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Aim : Erythrophleum species and gene pools, despite being morphologically similar, oc- cupy contrasted habitats. The aim of this work is to determine if Erythrophleum species and gene pools respond differently to shade and drought, to understand the underlying mechanisms that explain these differences by measuring traits on control seedlings, and finally to understand if these differences can explain their distribution patterns. Location : Industrial site of Pallisco-CIFM in Mindourou, Cameroon, and two zones in southern (Dja-and-Lobo department) and central Cameroon (Mba-and-Kim depart- ment). Methods : The work consisted of an in situ and a drought and shade experiment. Dur- ing the in situ experiment, two zones where species or gene pools are coexisting were sampled. During the drought/shade experiment, two modalities of drought (watered or non watered) and two modality of light (low light and hight light) were tested on 190 seedlings from two species and six gene pools to compare their response to stress. At the end of the experiment, functional traits were measured on 56 control seedlings. Results : Allometric models have been calculated and phenophases compared for field individuals sampled in the field of two gene pools. Differences of phenophases and crown shape have been highlighted. No clear difference between species and gene pools were observed experimentally in seedling survival and response to drought and shade. Differ- ences of functional traits have been found between species and gene pools, suaW having more drought-adapted traits than any other pool. Main conclusions : Dry forests gene pools had more drought tolerant traits than pools found in wetter forests, but did not show more resistance to drought or more sensitivity to shade in the drought/shade experiment. A difference exist but is thin because of the morphological proximity of the pools and species, supporting the ecological gradient hypothesis.
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Depuis quelques années, de nouvelles demandes vis-à-vis des services rendus par la forêt, comme le monitoring du stockage de carbone ou la préservation de la biodiversité, émergent de la société. Ces services écosystémiques n'étant pas mesurés actuellement, de nouvelles méthodes d'inventaire doivent donc être développées. L'utilisation de télédétection en trois dimensions (3D) semble être une solution polyvalente à faible coût. Le premier objectif de ce travail est de tester un procédé de calcul afin de quantifier la précision des données dendrométriques déterminées par le LiDAR et la photogrammétrie aérienne (drone). Deux parcelles d'une forêt équienne d'épicéas traitées selon deux intensités sylvicoles différentes ont été étudiées à l'aide de ces technologies. La photogrammétrie aérienne sous-estime la hauteur des arbres par rapport à celle mesurée sur le terrain à l'aide d'un vertex. De plus, la précision de ces mesures est mauvaise (RMSE de 3 et 7m en fonction des parcelles). La hauteur des arbres estimée par le LiDAR aérien quant à elle, ne souffre d'aucun biais mais sa précision est à peine meilleure (RMSE de 2m quel que soit la parcelle). Avec les données du LiDAR terrestre, les circonférences à 1m30 ont pu être mesurées avec une précision moyenne (RMSE de 16 et 44 cm en fonction des placettes). Le LiDAR terrestre fixe fournit, en général, de l'information précise mais demande un temps d'acquisition important. Le second objectif de ce travail est de développer une chaîne de traitement de données issues d'un LiDAR terrestre mobile (Velodyne VLP-16) afin d'estimer des données dendrométriques avec autant de précision que le LiDAR statique tout en réduisant le temps de mesure. Tous les algorithmes testés (essentiellement LOAM) pour créer un nuage de points à partir du LiDAR mobile ont donné de mauvais résultats. Cependant, ces algorithmes ne prennent pas en compte les données de la station inertielle. Une piste intéressante d'amélioration serait d'incorporer cette information dans les traitements.
