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Book
Metastasio : il vero e pressunto : commedia in due tempi
Author:
Year: 1981 Publisher: Roma Bulzoni

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Book
L'arrischiata
Author:
Year: 1971 Publisher: Milano Rizzoli

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Book
Le film "Le guépard": une réalisation de Visconti
Authors: --- ---
Year: 1963 Publisher: Paris Julliard

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Book
Rocco e i suoi fratelli
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2011 Publisher: Place of publication unknown Rai Cinema

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Film
Le lit conjugal
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2022 Publisher: [Paris] : Tamasa Diffusion,

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Abstract

Alfonso, la quarantaine, épouse Regina, une jeune fille catholique et vierge afin de l’initier au devoir conjugal selon ses désirs. Mais Regina va vite s’avérer insatiable et l’épuiser jusqu’à ce qu’elle soit fécondée, tout comme la reine des abeilles… Après avoir tourné quatre films en Espagne, Ferreri revenait en Italie pour un sketch (Les Femmes accusent, 1961), et surtout, ce Lit conjugal qui fit beaucoup pour sa gloire en lui conférant une aura de scandale qui culminera avec La grande Bouffe (1973). On comprend dès le synopsis que le cinéaste s’attaque à un sujet sulfureux: comment une femme épuise sexuellement son mari pour avoir un enfant et se débarrasse ensuite de lui, semblable à la reine des abeilles du titre original. De là date l’accusation récurrente de misogynie qui a poursuivi Ferreri tout au long de sa carrière et qui en brouille la vision. Pour mieux comprendre, il faut revoir d’autres films, comme Pipicacadodo (1980) ou Le futur est femme (1984): ce qui intéresse cet observateur attentif du monde contemporain, c’est moins la critique de la femme que la place du mâle quand il devient père. Ferreri ne cesse d’interroger l’inutilité de l’homme, son inadéquation quand ce sont les femmes qui maîtrisent la procréation. Il le dit avec plus de sensibilité et de nuance dans Le futur est femme, qui perd en férocité et en humour, mais Le lit conjugal (Marina Vlady a raison de dénoncer la stupidité du titre français) place son thème dans une dénonciation sans compromis; c’est qu’en 1963, l’Église a encore du poids, et c’est à elle que Ferreri réserve ses flèches les plus acerbes. Pour le cinéaste, l’église est du côté de la mort et de l’oppression; la mort, il le souligne à l’envi dans de multiples passages: c’est la sainte représentée en gisant, le squelette qui accompagne les ébats du couple, ou encore la retraite spirituelle qui tourne autour du sujet. S’il n’y va pas avec le dos de la cuillère, c’est que Ferreri n’a pas (ou pas encore) le temps d’être subtil; il faut dénoncer, se faire comprendre, rugir plutôt que chuchoter. Pour lui, ce n’est pas la femme qui est cruelle, c’est le conditionnement produit par l’institution cléricale, qui pousse à la procréation au détriment de la vie parentale. Comme le dit un prêtre, la femme est « femme-maîtresse, puis femme-mère, et enfin femme-sœur ». De son côté le mâle doit accepter le sacrifice: la tante de Regina (Marina Vlady) affirme que son mari est mort heureux, et Alfonso lui-même accepte son sort avec résignation, voire avec satisfaction. Il peut s’émerveiller du miracle de la vie, quitte à y laisser la sienne. Comme dans d’autres films de Ferreri, l’homme est écarté, il est le symbole d’un monde du passé; dans la famille de Regina, ils sont absents, si l’on excepte son frère, Igi, mais il « ne compte pas »: légèrement attardé, il est mis de côté, rendu « inoffensif », non reproducteur. Pour d’autres raisons, c’est aussi le cas de l’ami d’Alfonso, interprété par le frère de Fellini, célibataire plus ou moins volontaire. Tant qu’il n’est pas marié, il échappe au destin funeste qui attend les reproducteurs; car, évidemment, l’enfantement ne s’entend, sous la pression de l’église, que dans le mariage. Ferreri prend un malin plaisir à jouer avec les codes de la comédie italienne, en particulier par l’utilisation de Tognazzi dans un rôle inattendu: hâbleur, séducteur, il incarne au début une manière de « fanfaron ». Mais très vite, il est aspiré par sa belle-famille comme par le désir insatiable de Regina; étouffé, traqué (cfr les scènes récurrentes dans lesquelles sa femme vient le chercher), il voit son désir de vivre, symbolisé par le rapport à la nourriture et à la cuisine, réduit, nié. Cela donne des séquences à la fois drôles et grinçantes, comme celle où il se cache, sous un prétexte de travail urgent, pour échapper à sa femme et manger en cachette. Derrière cet affrontement entre pulsion de vie et pulsion de mort, il y a aussi le procès en infantilisation, dans lequel notre époque pourrait aisément se reconnaître. Dirigé de main de maître, Tognazzi excelle par son jeu nuancé à faire vivre au spectateur un chemin de croix inédit: souvent amusant, il parvient à des sommets d’émotion vers la fin; la dernière rencontre entre lui et son ami est de toute beauté. Face à un tel comédien, que Ferreri réemploiera par la suite, il fallait une actrice qui fît le poids: malgré son jeune âge, Marina Vlady n’est pas une débutante en 1963. Mais l’idée de sa transformation, sans doute voulue par le réalisateur, est une grande réussite: sensuelle dans un premier temps, froide et opaque dans un second, et enfin redoutable femme d’affaires affublée de lunettes, elle incarne en majesté les différentes facettes d’un personnage qui demeure, in fine, énigmatique. La photo la rend lumineuse, un travelling avant débouchant sur un gros plan semble révéler sa décision funeste. Plus sans doute que Tognazzi, tout le film travaille à la valoriser tout lui conservant une aura mystérieuse. C’est que, moins qu’un personnage, Regina est une abstraction. Malgré un sujet scabreux et d’une grande audace, Le lit conjugal reste très sage dans sa forme: l’année précédente, Antonioni a tourné L’Eclipse, la même année, c’est le Huit et demi de Fellini ou Le Mépris de Godard. Formellement, Ferreri fait pâle figure. Mais c’est à l’aune du cinéma classique qu’il faut juger sa mise en scène: précise, fine, sans démonstration, elle joue habilement du cadre (voir par exemple la manière dont Tognazzi quitte le centre au fur et à mesure de son éviction), parfois d’effets de montage (la toute fin du film). Certes, Ferreri n’est pas un esthète et ne le sera pas plus dans les films suivants, mais déjà, par rapport aux œuvres espagnoles, on voit l’apparition d’une rigueur salutaire. En lui-même, Le lit conjugal est passionnant, et même si son sujet est moins subversif aujourd’hui, il reste dérangeant et polémique. Mais il intéressera aussi l’amateur de Ferreri en ce qu’il annonce divers films à venir: la sainte barbue préfigure évidemment Le mari de la femme à barbe, d’autres thèmes ou sous-thèmes seront traités par exemple dans L’Audience (1971) ou La chair (1991), signe de la cohérence d’une œuvre qui ne laisse jamais indifférent.

