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La culture du blé d'hiver est d'une grande importance au GD de Luxembourg puisqu'elle réprésente la plus grande occupation des parcelles agricoles après les praireis. Les études visant à améliorer sa conduite et à comprendre les causes des fluctuations de rendements observés d'une année à l'autre revêtent donc une grande importance. D'un point de vue strictement environnemental, l'étude des causes de la fluctuation de ces rendements est importante afin d'objectiver le rôle du climat et des maladies dans la variation de ceux-ci. Cela permettra d'évaluer l'impact des maladies et d'optimiser l'utilisation des fongicides en diminuant ainsi leurs effets nuisibles sur l'environnement.
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Produire des céréales de qualité avec un minimum d’intrants chimiques est devenu un des enjeux majeurs pour les agriculteurs. En effet, la directive 2009/128/CE vise une diminution progressive de ces pesticides et une réduction de la dépendance à ces produits. Dans cette optique, des outils d’aide à la décision sont créés afin de guider les agriculteurs dans leurs choix. Ils permettent notamment la prévision des maladies ou encore du rendement. Les stades de développement sont importants pour ces modèles et sont généralement simulés en fonction d’une somme de degrés-jours. L’outil PhytoProTech, commercialisé par la société AgrOptimize, permet de conseiller les exploitants agricoles sur l’utilité d’un traitement phytosanitaire. Dans les modèles phénologiques utilisés par celui-ci afin de prédire le développement des maladies pour le blé et l’orge, une somme de 130 degrés-jours est adoptée pour simuler la croissance des feuilles. Lors des campagnes de 2015 et 2016, des décalages dans la prévision de la phénologie avaient été observés. L’objectif de ce travail est donc l’ajustement du phyllotherme utilisé dans ces modèles. Des données historiques de 2001 et de 2012 à 2014 pour l’orge et le blé ont donc été traitées. Cette base de données a été complétée par des mesures réalisées cette année. Différentes analyses ont été effectuées : une comparaison des données historiques, une simulation de phyllotherme afin de trouver la meilleure valeur à utiliser, des calculs de phyllothermes à partir de droites de régression, une analyse sur base de fréquences d’émergence des feuilles et enfin, une comparaison des données de cette année avec des données simulées. Les résultats ont mené à diverses conclusions. Pour commencer, la date de semis joue un rôle dans la vitesse de développement des céréales. De plus, le phyllotherme diffère pour les trois dernières feuilles. Enfin, le phyllotherme est dépendant de la variété. Cependant, nous ne sommes pas capables de proposer une valeur ajustée pour la simulation. En effet, le manque de données et les erreurs dans l’estimation de la croissance des feuilles n’ont pas permis d’arriver à des résultats satisfaisants.
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Issue d’une collaboration de recherche entre le Département en Sciences et Gestion de l’Environnement, Arlon Campus Environnement, de l’Université de Liège (Uliège) et le Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST), ce travail de fin d’études présente un modèle de simulation de la ramulariose, une maladie cryptogamique des cultures céréalières, dont l’agent pathogène, Ramularia collo-cygni (Rcc), est le principal parasite des parties aériennes de l’orge d’hiver au Grand-Duché de Luxembourg (GDL). Le modèle conçu est un modèle épidémiologique simple, qui simule l’ensemble du cycle de l’agent pathogène en fonction des conditions agroclimatiques au GDL. L’objectif majeur de cette étude visait donc l’évaluation de la performance du modèle dans la simulation de l’évolution de la ramulariose. Pour ce faire, des essais de variétés d’orge d’hiver ont été implantés pour amasser un jeu de données météorologiques, phénologiques et épidémiologiques sur plusieurs années, à plusieurs sites expérimentaux au GDL. Dans le cadre de cette étude, le modèle a été validé sur deux années à deux sites expérimentaux à savoir Bettendorf et Reuler pour la seule variété d’orge d’hiver california. L’évaluation à la fin des courbes d’évolution de la latence des conidies infectieuses simulées dans la semaine qui précède l’observation de symptômes sur le terrain ainsi que les scores statistiques calculés (POD : 0,94-1et BIAS : 0,96-1,1) montrent globalement que ce système permet aujourd’hui de simuler correctement l’évolution de l’agent pathogène. Ainsi, il pourra être utilisé en tant qu’indicateur de risques et contribuer à l’amélioration des avertissements agricoles, mais aussi en tant que modèle d’aide à la décision à la gestion de la ramulariose de l’orge dans le cadre notamment de l’optimisation des applications fongicides et d’évaluation des méthodes de contrôle phytosanitaires et qualité des produits. Mots
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La zone des Niayes est caractérisée par une activité agricole intensive qui nécessite l’utilisation de nombreux engrais chimiques et produits phytosanitaires. Bien souvent mal utilisés par les maraîchers, par manque de connaissance sur les dangers inhérents à leur utilisation et par une sensibilisation défaillante, ils conduisent à des problèmes environnementaux et sanitaires. Les analyses d’eau et de sol ont révélé certaines carences en éléments nutritifs, ne donnant pas des conditions de cultures optimales. L’étude a également permis de déterminer les textures et structures des sols traduisant les capacités de stockage et de circulation des eaux dans le milieu souterrain. À partir de ces données et des propriétés des produits phytosanitaires, la présence plus ou moins importante de ces derniers a pu être envisagée dans les denrées alimentaires provoquant, pour certains, des effets nocifs sur l’organisme humain.
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La crise humanitaire que représente le changement climatique, et la lutte qui engage les pays sur le plan international s’apparente à une forme de mondialisation. Elle met en avant des mesures d’adaptation et d’atténuation qui sont reproduites partout dans le monde, transposant des paradigmes dont la représentation de la nature provient de pays industrialisés, causant ainsi une déterritorialisation pour les populations locales. Dans ce cadre, le travail analyse la problématique suivante : les modes de vie des populations indigènes ne leurs permettent pas de s’adapter aux impacts socio-économiques corrélés aux effets nuisibles du changement climatique sur les problèmes environnementaux. Les méthodes employées pour clarifier cette dernière repose à la fois sur le champ de la géopolitique et de la recherche action participative. L’étude effectuée se centre sur les populations de l’Équateur et détaille les mesures et politiques d’adaptation et d’atténuation prises à l’échelle locale ; tout en les mettant en relation avec le cadre politique national dans le but de justifier l’impact potentiel des objectifs sur les inégalités dont souffrent les populations indigènes.
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