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En région wallonne, le cubage des lots d'Epicéas annoncés aux ventes publiques est estimé grâce au tarif de cubage basé sur la circonférence et la hauteur dominante, basé sur la hauteur dominante du peuplement (Dagnelie et al., 1985). Cependant, ces estimations sont une source de discorde entre le Département Nature et Forêt et les scieurs, pour qui les volumes seraient surestimés. Cette étude a été réalisée avec comme objectif principal de tester s'il y a effectivement des différences entre les volumes estimés et les volumes réels. Pour ce faire, les différentes sources potentielles d'erreur dans les estimations ont été examinées à partir de données historiques et actuelles. Les quatre questions suivantes ont spécifiquement été posées. 1) La ressource a-t-elle évolué depuis la construction du tarif en 1985 ? 2) Le tarif est-il biaisé ou est-il possible d'utiliser des modèles plus adaptés et plus précis ? 3) Quel est l'impact des erreurs de mesures sur les estimations de volume bois fort ? 4) Est-ce que le volume annoncé par le DNF lors des ventes publiques correspond au volume bois fort exploitable par le scieur ? L'étude a montré que la ressource avait effectivement légèrement évolué dans sa relation allométrique hauteur -circonférence en réponse à une sylviculture plus dynamique aujourd'hui. Qu'il était possible de construire un tarif plus précis que le modèle actuel, qui présente un léger biais conditionnel pour les arbres de faibles et de très grandes dimensions. De plus, la hauteur dominante est la variable qui affecte le plus la précision des estimations suite à des erreurs de mesures, qui peuvent être évitables par validation avec les hauteurs dominantes calculées par Forestimator. Il a également été démontré que les volumes estimés par le tarif Epicéa n'étaient pas significativement différents des volumes exploités en scierie. Le tarif en vigueur pour l'Epicéa semble précis pour les estimations de volume sauf pour les arbres de faibles et de fortes dimensions qui sont respectivement sur et sous-estimés.. En conclusion, malgré le biais conditionnel au sein du tarif pour les arbres de faibles et grandes dimensions, les estimations de volumes sur écorce par le tarif Epicéa sont précises.
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Les écosystèmes terrestres subissent une crise sans précédent de leur biodiversité. À l'avenir, et dans les régions tropicales, la modification de l'utilisation des terres induirait les impacts les plus importants sur la biodiversité. L'objectif de ce travail vise à évaluer la biodiversité floristique (structure forestière et composition) et faunistique (composition) dans trois régimes fonciers, dans les forêts semi-décidues du sud-est du Cameroun. La Réserve de Faune du Dja représente le témoin jamais exploité pour le bois d'oeuvre, et, à l'opposé, les forêts communautaires, sont considérées comme le niveau de perturbation maximal. Au sein de la concession forestière certifiée FSC, les sites se situent à des positions intermédiaires sur le gradient de perturbation selon le temps écoulé depuis le passage de l'exploitation. Dans les 36 parcelles d'inventaires forestiers, plus de 17 000 arbres ont été mesurés et identifiés jusqu'à l'espèce pour évaluer la biodiversité floristique. Dans les 44 pièges photographiques installés pour une durée de 3 mois, un total de 4 329 évènements de détection ont permis d'évaluer la biodiversité faunistique. Concernant la biodiversité floristique, les forêts communautaires sont relativement riches en espèces (contrairement à ce qui peut être attendu), particulièrement en espèces pionnières. Si la concession forestière retient une diversité animale importante, la Réserve de Faune du Dja présente les communautés animales les plus riches et abondantes. Les zones sous exploitation sélective peuvent donc retenir une part substantielle de la biodiversité en comparaison de zones entièrement dédiées à la protection. Enfin, les forêts communautaires, bien que défaunées et structurellement perturbées, répondent encore aux besoins sociaux et économiques des communautés locales.
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L'Afrique centrale est l'une des dernières régions du monde où les assemblages de grands mammifères peuvent être considérés comme quasiment intacts par rapport aux niveaux de la fin du Pléistocène. Les forêts tropicales de la région restent toutefois confrontées à d’importantes menaces, notamment la chasse excessive, qui pourrait entraîner un appauvrissement rapide et généralisé de la faune, même dans les zones les plus reculées. Dans ce contexte, l'objectif de cette thèse est d'identifier les patrons de distribution des assemblages de mammifères et leurs déterminants dans les forêts d'Afrique centrale aux échelles régionale et locale. Premièrement, comme étape préliminaire à l’évaluation locale du degré d’altération des assemblages de mammifères, j'ai étudié la biogéographie des forêts d'Afrique centrale (Chapitre 2). Sur base de listes d'espèces provenant d’inventaires fauniques et d’enquêtes sur la viande de brousse, j'ai proposé une division de la région en districts zoogéographiques. Ensuite, j’ai