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La peinture est une poésie muette et la poésie une peinture aveugle (Léonard de Vinci). Les premières descriptions d'œuvres d'art en littérature remontent à l'Antiquité avec L'Iliade et L'Énéide - d'où le terme d'ekphrasis utilisé pour qualifier cet exercice de style, ce défi rhétorique qui consiste à donner à voir ce qui n'est pas sous les yeux, à restituer l'indicible beauté plastique par la magie des mots. À la Renaissance, les deux Muses, l'Art et la Poésie se trouvent des affinités électives. Poètes et écrivains dès lors rivalisent d'audace et d'inventivité pour rendre compte de tableaux dans leurs œuvres. Avec Diderot, le genre acquiert ses lettres de noblesse et entre dans l'histoire littéraire. Pendant plus de vingt ans, de 1759 à 1781, il excelle à rendre compte des Salons de peinture du Louvre où exposent les Chardin, Greuze, Vernet et autre Fragonard. Le ton est donné, libre et vif, sans demi-teinte dans les jugements de valeur, qu'ils écorchent ou qu'ils portent au pinacle. C'est cette liberté qui fera les grandes heures de la critique d'art au XIXe siècle avec Stendhal, Gautier, Baudelaire, Zola, Mirbeau… Leur prose vibrante et enlevée jouera un rôle important dans la reconnaissance des peintres de la modernité tels les impressionnistes (Manet, Monet notamment). Au XXe siècle, les sphères de la peinture et de la littérature s'entrecroisent, voire se confondent ; peintres et écrivains partagent les mêmes sources d'inspiration, défendent les mêmes aspirations au renouveau esthétique. Ainsi naissent les grands duos « écrivain-artiste » : Proust-Monet, Apollinaire-Picasso, Breton-Ernst, Genet-Giacometti, Beckett-Van Velde, Leiris-Bacon… Plus que jamais, dans une émulation créatrice très féconde, la plume des uns devient le prolongement désigné du pinceau des autres. En confrontant directement les œuvres picturales avec leurs commentaires littéraires, cette anthologie illustrée se propose d'explorer ce dialogue éternel entre les arts, cette fascination réciproque qui a donné naissance à quelques-unes des grandes pages de la littérature française. De Pompéi à Francis Bacon, en passant par Raphaël, Rubens et Delacroix, ce livre somptueux nous invite à une promenade parmi les chefs-d'œuvre de la peinture occidentale, sous le regard complice et éclairé de nos grands auteurs (note de l'éditeur - www.citadelles-mazenod.com - juin 2009)
Non-fiction --- Literary semiotics --- literature [humanities] --- Painting --- easel paintings [paintings by form] --- Peinture --- --Diderot, Denis, --- Quignard, Pascal --- Criticism and interpretation --- literature [discipline] --- Diderot, Denis, - 1713-1784 - Criticism and interpretation --- Quignard, Pascal - Criticism and interpretation --- literary studies --- Diderot, Denis, - 1713-1784
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Music and literature --- Musique et littérature --- Muziek en literatuur --- History --- 78.16 Strasbourg --- Music and literature - History - 20th century
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European literature --- Literature, Modern --- Littérature européenne --- Littérature --- History and criticism --- Histoire et critique --- Europe --- Europe dans la littérature --- Civilization --- In literature --- Civilisation --- Littérature européenne --- Littérature --- Europe dans la littérature --- European literature - 20th century - History and criticism