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Film
La viaccia
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2020 Publisher: [France] : LCJ Editions & Productions,

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Abstract

En 1890, Amerigo, jeune homme rangé, quitte la ferme paternelle pour venir travailler à Florence dans le magasin de vins de son oncle. Il s'aperçoit que ce dernier mène une vie de débauché, à la merci de Beppa, sa maitresse, et qu'ils ont un fils illégitime. Amerigo tombe fou amoureux de Bianca, une fille de mœurs légères, mais son oncle le renvoie à la ferme quand il le surprend en train de le voler. La Viaccia est le film de la rupture pour Mauro Bolognini, celui par lequel s’affirment les touches de raffinement, de tragédie et de romanesque qu'on lui connaîtra dans ses grandes œuvres des années à venir. Jusque-là, il s'était imposé dans les années cinquante par des comédies inoffensives avant d'aligner plusieurs réussites importantes néanmoins très imprégnées de la personnalité de son prestigieux scénariste Pier Paolo Pasolini - le temps de trois films avec Les Garçons (1959), Le Bel Antonio (1960) et Ca s’est passé à Rome (1960). La Viaccia impose donc sur tous les points la véritable marque du réalisateur qui se caractérise par l'attirance pour la grande adaptation littéraire (ici d'un roman de Mario Pratesi), le film en costumes, la reconstitution d'inspiration picturale et le grand mélodrame. La personnalité de Bolognini ne se résume pas à ce simple apparat puisque les grands thèmes et la construction de La Viaccia annoncent déjà son Bubu de Montparnasse (1961) dans la perte d'illusion du héros incarné par Jean-Paul Belmondo, le pouvoir de l'argent et l'univers de la prostitution. La Viaccia, c'est un une étendue de terrain fermier dont les membres d'une famille se disputent l'héritage. D'emblée, la notion de richesse et de possession domine tous les autres sentiments lors d'une séquence sordide où le patriarche meurt (sans rien laisser aux siens) alors que ses enfants se préoccupent plus de la distribution de ses biens que de l'accompagner dans ses derniers instants. Le rugueux père de famille paysan joué par Pietro Germi envoie donc son fils à la ville pour travailler chez son oncle qui a racheté le domaine, et ainsi s'attirer ses faveurs pour la famille lorsque viendra à son tour le moment de léguer. Belmondo est finalement le seul personnage désintéressé et sans calcul du film, obéissant constamment à son cœur pour le meilleur et pour le pire. Tombé sous le charme de la prostituée Bianca (Claudia Cardinale), il va tout lui sacrifier: sa fierté, sa situation et cette fameuse possibilité d'héritage. Bianca est, quant à elle, plus ambigüe puisque bien que réellement amoureuse de lui, elle fonctionne également selon les mêmes préceptes matérialistes (soit l'exact inverse de Bubu de Montparnasse où l'homme poussait l'héroïne amoureuse sur le trottoir) et qui oscille durant tout le film entre la tentation d'un ailleurs avec Amerigo et la possibilité de conserver sa rentable mais sordide situation. Belmondo et Cardinale forment un couple magnifique, dont Bolognini capte l'alchimie avec brio par son formalisme (cadrage splendide, superbe photo de Leonida Barboni) qui accentue encore la touche charnelle de leur scène commune. C'est aussi la première collaboration entre le décorateur Piero Tosi (habitué de Luchino Visconti) et Mauro Bolognini sur un film à teneur historique et le résultat est époustouflant de bout en bout. Les visions de cette Florence grisâtre, austère et majestueuse à la fois offrent quelques moments somptueux, notamment la première rencontre entre Belmondo et Cardinale sous la pluie. Le luxe un peu vulgaire de la maison close a également quelque chose de captivant, surtout quand il s'oppose aux sentiments purs échangés par notre couple et formant ainsi un obstacle symbolique et sous-jacent à leur union. Mauro Bolognini affiche donc déjà une belle aisance et un sens de la dramaturgie certain qu'il ne cessera d'affiner par la suite. Après un film dans l'ensemble plutôt en retenue laissant émerger quelques éclats, les vingt dernières minutes passent par toutes sortes de sentiments contradictoires pour Amerigo dans un crescendo puissant annonçant une conclusion parfaite de mélancolie. En 1976, le cinéaste signera avec L’Héritage une sorte de jumeau inversé et pessimiste de La Viaccia, dont il partage le postulat (un drame familial autour d’un héritage) et la période historique, tout en se délestant de tout romanesque pour dresser un constat plus amer sur la nature humaine. C’est donc un Bolognini portant un point de vue encore lumineux sur le monde que donne à voir La Viaccia, film de l’émancipation.