utilisé des modèles de classification par forêt aléatoire pour identifier les déterminants environnementaux et spatiaux expliquant la distribution de ces districts, ainsi que pour dresser une carte zoogéographique continue de la région, essentielle pour évaluer l'état de conservation et les menaces encourues pour chaque district. Alors que la distribution des carnivores ne présente pas de structuration spatiale claire au sein des forêts d'Afrique centrale, nos résultats ont mis en évidence des patrons de distribution convergents entre les assemblages de primates et d'artiodactyles et le rôle structurant des rivières. Les districts prioritaires, menacés et mal représentés dans l’actuel réseau d'aires protégées, ont été identifiés et des orientations pour une meilleure conservation ont été proposées. Dans un second temps, j'ai déterminé la stratégie d'échantillonnage la plus appropriée pour étudier les mammifères terrestres dans les forêts tropicales à l'aide de pièges photographiques (Chapitre 3), une technique peu intrusive largement utilisée pour recenser les populations d'animaux sauvages dans le monde entier. J'ai plus spécifiquement testé l'impact de l'orientation du piège photographique sur l’évaluation de la diversité mammalienne détectée au sein d'une forêt exploitée de manière responsable dans l'est du Gabon. À l'aide d'un dispositif d’échantillonnage par paires composées d’un piège photographique orienté de manière systématique et d’un autre orienté vers une piste animale, j'ai mis en évidence que les deux orientations dressent un portrait comparable des assemblages de mammifères terrestres, particulièrement riches et bien préservés dans cette zone d’étude. La richesse en espèces, la détectabilité et les taux de capture individuels, ainsi que la composition spécifique des assemblages sont peu influencés par l'orientation du piège photographique, ouvrant la voie à des analyses multi-sites combinant les deux types de données. Troisièmement, j'ai identifié par le biais d’inventaires par pièges photographiques standardisés les principaux déterminants de la composition spécifique des assemblages de mammifères le long d'un gradient de pression anthropique croissant dans deux districts zoogéographiques distincts : le sud-est du Cameroun (Chapitre 4) et l'est du Gabon (Chapitre 5). Les forêts de production de bois d’œuvre exploitées de manière responsable se sont avérées posséder une valeur conservatoire variable, abritant tantôt une richesse et une composition spécifique similaires à celles des zones protégées voisines, tantôt des assemblages plus appauvris. Plutôt que la gestion forestière, c’est surtout l'accessibilité des forêts qui détermine l'état d'altération des assemblages de mammifères dans ces massifs. Les terroirs de chasse villageois présentent quant à eux des assemblages altérés, dominés par les rongeurs et les espèces de petite taille, mais le degré d'altération varie fortement entre les villages, probablement en lien avec l'histoire locale de la pression de chasse. Dans cette thèse, j'ai fait le point sur la diversité et la singularité des assemblages de mammifères présents dans les forêts d'Afrique centrale et le niveau de pression considérable auquel ils sont confrontés localement, soulignant le besoin urgent de stratégies de conservation coordonnées. J'ai réaffirmé le potentiel de conservation des forêts de production gérées de manière responsable et le rôle tampon qu'elles peuvent jouer autour des aires protégées, à condition qu’une gestion intégrée de la faune soit maintenue et combinée à un contrôle strict des accès à la forêt. Généralement appauvries en faune, les forêts villageoises contribuent toujours aux moyens de subsistance des populations rurales et peuvent assurer le maintien de populations d'espèces résistantes à la chasse tant que la pression des prélèvements ne croît pas de façon inconsidérée. L'évolution vers un modèle de prélèvement durable du gibier dans ces forêts constitue une priorité pour assurer la survie à long terme de la faune de la région, mais elle peut être compromise par le manque d'outils de suivi et de gestion facilement appropriables par les communautés locales, ainsi que par les connaissances écologiques limitées des espèces de mammifères, même les plus couramment chassées. Dans cette perspective, j'ai posé les premières bases d'un cadre conceptuel décrivant la réponse différenciée des espèces à la chasse et je l'ai transposé aux données de prélèvements de chasse et aux données issues des pièges photographiques obtenues dans l'est du Gabon afin de discerner les espèces qui seraient peu susceptibles de résister à une pression de prélèvement faible à modérée de celles qui pourraient prospérer tout en étant chassées. Pour finir, j'ai présenté les réalisations et les produits générés dans le cadre de ce travail qui présentent un intérêt particulier pour les gestionnaires forestiers et, plus largement, pour les écologues de la faune, ainsi que les informations écologiques secondaires mais néanmoins capitales qui peuvent être obtenues à partir d’inventaires par pièges photographiques, et notamment la preuve de l'extension de l'aire de distribution de deux espèces de primates au Gabon.
