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Purpose: By increasing lung volume and decreasing respiration-induced tumor motion amplitude, administration of continuous positive airway pressure (CPAP) during radiation therapy (RT) could allow for better sparing of the lungs and heart. However, it is unknown whether these effects are reproducible over time. Notably, different levels of lung inflation from day to day might cause tumor baseline shifts, and reduce the expected gain of the approach. In this study, we evaluated the reproducibility of the effect of CPAP on lung volume and tumor motion amplitude, the resulting effect on baseline shift, and the dosimetric impact of the strategy. Methods: Twenty patients with lung tumors referred for RT UNDERWENT 4d-CT scans with and without CPAP (CPAP/no CPAP) at two time points (T0/T1). CPAP and no CPAP scans were compared for lung volume, tumor motion amplitude, and baseline shift. For the five patients showing the largest lung volume increase, CPAP and noCPAP treatment plans were computed and compared for lung and heart dose parameters. Results: On average, CPAP increased lung volume by 8.0 % and 6, 3 % at T0 and T1, respectively, but did not change tumor motion amplitude or baseline shift. In four out of the five selected patients, CPAP allowed for a reduction in mean ling dose ranging from 8,5% to 15.0%, while having negligible influence on heart dose. Conclusions: In patients undergoing RT for lung tumors, CPAP increased lung volume, without modifying tumor motion or baseline shift. As a result, CPAP allowed for decrease in radiation dose to the lungs in selected patients. Buts : la respiration induit un déplacement des tumeurs bronchiques tout au long du cycle respiratoire. Ce mouvement, spécifique à chaque patient, présente une trajectoire et une amplitude variables en fonction de la localisation de la tumeur, pouvant atteindre 3 cm pour les tumeurs à proximité du diaphragme. Pour compliquer les choses, la respiration, et donc les caractéristiques du mouvement de la tumeur (position moyenne, trajectoire, amplitude), subissent des modifications significatives au cours du temps, entre la simulation et le traitement, durant une séance de radiothérapie, ou entre les différentes fractions. Ce mouvement et ces variations temporelles constituent donc une source d'incertitudes géométriques majeures pouvant contrecarrer l'objectif de précision de la radiothérapie. Afin de garantir une couverture de dose adéquate à la tumeur, l'ensemble de ces incertitudes est inclus dans une marge de sécurité (Planning Target Volume - PTV). Au plus ces incertitudes sont importantes, au plus la marge de sécurité est grande, au détriment de l'irradiation des tissus sains.La CPAP (Continuous Positive Airway Pressure) pourrait constituer un moyen simple de réduire l'ensemble de ces incertitudes géométriques, et donc les marges de sécurité qui en découlent. Ce dispositif permet d'imposer une pression positive de 4 à 20 cm d'eau (débit de 20 à 60 litres/min) dans les voies aériennes durant l'entièreté du cycle respiratoire. Il induit ainsi un statut pulmonaire hyperinflatoire. Plusieurs bénéfices pourraient être escomptés:1) en augmentant le volume pulmonaire, il pourrait réduire la densité et le volume de parenchyme pulmonaire irradié pour un volume cible donné; 2)le statut hyperinflatoire pourrait restreindre l'ampliation thoracique lors de la respiration, et donc l'amplitude du mouvement interne de la tumeur; 3) la pression positive pourrait également réduire les variations spontanées du statut inflatoire des poumons, et ainsi améliorer la reproductibilité du mouvement et de la position moyenne de la tumeur ( baseline) au cours du temps. Méthodes : 20 patients présentant un cancer pulmonaire traités par radiothérapie ont bénéficié d'un scanner 4D avec et sans CPAP (CPAP/noCPAP), à deux reprises à quelques jours d'intervalle (TO/T1). Les scanners avec et sans CPAP ont été comparés au point de vue du volume pulmonaire, du mouvement tumoral et du baseline shift. Pour les 5 patients présentant la plus grande majoration du volume pulmonaire, la planification de traitement avec et sans CPAP a été réalisée. Ceci nous a permis de comparer les doses au niveau cardiaque et pulmonaire, avec et sans CPAP. Résultats : en moyenne l’administration de CPAP a mené à une augmentation de volume pulmonaire de 8,0% au T0 et 6,3 % au T1, par contre l’amplitude tumorale et le baseline shift n’ont pas été significativement modifiés. Chez 4 des 5 patients sélectionnés, la CPAP a permis une diminution de la dose moyenne délivrée au poumon comprise entre 8,5% et 15,0%, avec un impact négligeable au niveau cardiaque. Conclusions : Chez les patients bénéficiant d’une radiothérapie pour un cancer pulmonaire, la CPAP a mené à une augmentation du volume pulmonaire, sans modification de l’amplitude tumorale ou du baseline shift. Par conséquent, l’utilisation de la CPAP a permis de diminuer la dose délivrée aux poumons chez les patients sélectionnés.
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