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791.44.071.1 FASSBINDER, RAINER WERNER --- #SBIB:309H1323 --- Filmregisseurs. Cineasten. Filmproducers--FASSBINDER, RAINER WERNER --- Films met een amusementsfunctie en/of esthetische functie: auteurs --- 791.44.071.1 FASSBINDER, RAINER WERNER Filmregisseurs. Cineasten. Filmproducers--FASSBINDER, RAINER WERNER
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« Fassbinder n'a écrit qu'un petit nombre d'articles et d'essais ; pour exposer ses idées sur la théorie du cinéma et l'esthétique, il préférait chercher des interlocuteurs. Le monologue ne correspondait pas à son naturel ; la forme de l'interview l'aidait au contraire à développer une position dans la polémique et la controverse. [Ces] interviews livrent un dialogue qui s'est poursuivi avec des interlocuteurs successifs. Fassbinder a exprimé son imaginaire et ses obsessions avec force et avec une franchise brutale. On a dit que ses films constituaient un journal extrêmement personnel ; les interviews en sont le commentaire. Les thèmes de ces entretiens, ce sont entre autres le rapport entre le cinéma et la réalité, la politique du cinéma et la jungle des commissions, le métier de cinéaste à Hollywood et en Allemagne, mais aussi l'amour et le travail, la violence dans les relations privées, les sentiments et la possibilité de leur exploitation et l'utopie d'une société autre, plus humaine. On y voit se dessiner une esthétique de l'engagement vive et directe, qui ne réprime pas les émotions radicales . » (Michael Töteberg)
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Une petite chanteuse de cabaret devient célèbre avec une chanson qui, après avoir été une sorte de fétiche nazi, fait le tour du monde. "Lili Marleen" fait partie de cette exploration de l'Allemagne dont rêvait Fassbinder. C'est son seul film sur le Troisième Reich et les années de guerre. L'héroïne n'est pas nazie, elle se trouve d'ailleurs en Allemagne à son corps défendant; en s'appropriant sa chanson, le régime nazi dont elle réalise peu à peu l'horreur fait d'elle une innocente pervertie."Lili Marleen" s'inspire d'une histoire véridique bien que romancée: il adapte librement la vie de la chanteuse Laie Andersen, créatrice de la célèbre chanson.
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En se rendant dans sa maison de campagne avec sa maîtresse Irène, Gerhard, un grand bourgeois, a la surprise d'y découvrir sa femme Ariane en compagnie de son amant, Kolbe, qui est en même temps son collaborateur. Sa surprise est à son comble lorsqu'arrive Angela, une adolescente handicapée des jambes, accompagnée de sa gouvernante Traunitz. C'est Angela, fille de Gerhard et d'Ariane, qui a provoqué cette dangereuse rencontre. Elle propose de jouer à la "roulette chinoise", sorte de jeu de la vérité apparemment inoffensif, mais qui deviendra presque mortel puisque Ariane tire un coup de révolver sur la gouvernante, la blessant légèrement : mais c'est sa fille qu'elle aurait aimé tuer... Fassbinder a été un homme de théâtre avant de passer à la réalisation cinématographique. Depuis "Les larmes amères de Petra Von Kant", nous savons qu'il aime parfois enfermer ses personnages dans un décor unique propice aux affrontements et aux déchirements passionnels. Tout comme ce dernier film, la "Roulette chinoise" n'est pas du banal théâtre filmé. Toutefois, ce film, où les critiques ont cru voir une lointaine influence d'Ingmar Bergman (gros plans des visages, groupes formés par les personnages), est moins réussi que la plupart de ceux présentés au public français. Le style de Fassbinder n'est exempt ni de lourdeur ni de sophistication, et il a même été taxé de maniérisme : un humour plus virulent eût été nécessaire
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