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La peinture est une poésie muette et la poésie une peinture aveugle. Léonard de Vinci Les premières descriptions d'œuvres d'art en littérature remontent à l'Antiquité avec L'Iliade et L'Énéide - d'où le terme d'ekphrasis utilisé pour qualifier cet exercice de style, ce défi rhétorique qui consiste à donner à voir ce qui n'est pas sous les yeux, à restituer l'indicible beauté plastique par la magie des mots. À la Renaissance, les deux Muses, l'Art et la Poésie se trouvent des affinités électives. Poètes et écrivains dès lors rivalisent d'audace et d'inventivité pour rendre compte de tableaux dans leurs œuvres. Avec Diderot, le genre acquiert ses lettres de noblesse et entre dans l'histoire littéraire. Pendant plus de vingt ans, de 1759 à 1781, il excelle à rendre compte des Salons de peinture du Louvre où exposent les Chardin, Greuze, Vernet et autre Fragonard. Le ton est donné, libre et vif, sans demi-teinte dans les jugements de valeur, qu'ils écorchent ou qu'ils portent au pinacle. C'est cette liberté qui fera les grandes heures de la critique d'art au XIXe siècle avec Stendhal, Gautier, Baudelaire, Zola, Mirbeau… Leur prose vibrante et enlevée jouera un rôle important dans la reconnaissance des peintres de la modernité tels les impressionnistes (Manet, Monet notamment). Au XXe siècle, les sphères de la peinture et de la littérature s'entrecroisent, voire se confondent ; peintres et écrivains partagent les mêmes sources d'inspiration, défendent les mêmes aspirations au renouveau esthétique. Ainsi naissent les grands duos « écrivain-artiste » : Proust-Monet, Apollinaire-Picasso, Breton-Ernst, Genet-Giacometti, Beckett-Van Velde, Leiris-Bacon… Plus que jamais, dans une émulation créatrice très féconde, la plume des uns devient le prolongement désigné du pinceau des autres. En confrontant directement les œuvres picturales avec leurs commentaires littéraires, cette anthologie illustrée se propose d'explorer ce dialogue éternel entre les arts, cette fascination réciproque qui a donné naissance à quelques-unes des grandes pages de la littérature française. De Pompéi à Francis Bacon, en passant par Raphaël, Rubens et Delacroix, ce livre somptueux nous invite à une promenade parmi les chefs-d'œuvre de la peinture occidentale, sous le regard complice et éclairé de nos grands auteurs. (note de l'éditeur - www.citadelles-mazenod.com - juin 2009)
Painting --- Art criticism --- Aesthetics --- Peinture --- Critique d'art --- Esthétique --- History --- Histoire --- Diderot, Denis, --- Quignard, Pascal --- Art --- Histoire de l'art --- Histoire de la peinture --- Perception de l'art --- Histoire des idées --- Apollinaire, Guillaume --- Aragon, Louis --- Balzac, Honoré De --- Bataille, Georges --- Baudelaire, Charles --- Beckett, Samuel --- Breton, André --- Butor, Michel --- Camus, Albert --- Claudel, Paul --- Cocteau, Jean --- Diderot, Denis --- Dupin, George --- Eluard, Eugène Grindel, Dit Paul --- Gautier, Theophile --- Genet, Jean --- Hugo, Victor --- Jaccottet, Philippe --- Leiris, Michel --- Littérature --- Mallarme, Etienne, Dit Stéphane --- Malraux, André --- Mérimée, Prosper --- Michaux, Henri --- Perec, Georges --- Ponge, Francis --- Prévert, Jacques --- Proust, Marcel --- Roubaud, Jacques --- Sand, George --- Sartre, Jean-Paul --- Simon, Claude --- Sollers, Philippe --- Stendhal, Henri Beyle, Dit --- Tzara, Tristan --- Valery, Paul --- Zola, Emile --- Artaud, Antonin --- Barbey dAurevilly, Jules --- Barrés, Maurice --- Ben Jelloun, Tahar --- Bonnefoy, Yves --- Caillois, Roger --- Cendrars, Blaise --- Char, René --- Chateaubriand, François-René De --- Esthétique --- Bataille, Georges, --- Mallarmé, Etienne, Dit Stéphane --- Bataille, Georges, 1897-1962 --- Diderot, Denis, 1713-1784 --- schilderkunst. --- literatuur. --- Art et littérature --- Dans la littérature
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Authors [European ] --- 20th century --- Europe in literature --- Philosophers --- Europe --- Attitudes --- Littérature européenne --- Philosophie --- Authors, European --- Intellectual life --- Civilization --- Authors, European - 20th century --- Philosophers - Europe - 20th century --- Europe - Intellectual life - 20th century --- Europe - Civilization - 20th century
