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Au fil des différentes sessions d'un cycle de journées d'études consacrées par le Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes à l'antiromanisme catholique - Antiromanisme doctrinal et romanité ecclésiale dans le catholicisme posttridentin, Anti-infaillibilisme catholique et romanité ecclésiale aux temps posttridentins, Antiromanisme et critique dans l'historiographie catholique (xvie-xxe siècles) et L'antiromanisme dans l'historiographie ecclésiastique catholique (xvie-xxe siècles) -, le constat s'est imposé d'une présence massive de la culture juridique dans le discours porté par les tenants d'un catholicisme antiromain, qu'ils soient juristes ou non. Le fait n'a rien d'étonnant dans la mesure où l'ecclésiologie catholique s'est toujours placée à l'intersection du droit et de la théologie. Nombre d'auteurs qui ont illustré la tradition de l'antiromanisme catholique et juridictionaliste étaient à la fois juristes et théologiens compétents - ainsi de Paolo Sarpi ou de Marc'Antonio De Dominis, ainsi des grands noms qui ont illustré le fébronianisme et le joséphisme. Ce volume qui rassemble les communications de la cinquième session du cycle propose d'aborder frontalement la question des rapports entretenus entre le droit et l'opposition catholique à la romanité ecclésiale en évoquant les grandes figures de la tradition du catholicisme antiromain qui ont fait au droit une grande place dans leur argumentation, en relevant le rôle des canonistes catholiques qui ont pu faire parfois le choix de s'opposer aux prétentions romaines et en étudiant les grands thèmes où se mêlent étroitement arguments juridico-canoniques et hostilité catholique aux revendications du Saint-Siège - ainsi du conciliarisme, des compétences de l'autorité civile en matières ecclésiastiques, de l'infaillibilité pontificale ou encore du mariage et des empêchements dirimants.
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Au fil des différentes sessions d'un cycle de journées d'études consacrées par le Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes à l'antiromanisme catholique - Antiromanisme doctrinal et romanité ecclésiale dans le catholicisme posttridentin, Anti-infaillibilisme catholique et romanité ecclésiale aux temps posttridentins, Antiromanisme et critique dans l'historiographie catholique (xvie-xxe siècles) et L'antiromanisme dans l'historiographie ecclésiastique catholique (xvie-xxe siècles) -, le constat s'est imposé d'une présence massive de la culture juridique dans le discours porté par les tenants d'un catholicisme antiromain, qu'ils soient juristes ou non. Le fait n'a rien d'étonnant dans la mesure où l'ecclésiologie catholique s'est toujours placée à l'intersection du droit et de la théologie. Nombre d'auteurs qui ont illustré la tradition de l'antiromanisme catholique et juridictionaliste étaient à la fois juristes et théologiens compétents - ainsi de Paolo Sarpi ou de Marc'Antonio De Dominis, ainsi des grands noms qui ont illustré le fébronianisme et le joséphisme. Ce volume qui rassemble les communications de la cinquième session du cycle propose d'aborder frontalement la question des rapports entretenus entre le droit et l'opposition catholique à la romanité ecclésiale en évoquant les grandes figures de la tradition du catholicisme antiromain qui ont fait au droit une grande place dans leur argumentation, en relevant le rôle des canonistes catholiques qui ont pu faire parfois le choix de s'opposer aux prétentions romaines et en étudiant les grands thèmes où se mêlent étroitement arguments juridico-canoniques et hostilité catholique aux revendications du Saint-Siège - ainsi du conciliarisme, des compétences de l'autorité civile en matières ecclésiastiques, de l'infaillibilité pontificale ou encore du mariage et des empêchements dirimants.
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Au fil des différentes sessions d'un cycle de journées d'études consacrées par le Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes à l'antiromanisme catholique - Antiromanisme doctrinal et romanité ecclésiale dans le catholicisme posttridentin, Anti-infaillibilisme catholique et romanité ecclésiale aux temps posttridentins, Antiromanisme et critique dans l'historiographie catholique (xvie-xxe siècles) et L'antiromanisme dans l'historiographie ecclésiastique catholique (xvie-xxe siècles) -, le constat s'est imposé d'une présence massive de la culture juridique dans le discours porté par les tenants d'un catholicisme antiromain, qu'ils soient juristes ou non. Le fait n'a rien d'étonnant dans la mesure où l'ecclésiologie catholique s'est toujours placée à l'intersection du droit et de la théologie. Nombre d'auteurs qui ont illustré la tradition de l'antiromanisme catholique et juridictionaliste étaient à la fois juristes et théologiens compétents - ainsi de Paolo Sarpi ou de Marc'Antonio De Dominis, ainsi des grands noms qui ont illustré le fébronianisme et le joséphisme. Ce volume qui rassemble les communications de la cinquième session du cycle propose d'aborder frontalement la question des rapports entretenus entre le droit et l'opposition catholique à la romanité ecclésiale en évoquant les grandes figures de la tradition du catholicisme antiromain qui ont fait au droit une grande place dans leur argumentation, en relevant le rôle des canonistes catholiques qui ont pu faire parfois le choix de s'opposer aux prétentions romaines et en étudiant les grands thèmes où se mêlent étroitement arguments juridico-canoniques et hostilité catholique aux revendications du Saint-Siège - ainsi du conciliarisme, des compétences de l'autorité civile en matières ecclésiastiques, de l'infaillibilité pontificale ou encore du mariage et des empêchements dirimants.
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La romanité est une notion que l’on trouve communément employée dans les analyses historiographiques consacrées au catholicisme d’après le concile de Trente. Force est pourtant de constater encore l’insuffisance, voire l’absence, de caractérisation qui puisse autoriser un usage légitime et véritablement fructueux du concept de romanitas. Le premier, Yves Congar s’était ému d’une lacune dans la réflexion des historiens et avait posé de précieux jalons dans un article paru en 1987 dans la Revue des Sciences Philosophiques et Théologiques. Sa démarche constitue toujours très certainement l’effort le plus sérieux qui ait été fait pour clarifier un débat singulièrement actuel. Au cours de la deuxième moitié du xxe siècle, les travaux d’Alphonse Dupront et de Bruno Neveu ont par ailleurs souligné, sur un plan historiographique, la nécessité d’explorer une notion toujours insuffisamment définie. L’objectif de la journée d’étude organisée à Lyon le 30 novembre 2007 par l’équipe RESEA du LARHRA, UMR-CNRS 5190, consistait à évaluer la fécondité d’une démarche historienne qui tente de préciser le concept de romanité dans ses rapports avec l’antiromanisme doctrinal développé par certaines tendances centrifuges du catholicisme, le gallicanisme au premier rang, mais aussi le jansénisme, le juridictionalisme vénitien, ou encore les sensibilités schismatiques ou critiques catholiques du xxe siècle. Une longue périodisation a été retenue afin de favoriser les échanges entre modernistes et contemporanéistes, mais aussi afin de respecter la cohérence d’une période de l’histoire de l’Église catholique qui court du concile de Trente jusqu’à Vatican II.
Religion --- History --- papauté --- gallicanisme --- catholicisme posttridentin --- antiromanisme --- excommunication --- Église --- ecclésiologie ministérielle --- pouvoir temporel
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