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On réduit fréquemment l’élection présidentielle de 1969 à son origine, la victoire du "non" au référendum du 27 avril 1969, et à une question simple : les institutions de la Ve République peuvent-elles survivre à leur fondateur, le général de Gaulle ? Cela conduit sans doute à sous-estimer le moment de reconfiguration politique que constituent ces élections, ainsi que la part des enjeux sociaux et économiques issus de la crise de Mai 1968 qui animent le dense débat politique de cette soudaine et brève campagne. À travers une étude de la campagne électorale, du regard et de l’investissement de toutes les familles politiques, mais aussi de l’implication des différents acteurs sociaux, cet ouvrage a pour ambition d’apporter un regard novateur sur un moment politique à l’importance souvent sous-estimée, et de revoir l’élection de Georges Pompidou comme l’amorce d’un processus de recomposition politique.Mêlant contributions scientifiques et témoignages des acteurs et proches collaborateurs de Georges Pompidou (Jean Charbonnel, Robert Poujade et Jean-Pierre Soisson), ce livre résulte d’un colloque tenu les 31 mai et 1er juin 2013 à la Maison de la recherche de l'Université Paris-Sorbonne et organisé par l’Institut Georges Pompidou sur la proposition de Frédéric Fogacci.
Présidents -- France -- Élection (1969) --- Élection (1969) --- Présidents --- Presidents --- France --- Politics and government --- Politique et gouvernement --- Présidents --- 1969, Election
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Jean-Bernard Raimond fait partie d’une génération de diplomates et de politiques dont la formation s’appuyait très souvent, à l’instar des élites de la IIIe République, sur une solide culture littéraire. Il fut d’abord un brillant khâgneux à Louis-le-Grand, comme Georges Pompidou –– normalien cultivé et russophone, sans politisation particulière, puis bascule vers la haute fonction publique, en intégrant l’ENA en 1954. Deux ans plus tard, il rejoint la Carrière, chargé de la politique soviétique au Proche et Moyen-Orient. Convaincu de la nécessité d’un "gouvernement par les littéraires", Georges Pompidou l’appelle comme chargé de mission puis conseiller diplomatique, après l’avoir vu évoluer auprès de son ministre des Affaires étrangères, Maurice Couve de Murville dès 1967, puis comme conseiller technique de son gouvernement. Des lettres à la diplomatie, Jean-Bernard Raimond déploie une action technique assise sur une maturation globale des enjeux, et une compréhension subtile des réalités géopolitiques qu’il appréhende. C’est ainsi qu’il évolue facilement des questions globales de la géopolitique de guerre froide — ambassadeur en Pologne puis en Union soviétique — au poste singulier de la Villa Bonaparte (Saint-Siège). Reconnu également pour son engagement et son intelligence politique, il est nommé ministre des Affaires étrangères de la première cohabitation, et élu député de la quatorzième circonscription des Bouches-du-Rhône, à Aix-en-Provence. Des lettres à la politique, en passant par la diplomatie, c’est ce parcours riche, marqué par la figure de Georges Pompidou, que cet ouvrage tente de restituer.
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Jean-Bernard Raimond fait partie d’une génération de diplomates et de politiques dont la formation s’appuyait très souvent, à l’instar des élites de la IIIe République, sur une solide culture littéraire. Il fut d’abord un brillant khâgneux à Louis-le-Grand, comme Georges Pompidou –– normalien cultivé et russophone, sans politisation particulière, puis bascule vers la haute fonction publique, en intégrant l’ENA en 1954. Deux ans plus tard, il rejoint la Carrière, chargé de la politique soviétique au Proche et Moyen-Orient. Convaincu de la nécessité d’un "gouvernement par les littéraires", Georges Pompidou l’appelle comme chargé de mission puis conseiller diplomatique, après l’avoir vu évoluer auprès de son ministre des Affaires étrangères, Maurice Couve de Murville dès 1967, puis comme conseiller technique de son gouvernement. Des lettres à la diplomatie, Jean-Bernard Raimond déploie une action technique assise sur une maturation globale des enjeux, et une compréhension subtile des réalités géopolitiques qu’il appréhende. C’est ainsi qu’il évolue facilement des questions globales de la géopolitique de guerre froide — ambassadeur en Pologne puis en Union soviétique — au poste singulier de la Villa Bonaparte (Saint-Siège). Reconnu également pour son engagement et son intelligence politique, il est nommé ministre des Affaires étrangères de la première cohabitation, et élu député de la quatorzième circonscription des Bouches-du-Rhône, à Aix-en-Provence. Des lettres à la politique, en passant par la diplomatie, c’est ce parcours riche, marqué par la figure de Georges Pompidou, que cet ouvrage tente de restituer.
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Politique et gouvernement --- La Rocque, François de, --- Biographies
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