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L’art de Pierre Blondel entrouvre un espace intermédiaire entre réalité et fiction, d’une séduisante et étrange familiarité construite avec des moyens bien maîtrisés qui témoignent de sa double situation d’écrivain et d’architecte. Ses nouvelles se déploient dans les voisinages de ses futurs bâtiments, imaginés et pas encore construits. Le lecteur sera témoin du regard vif de l’architecte qui prend acte des permanences et transitions de la ville : la vie qui se répète mais qui, en laissant ses traces, construit le paysage des futures générations ; le désir difficile de l’individu de comprendre son identité à travers son histoire familiale, superposée aux lieux et à la société qui changent sans cesse autour de soi ; la ville elle-même qui est en devenir permanent sans oublier le passé quand l’urbain n’avait pas encore perdu le terrain vague, végétalisé, paradis des découvertes de l’enfance ; les difficiles rencontres entre périphérie et centre, entre vieux habitants et nouveaux immigrés. Tous ces thèmes qui sont articulés dans les deux narrations en faisant appel à une sorte d’ironie de détective qui surprendra le lecteur, confèrent la familière sensation d’une prochaine nostalgie propre à la vie urbaine.
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Anarchitecte est une collection de pamphlets satiriques décrivant le harcèlement que subit au quotidien un architecte à l’aube du XXIe siècle. « Il n’y a que deux genres, le poème et le pamphlet » assenait Tristan Tzara, fondateur du mouvement dadaïste. Sans doute entendait-il par là qu’en littérature comme dans toute autre démarche artistique, seules deux attitudes sont possibles : la création ou la destruction ». Louis-Ferdinand Céline posait la même alternative quand il répondait du tac au tac au micro de Louis Pauwels en 1961 : « Quel est le genre d’homme que vous aimez le plus? – Le constructeur. Et que vous détestez le plus ? – Le destructeur. » y eut, au XXe siècle du moins, des architectes qui abandonnèrent leur discipline de départ pour devenir exclusivement écrivains, ce sera le cas d’un Michel Bataille ; des écrivains qui pratiquèrent excellemment l’architecture ainsi que d’autres formes d’expression artistiques, on pense alors au polymorphe Max Frisch ; des écrivains qui œuvrèrent, plus ou moins explicitement, en architecte, et l’exemple de Proust vient immédiatement à l’esprit, lui qui appliqua certains principes de l’Anglais Ruskin pour élaborer la cathédrale romanesque et mémorielle de la Recherche. Plus rares sont les écrivains qui sont véritablement entrés en dialogue intellectuel avec l’architecture, afin de dégager une essence commune au premier et au cinquième des Arts majeurs. La preuve que Verdique sut se faire satiriste est simple à établir : nul besoin d’être un fin connaisseur de la pratique du métier d’architecte pour apprécier la férocité de sa charge, ni pour en rire franchement. Satiriste, Verdique l’est rien qu’en comblant une lacune longue d’un siècle et demi : à travers la suite de portraits croqués et quintessenciés qui ouvre le volume, il dresse une physiologie complète de l’architecte – du moins en Belgique francophone. Tout y passe : le modus laborandi, mais aussi la mise vestimentaire, la gestuelle, l’élocution, jusqu’au teint et à la coiffure. On a vu Reybaud inclure dans sa caricature de l’arrivisme la figure de l’architecte-bohème. Verdique renverse la perspective en élargissant la perspective avec le client et ses desiderata aberrants, la typologie des revues d’architecture aux qualités fort variables, jusqu’aux vacanciers qui versent un regard méprisant et catastrophé sur leur nouvelle connaissance du moment dès qu’ils apprennent sa profession… À aucun moment, Verdique ne s’érige en juge contre toute son époque. Il ne se permet pas de parler de Culture majuscule, d’invoquer des valeurs supérieures et transcendantes, de s’immiscer dans les autres domaines artistiques. Par contre, il défend mordicus ce qu’il connaît mieux que personne, soit sa profession qui est un art. Il s’insurge de ce fait contre la complexification de l’exercice de sa passion et en appelle à la libération des cadres contraignants, du système coercitif qui étouffe les créateurs de son rang. Il s’insurge, en libertaire intégral, et mérite pleinement l’étiquette d’anarchitecte.
Architects --- Architects and community --- Architectural practice --- Architectes --- Relations architectes-collectivité --- Architecture --- Pratique --- Architects. --- Architectural practice. --- Satire --- Rôle de l'architecte --- architectural theory --- satire [artistic device]
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L'ouvrage raconte l'histoire accélérée d'un projet d'architecture, des conditions politiques de sa constitution à sa fin prématurée.
Projets d'architecture --- Musées (constructions) --- Art --- Livres d'artistes --- Musées --- Publics --- Atelier d'architecture Pierre Hebbelinck & Pierre de Wit --- Musées --- Musées (constructions)
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A l'invitation de la commissaire du pavillon autrichien de la 11e Biennale de Venise Bettina Götz, 9 architectes ont donné une conférence sur le thème "L'habitation résidentielle comme un défi pour le développement conceptuel en architecture", les 3 et 4 octobre 2008
Dwellings --- Habitations --- Congresses --- Congrès --- Architecture domestique --- Architecture, Domestic --- Housing --- Lewis, Duncan --- Roche, François, --- Angonese, Walter --- Lewis, Duncan, --- Angonese, Walter, --- Architecture --- Biennale de Venise --- Congrès --- Congresses.
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