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forest trees --- genetic variation --- Density --- Cameroon
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Les forêts tropicales jouent un rôle clé en termes de stockage de carbone et d'accueil de la biodiversité. Ici, nous comparons la forêt de Luki située en marge de la forêt tropicale Africaine aux forêts du cœur du bassin du Congo en fonction des différents attributs forestiers de structure, composition et d'architecture à partir de données d'inventaire récoltées sur huit hectares. Nous rapportons ensuite le statut de la forêt de Luki en terme de stockage de carbone et nous corrélons les variations à échelle locale de stock de biomasse et d'évolution de ceux-ci aux variations des différents attributs de la forêts, afin de déterminer si les attributs forestiers impactent ou non les variations de stocks de biomasse. Ensuite, nous explorons les espèces constitutives de la canopée complexe des forêts tropicales en fonction de leur architecture en comparant 30 espèces représentatives de la forêt du Mayombe. Premièrement, nous allons tester l'hypothèse de convergence des allométries parmi les espèces qui cohabitent dans la canopée de Luki. Ensuite, nous tenterons de distinguer différentes stratégies écologiques à partir de traits architecturaux dérivés d'équations allométriques spécifiques. Finalement nous testerons les hypothèses selon lesquelles des traits architecturaux et fonctionnels pourraient influencer l'hyperdominance de certaines espèces par rapport au nombre de pieds ou par rapport à leur biomasse. Nous avons détecté des dissimilarités entre les forêts en marges et au cœur des forêts africaines, et, en accord avec Lewis (2009) nous avons découvert que les forêts du Mayombe représentent un puis de carbone. Nous avons identifié de fortes corrélations en les attributs forestiers et les variations locales en stock de biomasse (spécialement pour la hauteur de Lorey, la surface terrière et la densité de gros arbres). En ce qui concerne l'allométrie, de fortes variations entre les espèces étudiées ont été découvertes et elles étaient surtout liées à la taille adulte des espèces. Nous avons découvert que les espèces de petites statures maximisent la capture de lumière en développant un houppier large et profond durant leurs premiers stades ontogéniques. Alors que les espèces de grandes statures maximisent, dans un premier temps leur croissance verticale en produisant un houppier petit et peu profond jusqu'à ce qu'ils atteignent la canopée où elles vont alors développer un très large et très profond houppier pour maximiser les chances de se reproduire. A un même diamètre, les espèces de grandes statures sont significativement plus grandes que celles de petite stature. Peu de corrélations ont été trouvées entre les traits architecturaux et les besoins en lumière des juvéniles. Et nous avons montré que les traits architecturaux avaient bien un lien avec l'hyperdominance de biomasse, mais pas par rapport au nombre de pied. En résumé, notre étude suggère que les forêts marginales sont capables de supporter une productivité similaire aux forêts du cœur d'Afrique centrale, que la variation à échelle locale des attributs forestiers explique bien la variation des stocks de biomasse, et que les variations ontogéniques de la hauteur de l'arbre et de la taille du houppier parmi les espèces coexistente permettait bien de distinguer différentes stratégies écologiques. Le taux de productivité d'une forêt est donc fonction de ses espèces constitutives, de leur état de développement et de leurs caractéristiques architecturales.
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L'exploitation forestière sélective se développe de plus en plus en région tropicale. Les conséquences de cette exploitation sur la biodiversité, les règles d'assemblage des communautés, les processus écologiques ainsi que les services qu'elle fournit ne se sont pas encore très bien compris. Etudier l'impact de l'exploitation sur la diversité des communautés d'arbres permet d'identifier ces impacts ainsi que leurs conséquences sur le fonctionnement des écosystèmes. De plus, de nombreuses études se basent uniquement sur la diversité taxonomique pour étudier ces impacts, or des études récentes montrent l'importance de la diversité fonctionnelle pour le maintien des processus écologiques. Nous avons donc étudié l'impact de différentes intensités d'exploitation sur la structure, en termes de densité et de surface terrière, la diversité taxonomique et fonctionnelle ainsi que la composition fonctionnelle des communautés, à partir de 28 ans d'inventaires forestiers à Paracou, en Guyane Française. Nos résultats montrent qu'après 28ans, la structure n'a retrouvé son état initial que pour une perturbation de faible intensité. Les indices de diversité taxonomique des peuplements exploités semblent avoir augmenté au cours du temps, ce qui va dans le sens de l'hypothèse de perturbation intermédiaire. Les indices de diversités fonctionnelles sont par contre restés insensibles à la perturbation et ceci suggère que les règles d'assemblage des communautés ne sont pas affectées par l'exploitation. Enfin, l'exploitation sélective semble surtout avoir un impact sur la composition fonctionnelle, amenant à un changement dans les stratégies d'allocation des ressources. En effet, le peuplement semble se diriger vers une composition plutôt dominée par des espèces ayant une stratégie d'acquisition des ressources que de conservation des ressources.
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resource management --- Forest management --- Forest mensuration --- Forest inventories --- biomass --- Tropical forests --- Pericopsis --- Erythrophleum --- REDD+ --- Défilement --- Cameroon --- Central Africa
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