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Certaines logiques de migration internationale de travail s’apparentent de plus en plus à des logiques de circulation – l’émigration ne se déclinant plus en termes de rupture ou de nouveau départ. Aujourd’hui, les liens maintenus de part et d’autre de l’espace migratoire, le va-et-vient des personnes, l’échange de biens et d’idées constituent un système migratoire dynamique dans lequel le mouvement se perpétue selon des lois qui lui sont propres. La circulation migratoire entre le Mexique et les Etats-Unis en est sans doute l’exemple le plus manifeste, et l’incessante activité à la frontière entre les deux pays en témoigne au quotidien. La traditionnelle image du paysan mexicain traversant le Rio Grande pour rejoindre une grande ville des Etats-Unis ne recouvre que très partiellement la réalité ; celle du norteño revenant régulièrement au pays ou celle des familles acheminant des marchandises pour des proches à l’étranger peuvent aujourd’hui l’accompagner. Mais comment s’organisent ces mobilités de personnes et de biens ? Quel est le rôle des individus et des réseaux sociaux dans la mise en place et le maintien des logiques du mouvement ? Plus largement, quels peuvent être les impacts de ces mises en relation multiformes pour les sociétés et les territoires qu’elles traversent ? C’est à de telles questions que s’attache l’auteur en proposant ici une lecture socio-spatiale du système migratoire mexicain. Analysant les stratégies mises en place par les migrants, il révèle les différentes étapes du processus migratoire et les logiques d’investissement dédoublé des individus dans les lieux de départ et d’installation. En s’intéressant à des espaces de vie complexifiés à la fois par le mouvement et par des situations de multiculturalisme, l’étude offre une réflexion sur la façon dont les logiques transnationales de mobilité produisent des formes spécifiques de rapport au territoire.
Mexicans --- Mexicains --- Social networks --- Réseaux sociaux --- Mexico --- United States --- Mexique --- Etats-Unis --- Emigration and immigration --- Emigration et immigration --- Réseaux sociaux --- Mexican Americans --- Foreign workers, Mexican --- Immigrants --- Ethnology --- Social conditions. --- Emigration and immigration. --- migration --- société --- Amérique --- Êtats-Unis --- territoire --- États-Unis --- Émigration et immigration
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Foreign workers --- Government policy. --- Alien labor --- Foreign labor --- Guest workers --- Guestworkers --- Immigrant labor --- Immigrant workers --- Migrant labor (Foreign workers) --- Migrant workers (Foreign workers) --- Noncitizen labor --- Noncitizens --- Employees --- Employment
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Diverse factors like globalization, geopolitical tensions, and the transformation of lifestyles are strengthening the role of mobility as a structuring dimension of contemporary societies. Social-science research has taken note of these changes, but few studies cross the different forms of mobility, ranging from commuting to tourists and backpackers, and on to seasonal workers or international migrants. The diversity of mobility situations studied in this book highlights the contribution of the reality of mobility in the daily construction of urban, regional, and global spaces, as well as in the redefinition of socio-spatial concepts. By using an interdisciplinary relational approach, the book revisits certain concepts such as exclusion, heritage, or distance, in order to understand spatialities beyond the oppositions of fixity/mobility, private/public, or here/elsewhere. The book sheds light on the capacities for resistance of mobile persons in Singapore, Dakar, Bangkok, Amman, Paris, New York, or Mexico by studying the power relationships that are established in situations of mobility. By deciphering the values that characterize regimes of (im)mobility, the contributors stress the normative injunctions of public policies and social practices. The originality of the work lies in capturing the deployment of alternative spatialities and underlining how they are reshaped between sedentary and mobility regimes. It highlights the importance of fully associating mobility with its characteristics of ephemerality and fluidity, in our theorizations and understandings of spatialities. By taking a post-structuralist posture, the book makes it possible to establish a logic of 'and' to design a 'between' of things, and to reverse ontology. This allows the temporary and the connected to be rehabilitated, beyond distance,in our practical knowledge of spatialities and territorialities. As such, the volume will be of interest to scholars of geography, sociology, anthropology, and urban studies with interests in mobility, migration and relational thought.
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La multiplication des formes migratoires dans le cadre de la mondialisation se manifeste par une intensification des circulations et des échanges entre les lieux. Mobilité des individus, transferts de biens, de capitaux ou d'informations bousculent les repères que les sciences sociales avaient élaborés pour interpréter les enjeux migratoires du passé. Les nouveaux aspects de la mobilité produisent de multiples formes d'interaction sociale, économique et territoriale. Ces circulations migratoires annulent des frontières, en redessinent d'autres, dans une dynamique transnationale qui place les sociétés face à de nouveaux questionnements. Comment ces mobilités redéfinissent-elles les rapports sociaux et les liens aux territoires dans des environnements où la sédentarité et les ancrages ont produit les formes institutionnelles et sociales dominantes ? Les auteurs, spécialisés sur l'évolution des formes migratoires dans différentes régions du monde, éclairent ce questionnement depuis la géographie, la sociologie et l'anthropologie.
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This book aims to establish a dialogue around the various "urban sanctuary" policies and other formal or informal practices of hospitality toward migrants that have emerged or been strengthened in cities in the Americas in the last decade. The authors articulate local governance initiatives in migrant protection with a larger range of social and political actors and places them within a broader context of migrations in the Western Hemisphere (including case studies of Toronto, New York, Austin, Mexico City, and Lima, among others). The book analyzes in particular the limits of local efforts to protect migrants and to identify the latitude of action at the disposal of local actors. It examines the efforts of municipal governments and also considers the role taken by cities from a larger perspective, including the actions of immigrant rights associations, churches, NGOs, and other actors in protecting vulnerable migrants. Laurent Faret is Professor of Geography at the University of Paris Diderot, France, and Researcher at the Center for Social Studies of Africa, the Americas, and Asia (CESSMA). Hilary Sanders is Assistant Professor of American Studies at the University of Toulouse-Jean Jaurès, France.
Political systems --- Migration. Refugees --- Politics --- Economic policy and planning (general) --- Public administration --- overheid --- politiek --- migratie (mensen)
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La multiplication des formes migratoires dans le cadre de la mondialisation se manifeste par une intensification des circulations et des échanges entre les lieux. Mobilité des individus, transferts de biens, de capitaux ou d'informations bousculent les repères que les sciences sociales avaient élaborés pour interpréter les enjeux migratoires du passé. Les nouveaux aspects de la mobilité produisent de multiples formes d'interaction sociale, économique et territoriale. Ces circulations migratoires annulent des frontières, en redessinent d'autres, dans une dynamique transnationale qui place les sociétés face à de nouveaux questionnements. Comment ces mobilités redéfinissent-elles les rapports sociaux et les liens aux territoires dans des environnements où la sédentarité et les ancrages ont produit les formes institutionnelles et sociales dominantes ? Les auteurs, spécialistes de l'évolution des formes migratoires dans différentes régions du monde, éclairent ce questionnement à partir de la géographie, de la sociologie et de l'anthropologie.
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