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L’hospitalisation des adolescents en souffrance psychique constitue un domaine spécifique. Plus un enfant mais pas encore un adulte, l’adolescent a des besoins qui lui sont propres. Cette hospitalisation survient le plus souvent dans l’urgence et la crise, quand les symptômes n’arrivent plus à être maîtrisés et a souvent lieu en « dernier recours ». Dans cette période spécifique qu’est l’adolescence, il n’est pas simple de faire la distinction entre crise identitaire et psychopathologie A l’Hôpital de la Citadelle de Liège, on propose à l’adolescent en souffrance une hospitalisation brève, un espace contenant et un cadre sécurisant et structurant. Mais que ressent l’adolescent durant ce court séjour? Comment vit-il cette étape dans son parcours ? Comment imagine-t-il l’avenir, l’après-hospitalisation ? C’est ce que nous avons tenté de comprendre dans le présent travail. L’objectif de cette recherche exploratoire est d’aller à la rencontre du vécu de ces jeunes, tout en nous intéressant à la temporalité. Pour ce faire, dix adolescents ont été rencontrés en fin d’hospitalisation brève. Un entretien semi-structuré a été réalisé sur base de six questions ouvertes concernant la raison de l’hospitalisation, l’accord de ces jeunes, leur vécu lors de l’entrée, leurs attentes, leur vécu durant la semaine et enfin, leurs perspectives pour l’après-hospitalisation. De plus, différentes échelles ont été administrées afin d’évaluer la dépression et la temporalité. Les résultats montrent que l’hospitalisation brève est une expérience positive pour une majorité des jeunes interrogés. Certains en tirent un bénéfice direct, à travers l’éloignement du quotidien, tandis que d’autres estiment que l’expérience aura été bénéfique sur le long terme. L’entrée apparait être une étape particulière pour les jeunes, un moment porteur d’angoisses. Ils ont alors besoin d’être informés, rassurés et soutenus. Enfin, on constate que l’avenir est angoissant, voire incertain aux yeux de ces adolescents. Assurer une continuité dans la prise en charge s’avère nécessaire.

Hospitalisation -- Aspect psychologique --- Adolescents -- Psychiatrie --- Sciences de la santé humaine > Psychiatrie --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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Nous sommes malheureusement encore trop souvent confrontés à des enfants pour lesquels les visites parentales provoquent des comportements inquiétants. De multiples raisons peuvent être à l'origine de ces comportements et il sera question ici de repenser l'encadrement. Nous allons alors partir à la rencontre de familles qui ont accepté de nous faire découvrir ces moments et toute la dynamique qui les anime. Finalement nous allons, sur base de ces observations, tenter d'élaborer une stratégie qui permettra de mettre en place des encadrements qui répondront aux besoins de chaque famille.

Garderies --- Parents et enfants --- Observation (méthode scientifique) --- Accompagnement individuel --- Troubles du comportement -- Chez l'enfant --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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A travers notre étude exploratoire, nous avons tenté de mettre en évidence différents facteurs pouvant être en lien avec la disparité observée dans les hospitalisations entre les filles et les garçons d'un service de pédopsychiatrie. Pour ce faire, nous sommes allés à la rencontre de six adolescents (trois filles et trois garçons) hospitalisés dans l’unité brève et six adolescents (trois filles et trois garçons) hospitalisés dans l’unité de bilan d'un service de pédopsychiatrie. Afin de répondre à notre question principale, notre méthodologie basée sur un entretien semi-structuré consistait à comparer les spécificités des récits de vie des filles et des garçons en les liant à leurs différences psychopathologiques ainsi qu’à leur âge. Les résultats montrent que les filles ont tendance à présenter des troubles de l’humeur et/ou anxieux et sont plus fréquemment confrontées à des situations stressantes que les garçons au début de leur adolescence. En effet, pour cette période, les filles évoquent des évènements négatifs particuliers et détaillés en lien avec la famille ou une agression extérieure, un événement de leur vie ayant constitué un changement familial, le plus grand challenge auquel elles ont dû faire face encore une fois lié au thème familial, des problèmes de santé pour lesquels elles expriment des affects négatifs et des pertes d’amitié. De manière générale, les garçons tendent à avoir des troubles du comportement et sont beaucoup plus neutres et généraux dans l’ensemble de leurs propos par rapport aux filles qui ont plus tendance à exprimer leur ressenti négatif ou positif lié aux situations détaillées qu’elles évoquent.