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In the aftermath of an epidemic that has undermined established border-crossing practices in Europe and around the world, this volume proposes to rethink the uses and representations of the border based on the following question: who makes a cross-border space, who shapes it, who makes it workable? Citizens, governments, local elected officials? Au lendemain d’une épidémie qui a mis à mal les pratiques établies de franchissement des frontières en Europe et dans le monde, ce volume propose de repenser les usages et les représentations du transfrontalier à la lumière de la problématique suivante : qui fabrique le transfrontalier, qui le modèle, qui le rend viable ? Les citoyens, les gouvernements, les élus locaux ? Il n’existe pas, d’ailleurs, d’espace transfrontalier archétypal : il y a autant de pratiques du transfrontalier que de situations transfrontalières. Et il ne suffit pas de dire que le transfrontalier du Rhin Supérieur n’est pas le transfrontalier de la Grande Région Saar-Lor-Lux, ou que les usages du transfrontalier propres à la francophonie canadienne ne ressemblent guère aux pratiques du transfrontalier mises en place par l’État chinois : il faut aussi prendre en compte le fait que tout espace transfrontalier est travaillé et transformé en permanence par d’innombrables tensions politiques, économiques, commerciales, logistiques et culturelles. C’est pourquoi, pour penser théoriquement le transfrontalier, nous avons décidé de nous appuyer sur une série d’études de cas menées par des chercheurs venus d’horizons disciplinaires divers, de la littérature à la sociologie en passant par les sciences de l’information et de la communication, les sciences de l’éducation, ou encore l’archéologie.
Political geography --- EU & European institutions --- Migration, immigration & emigration --- Europe --- Borders --- Cross-border workers --- European Union
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Le voyage en Andalousie au XIXe siècle apparaît comme une réponse à la double révolution mimétique et médiatique à laquelle la littérature est alors confrontée. C’est avec les dispositifs de la modernité (lithographie, photographie, littérature journalistique) que dialoguent les écrivains-voyageurs dont les textes sont ici étudiés : Laborde, Chateaubriand, Taylor, Irving, Gautier, Dumas père, Botkine, Andersen, De Amicis, etc. C’est pourquoi ces objets littéraires aux statuts génériques et éditoriaux divers (voyages pittoresques, contes, feuilletons, lettres…) doivent être replacés dans l’environnement des productions culturelles liées à l’Andalousie à l’époque : le Handbook espagnol de Richard Ford, les photographies de Charles Clifford et de Jean Laurent, les études qu’Owen Jones publie sur l’Alhambra, l’Exposition universelle de Londres en 1851, ou encore les illustrations que Doré donne pour L’Espagne de Davillier. Au terme de ce parcours, on comprend comment, de la rencontre d’un genre problématique – le récit de voyage – et d’un espace auquel se superposent des loci parfois contradictoires – l’Andalousie –, naissent des pratiques révélatrices de ce que la modernité romantique fait à la littérature.
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C’est à Florence, en 1896, qu’André Gide et Fédor Rosenberg se rencontrent. Leur amitié est d’emblée si vive que l’orientaliste russe accompagne Gide et son épouse Madeleine pendant une partie de leur voyage de noces. Plus tard, il rend régulièrement visite aux Gide, à Cuverville notamment, et devient un familier des proches de l’écrivain. Cette amitié, en grande partie épistolaire, perdurera jusqu’à la mort du « bon Fédor », en juin 1934. Cette correspondance donne à lire un Gide intime, prêt à dévoiler son homosexualité à un interlocuteur qui fait de même ; elle offre aussi un témoignage historique et culturel sur l’Europe des lettres et la circulation des idées au début du xxe siècle. En arrière-fond des réflexions sur la vie quotidienne, la santé, les projets en cours ou la littérature, sont aussi évoquées la Première Guerre mondiale et la révolution bolchévique, que viennent matérialiser des interruptions momentanées dans les échanges entre les deux hommes. Si toutes les lettres n’ont pu être retrouvées, ce sont près de 350 courriers qui sont rassemblés ici. Ces trente-huit ans de correspondance assidue permettent de découvrir le dialogue passionné entre le « contemporain capital » et son « ami le plus délicat, le plus sûr et le plus fidèle ».
Literature (General) --- Russie --- révolution --- lettre --- voyage --- Cuverville --- amitié --- homosexualité --- littérature --- Dostoïevski --- Gide, André, --- Rosenberg, Fédor,
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La traduction fonctionne comme un outil de négociation interculturelle. La figure qui est au coeur des études traductologiques est celle de l'Autre, et le traducteur doit savoir trouver le juste équilibre entre identité et altérité, mais aussi entre dénotation et connotation(s), entre explicite et implicite, entre littérature et culture.
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Qu'est-ce ce qui fait la spécificité de l’amitié telle qu’elle se construit dans les lettres d’écrivains à partir de l’âge romantique? Si les correspondances amicales d’écrivains ne sont pas que littérature, quelles sont les spécificités des amitiés épistolaires d’écrivains? Quel ami se dévoile dans les lettres échangées entre épistoliers écrivains? Jamais offerte ou providentielle, l’amitié est ce que les amis qu’elle lie en font – et la correspondance littéraire est l’un des plus féconds laboratoires en la matière. C’est bien l’amitié en train de se construire et de se nourrir dans la correspondance, l’amitié vive et vivante entretenue par des écrivains et artistes, que les auteurs du présent volume ont voulu étudier.
Écrivains --- Amitié --- Correspondance --- Dans la littérature
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