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A Madagascar, les feux de brousse constituent un phénomène récurrent et contribuent à la dégradation des ressources naturelles. La présente étude a été entreprise dans la région Sofia dans le but d'analyser la mise en œuvre des stratégies de lutte contre les feux. En effet, la région Sofia est particulièrement atteinte par ce fléau chaque année. Ainsi, ce travail analyse la dynamique spatio-temporelle des feux ; l'occupation du sol par rapport aux données des feux ; et les stratégies de feux adoptées. Il exploite six (06) années de séries temporelles de feux actifs et de surfaces brûlées issues des produits Modis Active fires MCD14ML et Modis Burned area MCD60A1 pour la période allant de 2010 à 2015. La méthodologie se base sur l'évaluation de la saisonnalité et des occurrences des feux, et sur l'évolution spatio-temporelle des feux. L'analyse des données a ressorti qu'en moyenne, la saison des feux se situe entre les mois d'avril à décembre, correspondant généralement à la saison sèche. Les paramètres climatiques : la température maximale, l'humidité relative et la précipitation influencent donc la propagation des feux. Les feux les plus importants sont enregistrés en 2013. L'analyse spatiale montre que les superficies de feux plus importantes avec une occurrence plus significative sont retrouvées dans les districts de Port-Bergé et d'Antsohihy. Par ailleurs, l'occurrence des feux selon les différents types d'occupation, tirés de l'image satellitaire Globcover, a démontré que les formations savanicoles et prairies sont les plus touchées par les feux. Et enfin, l'analyse des différentes stratégies de lutte préventive et active a démontré l'insuffisance des mesures entreprises par rapport à l'ampleur des feux constatés à partir des données satellitaires. Compte tenu des analyses spatio-temporelles et des analyses des stratégies mises en œuvre jusqu'ici, le renforcement des mesures de lutte contre les feux, est à préconiser. Les mesures de lutte préventive sont essentielles pour la réussite de la lutte contre les feux à travers les sensibilisations et la mise en place des comités de lutte au niveau de chaque localité.
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Remote sensing --- Remote sensing --- Protected forests --- Protected forests --- Nature conservation --- Nature conservation --- Imagery --- Imagery --- Satellites --- Satellites --- Image analysis --- Image analysis --- biomass --- biomass --- carrying capacity --- carrying capacity --- Grazing intensity --- Grazing intensity --- Burkina Faso --- Burkina Faso
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L'importance des terres de parcours au Sahel a depuis les sécheresses, favorisé l'observation des ressources pastorales par la télédétection basse résolution. Parmi les indices de végétation issus des images fournies par les différents senseurs, le NDVI est le plus couramment utilisé. Plusieurs travaux ont montré que cet indice est affecté par les variations des propriétés spectrales des sols. Cette caractéristique limite la détection de la végétation dans les milieux à couvert végétal faible comme en zone agropastorale sahélienne. Afin de pallier cette insuffisance du NDVI, plusieurs autres indices ont vu le jour comme le TSAVI dont les caractéristiques se sont montrées performantes en milieu expérimental pour le suivi de la végétation éparse. Au cours de ce travail, le TSAVI est élaboré et utilisé en mode opérationnel en comparaison avec le NDVI. Les deux indices utilisés sont issus des images de SPOT-VEGETATION, le nouveau senseur européen opérationnel depuis 1998. Cette comparaison est faite à travers l'évolution au cours de la saison des deux indices et l'évaluation de la phytomasse herbacée dans un milieu où l'occupation des sols est connue. Les résultats obtenus montrent que le TSAVI diffère très peu du NDVI au cours de la période de végétation active. Les différences observées résident dans la capacité du TSAVI à identifier les zones d'émergence précoce de la végétation, en début de saison des pluies. Dans une classification supervisée avec la signature indiciaire des sols de la région du Fakara, le TSAVI se montre plus performant avec une erreur d'omission inférieure de 10% à celle du NDVI. Dans l'évaluation de la phytomasse herbacée, les relations obtenues montrent que le NDVI est plus indiqué que le TSAVI. Malgré l'utilisation de données sur l'occupation des sols, les relations obtenues entre les indices et les masses végétales sont faibles. Cette faiblesse des relations est en partie liée au morcellement du territoire en milieu agropastoral sahélien. En revanche, dans les zones qui apparaissent homogènes, les résultats indiquent des liaisons fortes entre les indices et la masse végétale des mauvaises herbes. Les zones agropastorales du Sahel semblent plus indiquées dans un suivi qualitatif avec la télédétection basse résolution. La complexité de l'occupation des sols liée à plusieurs facteurs peut cependant être abordée avec une combinaison télédétection haute résolution et basse résolution pour une amélioration de l'information sur la sécurité alimentaire au Sahel.
