond de musique quasi militaire, le commentaire explique d'emblée ce qui fait du Katanga le symbole, au sens propre comme figuré, de « richesse prodigieuse ». Telles les termitières géantes qui se dressent dans la savane herbeuse, la cheminée d'usine de traitement du cuivre pointe vers le ciel, elle est le symbole de la ville qui en dépend. L'homme y a créé sa «propre termitière» dans laquelle la transformation du cuivre se poursuit nuit et jour, à l'image des actifs insectes. Les images ainsi fixées sur ces deux contrastes saisissants, et qui se rejoignent dans cette allégorie des richesses naturelles exploitées par le travail (des insectes et des hommes), sont une entrée en matière logique du thème du film car la ville est née pour et grâce à cette industrie, délaissant «forêt et huttes» pour une «cité modèle» conçue par le colonel Emile Wangermée.Montrant les diverses zones d'activités de la ville blanche (commerce et affaires, hôtels au centre, bâtiments officiels et monuments), le cinéaste quitte rapidement le centre «surpeuplé» pour filmer les belles maisons à l'européenne, construites dans les quartiers résidentiels des alentours et habitées exclusivement par les coloniaux. La piscine du Lido constitue un espace de loisirs très prisé par ces derniers et, à l'exception d'une petite «nounou » congolaise qui témoigne de la présence locale, rien ne laisse envisager que l'action se situe en Afrique. Néanmoins, les Congolais possèdent aussi leur propre espace de vie, la cité indigène, reliée à la ville blanche par de larges avenues bordées de magasins. Le commentaire laisse sous-entendre et voir la transformation progressive des goûts et des pratiques de la population autochtone, «dans le sillage des Blancs», tout en affirmant son attachement pour ses habitudes «ancestrales». Ainsi, le marché est l'exemple-type où les Congolais continuent à vivre entre eux, «en famille», avec des aspirations et des goûts identiques qui les singularisent. Pourtant la voie du «progrès» est à la porte, comme le démontre la femme qui se libère peu à peu de son statut d'« esclave » pour devenir compagne et associée de son mari, selon le modèle occidental, et contribuer ainsi à la stabilité du ménage. De même, l'on reconnaît l'ambition «légitime» du Congolais à devenir propriétaire, pratiquer un commerce ou un artisanat, et le film montre le soutien dont il dispose dans ses ambitions, notamment dans la construction de sa maison.Le documentaire se clôture sur les «rançons du progrès»; se faire prendre en portrait, aller au bar et au dancing, travestis en «ladies en gentlemen», écouter un orchestre de jazz... bref, toutes manifestations qui semblent, pour le réalisateur, dégénérées. La preuve en est le commentaire final qui mentionne, sur un ton (faussement?) nostalgique: «Les temps ont bien changé... mais où sont les tam-tams d'autrefois?», comme si l'ordre des places et des rôles attribués dans/par la hiérarchie coloniale devait rester immuable, sous peine de chaos...
Colonie --- Cinéma --- Sources --- Architecture --- Cité indigène --- Industrie minière --- Infrastructure --- Loisir --- Musique urbaine --- Rapport intercommunautaire --- Ségrégation --- Urbanisme --- Ville --- Congo belge --- Élisabethville
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Ce documentaire, partiellement reconstitué et mis en scène, aborde plusieurs aspects de la culture traditionnelle mangbetu, parmi lesquels l'organisation sociale et politique, l'habillement et la coiffure, la coutume de l'allongement de la boîte crânienne chez les jeunes enfants, la peinture corporelle, la musique et la danse. Les villages mangbetu, ordonnés autour d'une place centrale où se trouve le « Bamu », grande hutte de réunions et fêtes, sont enfouis dans les forêts aux arbres géants de l'Uele. En cas de différend ou de conflit, les notables d'un village s'adressent au chef qui, accompagné de son épouse, rend la justice. Vêtus de pagnes d'écorce battue, les Mangbetu déploient des trésors d'imagination dans la confection de leurs coiffures, particulièrement variées et élaborées chez les femmes. Ces dernières portent le negbe, sorte de petit bouclier en vannerie qui couvre en partie le bas des reins. Les chants des Mangbetu sont également très réputés : en marge des berceuses que les mamans entonnent pour endormir leurs enfants et des chants de portage, il existe nombre de chants qui célèbrent