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Imaginons un homme, chez lui, que son désoeuvrement enchante un moment, puis ennuie. Il se lève, il pense un peu, il voudrait faire quelque chose, mais quoi, il ne sait pas encore. Sortir, non, il y a trop d'agitation dehors, ou alors il fait trop froid. C'est qu'il fait bon à l'intérieur, même si rien ne se passe. Le spectacle, c'est au-dehors qu'il faudrait aller le chercher, mais l'envie n'est pas là. Le mur protège l'intimité du tumulte extérieur ; la porte, ouverte, en violerait la douceur. Non, l'idéal serait de rester sans rester ; d'être là, sans y être. À la fois dedans et dehors. Pour cela notre homme a à sa disposition une bibliothèque, où il va trouver de quoi entendre parler du monde, quelques tableaux aussi, qu'il a choisis avec goût, avec science, devant lesquels rêver un moment ; et ces livres, ces tableaux lui offrent des paysages qu'il n'a pas en cet instant sous les yeux. Peut-être que tout cela le lasse. Pour être là sans y être il a, aussi, des fenêtres. La porte, elle, comme ouverture, permet au corps entier de franchir le seuil, mais ce n'est pas de cela qu'il veut. La fenêtre, donc, parce qu'elle offre du monde un pur spectacle, un spectacle auquel les sens seuls sont conviés, et la vue la première, c'est d'elle qu'il a besoin.
Iconography --- Painting --- Thematology --- iconography --- easel paintings [paintings by form] --- theme --- windows --- Fenêtres dans l'art --- Arts européens --- Fenêtre --- Histoire de la peinture --- Iconographie --- Littérature --- Thèmes, motifs --- Arts européens - Thèmes, motifs
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Ce livre est une étude de l’œuvre poétique et dramatique de Paul Claudel tout au long de la recherche, qu’il a menée de l’aube du xxe siècle à l’explosion de la Seconde Guerre mondiale, d’une approche et d’une définition de la modernité. Aujourd’hui que cette interrogation paraît (dit-on) caduque, le champ de l’exploration et de la découverte – celui, infini, de la lecture – peut d’autant mieux se parcourir et s’offrir, comme le dramaturge l’a souhaité, à la façon d’un inépuisable spectacle. Ce spectacle de la modernité, Claudel lui a donné pour nom Europe. À l’âge où le glorieux mythe baudelairien et rimbaldien du nouveau a perdu de ses splendeurs et où. à la suite de la théorie spenglerienne du déclin de l’Occident, la plupart des contemporains du dramaturge ont cru voir et voulu dire les "derniers feux" et les "pâles scintillements" (S. Zweig) de la culture européenne, Claudel seul ou presque a exalté la vocation du vieux continent en proie au doute et d’où le sacré s’est enfui. "Je serai le premier grand poète Européen", a-t-il écrit au faîte de ses réflexions sur la poésie et alors qu’il inventait, avec sa somme théâtrale Le Soulier de satin, une dramaturgie inouïe. Inouïe en ceci qu’elle a répondu, non à la grâce de l’arbitraire ainsi que l’ont fait de leur côté, eux aussi issus du symbolisme, Hofmannsthal, T.S. Eliot, Maeterlinck. Pessoa, Rilke, W.B. Yeats ou Valéry, mais à la faveur du texte littéraire, à la grande énigme de notre sphynx moderne : à quoi bon écrire quand le monde croule ? L’Europe a incarné la modernité claudélienne : le mythe des temps modernes sera supranational, sous le triple rapport de l’art, de la métaphysique et de la religion, ou ne sera pas. À la lumière du grand théâtre du monde tel que le dramaturge en a fixé les structures, une nouvelle culture a trouvé de quoi advenir, qui a reçu la fraîcheur et l’immémorial en partage. Car il faut croire avec Claudel à la culture européenne. Par elle la création (celle d’un poème, d’une…
Claudel, Paul, --- Dramatic works. --- クローデル, ポール --- Literary Theory & Criticism --- Theater --- modernité --- œuvre poétique --- œuvre dramatique
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