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Un ensemble d'essais (Georges Didi-Huberman, David Lapoujade, Peter Osborne, Jacques Rancière, Christine Ross, etc.) et d'entretiens (avec Via Lewandowsky, Aernout Mik et Marcel Odenbach) autour des multiples dimensions de la notion d'immobilité (et de temporalité non linéaire), entre problématiques sociales, stratégies esthétiques et questionnement philosophique. Le statu quo pourrait être le nom du genre d’expérience qui est le hiatus entre les attentes sociales et les possibilités réelles d’agence. Le statu quo peut aussi être le nom d’une stratégie esthétique pour instiller un temps non linéaire de résistance et d’expérience dans le protocole politique du progrès. Enfin, le statu quo peut être le nom de la fissure temporelle au milieu du sujet, de la faille entre le sujet de l’énonciation et le sujet d’une déclaration, la limite qui est la frontière entre l’intérieur et l’extérieur. Il peut s’agir du nom du mode de potentialité, du moment du geste, ou, avec Walter Benjamin, du médium de l’image dialectique. Les essais de ce livre traversent ces dimensions de l’immobilisme comme un entre-deux du temps.

Esthétique --- Temporalité --- Analyse de l'art