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Film
Je suis photogénique
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2005 Publisher: [France] : LCJ Editions & Productions,

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Abstract

Je suis photogénique (Sono fotogenico) est un film italien de Dino Risi sorti en 1980. Antonio Barozzi est un oisif d'une trentaine d'années qui habite chez ses parents à Laveno. Il ne pense qu'au cinéma, au grand dam de Marisa, amoureuse de lui. Fatigué des railleries des copains, Antonio part pour Rome à la conquête du succès. Là, courant de rendez-vous en auditions qui sont autant d'humiliations, il décroche tant bien que mal quelques emplois de figurant, en partie grâce à Pedretti, son indélicat imprésario, qui, avec Carlo Simoni, un douteux professeur d'art dramatique, met tout en œuvre pour le délester de ses maigres économies. Antonio ne semble trouver compréhension qu'auprès de Cinzia, une petite actrice belle et imprévisible, qui s'est en fait donnée à lui par dépit. Il la surprend un jour en compagnie de Pedretti. Retrouvant Cinzia sur un plateau, il provoque un incident qui dégénère en esclandre. Quittant le plateau, il reste bloqué dans un ascenseur en panne avec le producteur Del Guidice qui l'invite vaguement à venir le voir à Hollywood… Une comédie à l'italienne (en co-production avec la France, d'où Michel Galabru et Edwige Fenech) un peu tardive du réalisateur des "Monstres" et du "Fanfaron". Vittorio Gassman, Mario Monicelli et Ugo Tognazi y font de courtes apparitions, jouant leur propre rôle dans ce film sur les coulisses des usines à rêves américaine et italienne. En 1980, Dino Risi entamait le début de la fin de sa carrière. À soixante-quatre ans, son film Je suis photogénique traduit une sorte d'aigreur, mais contre qui ou quoi? Le réalisateur avait accédé au métier par hasard, or le film est une satyre du cinéma, un périple presque kafkaïen dans les désillusions de jeunesse, dont la lecture est rendue inconfortable par sa ponctuation absurde: érotisme, espoirs naïfs déçus à répétition, dindon de la farce, cliché de l'imprésario qui se trompe dans le nom de son protégé… le film ne gagne pas à être spécial. Pour l'apprécier – car c'est tout à fait possible –, il faut se concentrer sur l'aspect comique, rarement trop lourd, et rarement subtil aussi, mais l'humour a le mérite d'être là et d'avoir du sens. L'œuvre constitue une critique dense et plaisante qui commet simplement l'erreur de ne pas vraiment choisir de trame, toutefois pas celle de foncer n'importe comment dans n'importe quoi. On peut lui reprocher de ne pas renouveller le thème de la naïveté et d'être meilleure sur le coup qu'à la réflexion, mais ce n'est tout de même pas un navet.

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Film
Le voyage
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2016 Publisher: [France] : BQHL Éditions,

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Abstract

En Sicile, à la veille de la première guerre mondiale. Adriana de Mauro est amoureuse de Cesar Braggi, mais ce dernier, respectant les dernières volontés de son père, autorise son frère Antonio à épouser la belle. Cesar, le cœur brisé, quitte le village. Antonio meurt malheureusement dans un accident d’automobile. Le deuil d’Adriana prend fin quand Cesar revient et lui redonne le goût de vivre. Les vertiges répétés d’Adriana alarment Cesar. Il la conduit chez un spécialiste qui lui diagnostique une maladie incurable. Cesar décide alors d’emmener Adriana en voyage…

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