les exploits des ancêtres et les événements du passé, ainsi que des mélodies funèbres. Puisque seule la mort au combat semble naturelle aux Mangbetu, ceux-ci font appel à un oracle (mapingo) lorsqu'ils sont confrontés à n'importe quelle autre cause de décès. Cet oracle leur permet de déterminer si l'auteur présumé d'un «sortilège» est coupable ou non. La dernière partie du film traite du goût mangbetu pour la décoration : corporelle, puisque les femmes ont l'habitude de se peindre des motifs géométriques et stylisés sur le torse, mais aussi celle des habitations, dont les murs blanchis sont ornés, depuis des décennies, de symboles aux significations dont le commentaire indique qu'elles sont oubliées depuis longtemps. Le documentaire s'achève sur la musique et la danse, et plus particulièrement sur une exécution par les femmes de la communauté de la célèbre «danse des tabourets», réservée aux notables
Colonie --- Cinéma --- Sources --- Danse --- Chant --- Peinture --- Habillement --- Parure --- Coiffure --- Divination --- Pouvoir --- Congo belge --- Uele --- Mangbetu
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Précédé d’une courte introduction sur le Stanleyville moderne, ce documentaire est consacré aux Wagenia, peuple de pêcheurs vivant à proximité des Stanleyfalls.Aux vues générales du port, de l’aéroport, des villas, avenues et monument Stanley qui illustrent la ville coloniale, se superposent celles du port indigène qui abrite une flottille de pirogues et où vivent les Lokele.La caméra se porte ensuite sur le mode de vie traditionnel des Wagenia, organisés sur base d’une autorité coutumière : un groupe de notables règle les questions importantes du village. Leur activité principale est la pêche qu’ils pratiquent en posant d’énormes nasses dans les rapides du fleuve afin d’y capturer les poissons. L’œil du cinéaste se porte principalement sur l’impressionnant combat mené entre l’homme et les eaux puissantes, en pirogues d’abord, puis sur les échafaudages de perches et de traverses qu’ils construisent pour y coincer les nasses. A la beauté du geste que le cinéaste désire transmettre, s’ajoute l’admiration de ce dernier pur la force et l’adresse de la « fière race des Wagenia ». A travers ce film proche de l’ethnographie, Gérard De Boe s’inscrit dans une nouvelle tendance qui marque le cinéma colonial belge à partir des années 1950 et qui se caractérise par une reconnaissance des cultures africaines dans leurs spécificités propres
Colonie --- Cinéma --- Sources --- Wagenia --- Ethnographie --- Infrastructure --- Pêche --- Vie traditionnelle --- Ville --- Belgique --- Stanleyville
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Ce film, dont les commentaires ont été rédigés par des scientifiques de l'INEAC, illustre les activités (recherche fondamentale et recherche appliquée) réalisées dans le cadre de l'Institut National pour l'Étude Agronomique du Congo belge (INEAC, fondé en 1933) dont la mission principale était le perfectionnement de l'agriculture au Congo et au Ruanda-Urundi. Un des objectifs de l'INEAC était donc de contribuera l'amélioration de la «stabilité sociale» en veillant à l'alimentation des populations de ces régions, essentiellement rurales à cette époque. Dans l'ensemble du territoire colonial belge, des stations scientifiques et des laboratoires menaient des recherches ciblées en fonction des spécificités géographiques des zones concernées. L'ensemble de ces activités était coordonné au départ du Centre de Yangambi, en Province Orientale, où les résultats obtenus étaient centralisés pour l'établissement d'un inventaire botanique complet. Ce documentaire passe en revue détaillée les initiatives menées dans les différents secteurs et zones d'étude en matière d'amélioration des espèces cultivées (sélections et croisements) et de lutte contre les parasites et insectes. Parallèlement aux progrès tentés dans le domaine de l'agriculture, l'INEAC mettait également beaucoup en œuvre pour développer la pisciculture et dynamiser l'élevage (introduction de races importées, etc.). Enfin, l'INEAC participait à la création des coopératives agricoles au sein des populations rurales. Ce film, commandité par l'INEAC, fut présenté dans le cadre de l'Exposition Universelle de Bruxelles en 1958
Colonie --- Cinéma --- Sources --- Recherche appliquée --- Congo belge
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