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Ce livre parcourt les trois premiers livres philosophiques de Stanley Cavell (Dire et vouloir dire, La projection du monde et Sens de Walden) à la recherche des « catégories nouvelles » lui permettant de construire une « esthétique ordinaire » capable d'exprimer notre scepticisme, et non plus de s'en détourner ou de le répudier. Sa nouvelle réponse au scepticisme engage centralement la lecture d'oeuvres d'art modernistes (pièces de théâtre, oeuvres musicales, sculptures, peintures) et de films hollywoodiens et avant-gardistes où Cavell trouve des dépassements exemplaires de la tentation sceptique de succomber à la perte d'efficace des conventions traditionnelles, des manières nouvelles d'exprimer ce qui importe pour nous. Dans cette esthétique ordinaire, le cinéma joue un rôle privilégié : il nous apprend à reconnaître notre « scepticisme ordinaire », et nous réconcilie avec le monde et les autres.
Motion pictures --- Skepticism --- Cinéma --- Scepticisme --- Philosophy --- Aesthetics --- Philosophie --- Esthétique --- Cavell, Stanley, --- Cinéma --- Esthétique --- Motion pictures -- Philosophy --- Cavell, Stanley, 1926 --- -Motion pictures --- -Skepticism --- -
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Grande voix de la philosophie américaine du vingtième siècle, Stanley Cavell (1926-2018), héritier de Wittgenstein, s'est attaché sa vie durant à élargir le champ de la philosophie aux arts au service d’une philosophie du « langage ordinaire ». Jeune philosophe, nommé professeur à Harvard, il explora dans un séminaire d’esthétique, vingt ans avant Deleuze, le lien entre philosophie et cinéma.De Frank Capra à George Cukor, Terrence Malick, Arnaud Desplechin ou les frères Dardenne, un fil court, celui des lectures philosophiques de Stanley Cavell et des films qu’elles ont inspirés. Peu d’œuvres philosophiques ont autant marqué la création cinématographique et le champ des études cinématographiques que celle du philosophe de Harvard.De son chef-d’œuvre de 1971, La projection du monde, à ses derniers écrits sur le mélodrame, l’autobiographie et la critique, en passant par son livre sur la comédie hollywoodienne des années 1940, cet ouvrage éclaire l’ensemble de sa pensée. Il donne aussi la parole à trois cinéastes qui l’ont connu et qui ont été inspirés par ses écrits : Luc Dardenne, Arnaud Desplechin et Claire Simon.Il se penche, enfin, sur le lien que Cavell a entretenu avec Terrence Malick à Harvard dans les années 1960, jetant les bases d’une pensée du cinéma qui prend son départ dans notre expérience aussi bien collective qu’intime des films. Cette expérience qui nous unit ou nous rapproche des autres. Et qui nous permet aussi, plongeant en nous-mêmes, de nous éduquer.
Philosophie et cinéma. --- Cavell, Stanley --- Critique et interprétation. --- Philosophie et cinéma. --- Philosophie et cinéma --- Critique et interprétation. --- Motion pictures --- Philosophy --- Cavell, Stanley, --- Criticism and interpretation. --- Philosophie et cinéma --- Film Radio Television --- cinéma --- philosophie --- philosophie analytique --- film --- philosophy --- analytical philosophy
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Qu'a-t-on "vu" de la catastrophe de Fukushima ? Ce volume sur le cinéma de Fukushima, le premier du genre, interroge les conditions de visibilité et d'invisibilité de la catastrophe, dans les films tournés sur place immédiatement après et durant les deux années qui l'ont suivie. Première étude sur la (re)présentation cinématographique de l'une des catastrophes majeures de l'histoire contemporaine, ce livre retourne la thèse sur l'impossibilité de représenter la catastrophe nucléaire. L'hypothèse centrale est ici que "Fukushima" ouvre sur un monde durablement abîmé qui requiert de nous de nouvelles capacités d'attention et de présence au monde. Et que les films de Matsubayashi, Hamaguchi, Fujiwara (entre autres), peuvent nous y éduquer. La lecture philosophique des films réalisés depuis Fukushima met en évidence, finalement, nos dénis et aveuglements contemporains face aux violences lentes et aux catastrophes ordinaires.
Catastrophe nucléaire de Fukushima (2011) --- Cinéma --- Au cinéma --- Thèmes, motifs.
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Qu’est-ce que le cinéma peut bien nous apprendre du bien ? Peut-on même trouver un rapport entre les deux ? Que l’on aille au cinéma pour se distraire ou pour s’instruire, loin de nous l’idée que l’on y va pour se perfectionner… Celui qui nous convie à cette réflexion est un des philosophes américains les plus importants aujourd’hui. L’un des plus Américains aussi, car il fonde sa manière de philosopher sur la spécificité de la culture américaine. Le cinéma hollywoodien des années trente tient lieu de culture commune et c’est donc par l’étude de ces films que l’on peut philosopher. Mettre le cinéma au cœur de la philosophie, la révolution fut si profonde qu’elle fut difficile à faire admettre, mais aujourd’hui les écrits de Stanley Cavell sur le cinéma sont largement traduits et connus en France. Loin des morales abstraites, ce que le cinéma et en particulier les comédies de remariage nous montrent, ce sont les dialogues qui se nouent au quotidien, ce sont des personnages qui s’affrontent, évoluent et parfois se perfectionnent. Les comédies de remariage s’ouvrent sur une rupture, le couple a donc le temps du film pour se retrouver grâce notamment à sa capacité à communiquer. La scène est privée mais devient une allégorie de la vie démocratique, où chacun doit faire face à autrui sur un pied d’égalité. À la fin de ces comédies, le couple trouve une meilleure manière d’établir la communication, nous permettant d’imaginer une possibilité d’échanges entre les êtres humains. C’est en s’appuyant sur quelques-unes de ces comédies de remariage mais également sur une lecture croisée de Rohmer et de Shakespeare ou de Capra, que Stanley Cavell nous invite ici à repenser la philosophie, et en particulier la philosophie morale.
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Motion pictures --- Cinéma --- Philosophy --- Philosophie
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Dans ce recueil d'essais, Stanley Cavell prolonge les deux veines de sa pensée du cinéma : sa réflexion sur l'ontologie du médium et son analyse du cinéma hollywoodien, notamment des comédies du remariage et des mélodrames de la femme inconnue. En explorant ce que le cinéma qui lui est cher doit à la philosophie de Ralph Waldo Emerson, dans chaque essai Cavell élabore des lectures de films de Rohmer, Hitchcock, Buñuel, Bergman ou Capra, et considère la morale ordinaire qui s'en dégage. Cette morale que les films pensent n'est pas faite de devoirs ou de calculs. Elle est perfectionniste car elle nous enseigne la confiance en soi, elle nous incite à poursuivre un meilleur état du moi, elle nous montre que converser avec les autres est une véritable forme de vie.
Philosophie et cinéma. --- Cinéma --- Aspect moral. --- Motion pictures --- Philosophy. --- Moral and ethical aspects.
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