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ULiège (2)


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dissertation (2)


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French (2)


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2025 (1)

2022 (1)

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Dissertation
Travail personnel: Analyse de la vulnérabilité et de la résilience des populations urbaines face aux risques d'inondation dans la zone des Niayes au Sénégal : Cas de la commune de Keur Massar
Authors: --- --- --- ---
Year: 2022 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Après les années 1970, le Sénégal est marqué par le retour des pluies comme beaucoup de pays Africain. Cette période coïncide avec la variabilité climatique et la récurrence des inondations dans les zones urbaines. Dans cette présente étude, nous nous intéressons à la vulnérabilité et la résilience des populations face aux phénomènes des inondations dans la commune de Keur Massar. Par une analyse statistique et cartographique, nous avons caractérisés les causes des inondations ainsi que les facteurs naturels et anthropiques aggravants cette catastrophe naturelle et cartographié l’aléa dans la zone. 
La loi de probabilités de Gumbel a été utilisées pour faire l’ajustement des séries de hauteur d’eau maximale journalière. L’analyse fréquentielle a permis l’identification les temps de retour des pluie journalières extrême qui ne donne pas de caractère exceptionnel (≤ à 6ans) si on considère les années d’inondation dans la zone . Cette étude montre combien les inondations observées dans la commune de Keur Massar qui impactent les ménages et les infrastructures, ne résultent pas directement des pluies exceptionnelles comme le perçoivent les populations même si ces dernières demeurent importantes. Cependant, la réalisation de la carte piézométrique montre comment la zone est caractérisée par une remontée de la nappe phréatique. L’étude met l’accent sur l’analyse diachronique qui montre une occupation rapide et anarchique du sol, de même qu’une urbanisme mal maîtrisée avec une démographie galopante qui caractérise la ville. A cela s’ajoute l’insuffisance des caniveaux de drainage des eaux pluviales dans la zone.
La superposition des images satellitaire avant et après l’hivernage nous a permis de déterminer les quartiers vulnérables à l’inondation ainsi que leur évolution dans le temps. Ces inondations ont engendré de lourdes conséquences sur les populations les plus vulnérables et certaines infrastructures. Cette étude révèle d’une part que les populations s’adaptent aux contraintes de leur environnement et déploient des stratégies en fonction de leurs moyens avant et après les inondations pour leur bien-être. D’autre part, les stratégies institutionnelles souffrent de limites sur la planification et la mise en œuvre.


Dissertation
Contribution à l'amélioration de l'accès à l'eau pour l'irrigation face à la prolifération des plantes aquatiques (Typha australis) dans le Delta du fleuve Sénégal : Cas du canal principal A de la CSS
Authors: --- --- --- ---
Year: 2025 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Le delta du fleuve Sénégal, qui constitue la partie terminale du fleuve située au nord du Sénégal, est menacé par un risque de tarissement des chenaux et des affluents qui pourraient affecter les périmètres irrigués, comme c’est le cas dans de nombreux pays du Sahel. Malgré la présence d’importantes sources d’eau, l’accès à l’eau pour l’irrigation représente en effet un défi majeur dans la zone. Ce phénomène entraîne ainsi une baisse de la production agricole et l’abandon de terres dans le delta, notamment dans la région de Richard-Toll. Dans ce contexte, nous avons étudié les problèmes liés à l’accès à l’eau dans les périmètres irrigués par le canal principal A de la CSS , qui alimente 6 974 hectares de terres réservées à la culture de la canne à sucre et 3072 hectares de périmètres privés villageois consacrés à la culture du riz, dans la zone de Richard-Toll. Pour cela, des enquêtes ont été réalisées sur le terrain et les résultats ont révélé que le principal facteur limitant l’écoulement de l’eau dans le canal principal A est la prolifération des plantes aquatiques, notamment le Typha australis. Ces plantes aquatiques envahissent les plans d’eau, colonisent les berges des cours d’eau et obstruent les canaux d’irrigation et de drainage. Afin de suivre l’évolution de ces plantes aquatiques au fil du temps, une analyse diachronique a été réalisée sur une période de 40 ans avec trois années spécifiques : 1984, 2007 et 2024. Les résultats obtenus montrent que, la végétation aquatique a fait son apparition dès 1984 sur une petite partie de la zone étudiée (soit un taux de 1,04 %), elle s’est nettement étendue en 2007 (soit 3,6 %). Ce phénomène s’est encore amplifié en 2024, atteignant un taux de 7,7 %. Parallèlement, la superficie du canal A a diminué, le taux de régression est passé de 0,71 % en 1984 à 0,3 % en 2024. Ces résultats mettent en évidence l’impact de l’installation des barrages de Diama (1985) et de Manantali (1988) dans le delta du fleuve Sénégal. En effet, l’adoucissement de l’eau du fleuve a contribué à la prolifération des plantes aquatiques et que le manque d’entretien des axes hydrauliques est un facteur qui favorise son expansion. L’étude sur l’évaluation quantitative de l’eau a montré une baisse de l’hydraulicité du canal. Les écarts entre les débits mesurés sur le terrain (in situ) et les débits potentiels calculés varient de 2,8 m³/s à 10,8 m³/s de la station de pompage (vanne automatique) au Km15 (fin du canal). En outre, l’occupation importante des plantes aquatiques sur le canal A a modifié l’écoulement de l’eau avec des pertes de charge atteignant 0,2 m au niveau du Km15.

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