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A Madagascar, les feux de brousse constituent un phénomène récurrent et contribuent à la dégradation des ressources naturelles. La présente étude a été entreprise dans la région Sofia dans le but d’analyser la mise en œuvre des stratégies de lutte contre les feux. En effet, la région Sofia est particulièrement atteinte par ce fléau chaque année. Ainsi, ce travail analyse la dynamique spatio-temporelle des feux ; l’occupation du sol par rapport aux données des feux ; et les stratégies de feux adoptées. Il exploite six (06) années de séries temporelles de feux actifs et de surfaces brûlées issues des produits Modis Active fires MCD14ML et Modis Burned area MCD60A1 pour la période allant de 2010 à 2015. La méthodologie se base sur l’évaluation de la saisonnalité et des occurrences des feux, et sur l’évolution spatio-temporelle des feux. L’analyse des données a ressorti qu’en moyenne, la saison des feux se situe entre les mois d’avril à décembre, correspondant généralement à la saison sèche. Les paramètres climatiques : la température maximale, l’humidité relative et la précipitation influencent donc la propagation des feux. Les feux les plus importants sont enregistrés en 2013. L’analyse spatiale montre que les superficies de feux plus importantes avec une occurrence plus significative sont retrouvées dans les districts de Port-Bergé et d’Antsohihy. Par ailleurs, l’occurrence des feux selon les différents types d’occupation, tirés de l’image satellitaire Globcover, a démontré que les formations savanicoles et prairies sont les plus touchées par les feux. Et enfin, l’analyse des différentes stratégies de lutte préventive et active a démontré l’insuffisance des mesures entreprises par rapport à l’ampleur des feux constatés à partir des données satellitaires. Compte tenu des analyses spatio-temporelles et des analyses des stratégies mises en œuvre jusqu’ici, le renforcement des mesures de lutte contre les feux, est à préconiser. Les mesures de lutte préventive sont essentielles pour la réussite de la lutte contre les feux à travers les sensibilisations et la mise en place des comités de lutte au niveau de chaque localité.
feux de végétation --- données MODIS --- feux actifs --- surfaces brûlées --- occupation du sol --- stratégies de lutte --- région Sofia --- Madagascar --- Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie
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L’étude couvre la période 2002-2016 et son objectif est de contribuer à l’amélioration des statistiques sur la production du coton à travers des méthodes de prévisions des rendements dans le Département de l’Alibori au Bénin. Les sorties des programmes, de GeoWRSI et SPIRITS, ont permis d’avoir des résultats qui après validation nous ont conduit à sélectionner les meilleurs sur la base de la faiblesse des valeurs de la racine carrée quadratique de l’erreur moyenne de prédiction (RMSE). Il ressort de nos résultats que le modèle de prédiction des rendements du coton à l’échelle Départementale (Alibori) semble mieux prédire les rendements qu’à l’échelle Communale (Banikoara). Par ailleurs, le prix d’achat comme variable explicative est négativement corrélé avec le rendement mais ne l’influence pas autant. Il apparait toutefois dans le modèle de la Commune de Banikoara. Nos enquêtes de terrain révèlent que la filière de coton est confrontée à des problèmes qui sont d’ordre structurels et organisationnels. Aussi, le changement climatique affecterait gravement les rendements cotonniers selon les acteurs de la filière. Mots clés : Coton, Prévision, Rendement, NDVI, GeoWRSI, SPIRITS, Bénin.
