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En octobre 1897, le célèbre explorateur américain Robert Peary regagne New York après une mission au Groenland. Outre une énorme météorite destinée à l'American Museum of Natural History, il ramène à son bord cinq Esquimaux, parmi lesquels un petit garçon de dix ans, Minik, et son père Keeshuh. Les New-Yorkais n'en croient pas leurs yeux : des Esquimaux, des vrais ! Ce peuple lointain est un véritable objet de curiosité pour les anthropologues de la fin du XIXe siècle, qui le considèrent comme issu d'une race inférieure, sans langue ni valeurs dignes de ce nom. Le petit groupe est tout d'abord logé dans le sous-sol du musée d'Histoire naturelle, où journalistes et curieux défilent. En l'espace de quelques mois, la tuberculose et la pneumonie ont raison des Esquimaux qui supportent difficilement le climat trop chaud de New York. Seul Minik survit. Les scientifiques simulent l'enterrement de son père, mais en réalité son squelette rejoint la collection du musée. Robert Peary, à qui reviendra ensuite la gloire d'avoir découvert le pôle Nord, mais qui ne voit dans les hommes ramenés du Groenland qu'un trophée de chasse, se désintéresse complètement du sort du jeune garçon. Celui-ci va rester douze ans aux États-Unis avant de réussir à rentrer dans son pays. Mais une fois revenu parmi les siens, le jeune homme doit réapprendre sa langue maternelle, se familiariser avec une culture et un mode de vie désormais étrangers. Ni esquimau ni américain, Minik ne réussira jamais à s'intégrer dans l'une des deux sociétés. Le réalisateur de cette fiction documentaire, conçue à partir d'archives et de scènes reconstituées, a dû surmonter bien des difficultés pour avoir accès aux documents conservés au musée d'Histoire naturelle de New York. Les États-Unis préfèreraient-ils que le silence continue d'entourer l'histoire de Minik et de ses compagnons d'infortune ?

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En juillet 1588, lorsque les 130 vaisseaux de Philippe II dαEspagne sαapprochent des côtes anglaises, le royaume dαElisabeth Ire semble en mauvaise posture. Lαinvincible armada sera pourtant défaite, notamment grâce au talent dαun armurier autrichien débauché par les Anglais. Cette incursion dans le passé permet de montrer comment la version anglaise de la couleuvrine autrichienne a pu venir à bout de βlαinvincible armadaγ espagnole. Interviews: Prof. Romero Magalhaes (Historien), Friedrich Judel (Concepteur de bateaux), Dr.Marian Werner (Directeur de projet SRTM), Dr. Francisco Alves (Archéologue).

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En février 1864, la guerre de Sécession fait rage depuis trois ans. Lαétat-major nordiste, autour dαAbraham Lincoln, décide de mettre en place un blocus maritime pour venir à bout des Etats rebelles du Sud. En effet, ces derniers tirent leur richesse de lαexportation de leurs produits agricoles : sαils ne peuvent plus les vendre, ils ne pourront pas résister très longtemps. La flotte nordiste ne tarde pas à bloquer les ports du Sud. Horace Hunley, homme dαaffaires et planteur sudiste, imagine alors un engin original pour mettre fin au blocus : le Hunley, premier sous-marin. Il fait près de douze mètres de long pour un mètre de diamètre ; il pèse huit tonnes ; huit hommes peuvent sαy glisser. Pour faire tourner lαhélice montée à la poupe, lαéquipage doit actionner une manivelle. Des réservoirs permettent de lester et de délester le sous-marin. Dans la nuit du 17 au 18 février 1864, le Hunley plonge dans le port de Charleston et dépose une charge explosive sur la coque du Housetonic. Après la destruction du navire nordiste, la panique sαempare de la flotte de lαUnion. Le Hunley a rempli sa mission. Mais il nαa jamais refait surfaceƯ Cent trente ans plus tard, des archéologues sous-marins ont repéré son épave et lαont remontée. Les chercheurs ont alors été très surpris de constater combien sa technologie était élaboréeƯ Interviews: Mark Ragan (Ecrivain), Maria Jacobson (Archéologue), Paul Mardikian (Archéologue), Peter Schroeter (Capitaine de corvette)

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Comment la première liaison télégraphique entre l'Europe et les Etats-Unis fut mise en place grâce à un industriel américain visionnaire, Cyrus Field. New York, 1857. Cyrus Field est un jeune industriel ayant fait fortune dans le papier. Alors qu'il s'apprête à vivre de ses rentes, il se voit proposer par un ingénieur anglais d'investir dans une liaison télégraphique entre Terre-Neuve et New York. Field, qui a le goût du défi, se passionne pour le projet. Le jeune milliardaire est non seulement prêt à risquer sa fortune, mais il va même plus loin que l'ingénieur en décidant que le futur télégraphe devra relier l'Europe à l'Amérique ! Interviews: Tom Bancroft (archéologue sous-marin).

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Krieg und Frieden (War and peace): Documentary and film collage examining the short-range missile crisis at the peak of the Cold War, when neutron bombs could have potentially annihilated Central Europe. Includes fictive episodes at the end promoting an anti-nuclear, pro-peace message ("Space Talk," "Atom Bunker," and "Kill Your Sister"). Documentary footage of Chancellors Helmut Kohl and Helmut Schmidt in action, along with various European and American leaders highlight the urgent issues of the day. ##Der Kandidat (The Candidate): This political documentary puts together clips from newsreels, archives, and television to review the controversial career of Franz Josef Strauss who was running for Chancellor of West Germany at the time this documentary was made. Strauss founded the Christian Socialist Union and had a long political history as a parliamentarian (1949), Special Minister (1952), and by 1955 was Minister of Defense. His career began to unravel when a series of scandals hit the presses that involved him in kickbacks and abuses of power. Strauss was forced to resign his post as Defense Minister in the early 1960s. ##Krieg und Frienden = War and peace / directors, Stefan Aust, Alexander Kluge, Volker Schlöndorff (118 min., 1982) -- Auf der Suche nach einer praktisch-realistischen Haltung (12 min., 1983) -- Der Kandidat = The Candidate / directors, Stefan Aust, Alexander Kluge, Alexander von Eschwege, Volker Schlöndorff (124 min, 1980) -- Große Reiche muß man leiten wie man kleine Fischlein brät (15 min., 1993).

Kluge, Alexander