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Dans une perspective de gestion plus rationnelle des ressources pastorales dans la zone cotonnière du nord-Bénin, cette étude sur les dégâts de la transhumance et ses impacts sur la sécurité alimentaire et les moyens d’existence des producteurs agricoles a été réalisé. Pour ce faire, les scènes Landsat de novembre 1998 et décembre 2018 sont acquises. Elles sont complétées par les données d’enquêtes de terrain courant la période de Avril 2017 à Mars 2018 auprès de 1.332 producteurs et agro-éleveurs sur les superficies produites et celles détruites ainsi que les perceptions des producteurs sur les acteurs des dégâts et les modes opératoires. Les logiciels ENVI 5.0 et QGIS 3.6. sont utilisés pour le traitement des images satellitaires et les paramètres socioéconomiques ont fait l’objet d’analyse via le logiciel R 3.5.3. L’analyse des résultats a montré qu’entre 1998 et 2018, 81 % des forêts denses et 35 % des savanes arborés et arbustives ont été progressivement convertis en zones de culture et de jachères ainsi que des sols nus ; les principales causes sont l’agriculture, les prélèvements des essences à haute valeur commerciale et de bois-énergie et bien entendu la transhumance. Cette forte réduction des ressources végétales conduit les pasteurs à orienter les troupeaux dans les champs avec pour corollaire une destruction des surfaces de culture de l’ordre de 63 % à Gogounou, 51 % et 50 % respectivement à Banikoara et Kandi et 37 % à Ségbana. Les pertes de productions associées sont de l’ordre de 699 Kg.ha-1 pour le coton, 829 Kg.ha-1 pour le maïs et Kg.ha-1 pour le sorgho pour l’ensemble de ces quatre Communes. Ces pertes de productions agricoles engendrent des pertes de revenu assimilés à 59.050 FCFA.ha-1 pour le coton, 32.669 FCFA.ha-1 pour le maïs et 37.065 FCFA.ha-1 pour le sorgho. Il ressort également que 80 % des dégâts sont causés par des transhumants étrangers et ces dégâts sont enregistrés à 66 % sur les cultures en plein champs notamment la nuit selon 52 % selon les producteurs enquêtés. Une telle situation affecte l’équilibre écologique et favorise l’accroissement de la paupérisation des populations rurales notamment les petits agriculteurs de cette zone et compromet les piliers disponibilité, accessibilité et stabilité de la sécurité alimentaire.
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Depuis 1990, le Cadre Harmonisé mesure, deux fois par an, la gravité de l’insécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest. Basées sur la convergence des preuves, les analyses Cadre Harmonisé sont souvent marquées par l’absence d’indicateurs directs. Le Bénin ne faisant pas exception, les experts cherchent continuellement à augmenter la liste des données disponibles. La présente recherche évalue la pertinence de recourir aux indices issus de la télédétection au sein de ces analyses, en combinant une approche qualitative et une approche technique. La première partie consiste en une étude qualitative du Cadre Harmonisé, visant à mettre en évidence les grandes faiblesses de l’outil. La seconde recherche d’éventuelles corrélations entre les indices et les rendements du maïs et du manioc, de façon à identifier si ces indices sont susceptibles de trouver une place au sein des analyses Cadre Harmonisé. Enfin, ce détour par les indices de végétation et de pluviométrie est également l’occasion de revenir sur les limites du Cadre Harmonisé, afin d’en approfondir les réflexions. Il s’agit, notamment, de discuter de la prédominance du pilier de la disponibilité alimentaire, au sein des analyses, comparativement à d’autres aspects de la sécurité alimentaire actuellement délaissés, tels que la nutrition et l’accès social.
sécurité alimentaire --- télédétection --- remote sensing --- food security --- cadre harmonisé --- bénin --- Sciences du vivant > Multidisciplinaire, généralités & autres
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