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Film
Isle of dogs
Authors: ---
ISBN: 8712626073314 Year: 2018 Publisher: [S.l.] Twentieth Century Fox Home Entertainment

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Abstract

"En raison d'une épidémie de grippe canine, le maire de Megasaki ordonne la mise en quarantaine de tous les chiens de la ville, envoyés sur une île qui devient alors l'Ile aux Chiens. Le jeune Atari, 12 ans, vole un avion et se rend sur l'île pour rechercher son fidèle compagnon, Spots. Aidé par une bande de cinq chiens intrépides et attachants, il découvre une conspiration qui menace la ville."-- "Isle of Dogs is de nieuwste animatiefilm van de visionaire Wes Anderson. De film vertelt het verhaal van Atari Kobayashi, de twaalfjarige pleegzoon van de corrupte burgemeester van Megasaki City. Nadat alle honden van de stad verbannen worden naar het gigantische Trash Island, besluit Atari op zoek te gaan naar zijn waakhond Spots. Onder de verbannen viervoeters maakt hij een aantal nieuwe vrienden die hem op zijn epische reis begeleiden. Het succes van hun avontuur zal bepalend zijn voor het lot van de honden en de toekomst van de hele provincie."--

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Film
Les habitants
Authors: --- ---
Year: 2016 Publisher: [Lieu de publication inconnu]: ARTE France Développement,

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Abstract

Raymond Depardon part à la rencontre des français pour les écouter parler. De Charleville-Mézières à Nice, de Sète à Cherbourg, il invite des gens rencontrés dans la rue à poursuivre leur conversation devant nous, sans contrainte en toute liberté.

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Book
Jeder stirbt für sich allein
Authors: --- ---
Year: 2017 Publisher: Hamburg X Filme creative pool

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Book
Suffragette
Authors: --- ---
Year: 2016 Publisher: Paradiso

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Dit historische drama vertelt het waargebeurde verhaal over de suffragettebeweging in 1912 in Groot-Brittannië, de strijd voor vrouwenrechten en vooral voor het vrouwenkiesrecht. Maud, een fabrieksarbeidster, wordt door de voortvluchtige politieke activiste Emmeline Pankhurst overtuigd om zich aan te sluiten bij de vrouwenbeweging. Door middel van onder andere hongerstakingen en nachtelijke brandstichting binden de vrouwen een strijd aan met de autoriteiten en de politieke discriminatie van de vrouwen in het algemeen. In de (Engelstalige) lesbrief vind je verwerkingssuggesties.


Film
J'accuse
Authors: --- --- ---
Year: 2020 Publisher: [France] : Gaumont,

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Abstract

Pendant les 12 années qu’elle dura, l’Affaire Dreyfus déchira la France, provoquant un véritable séisme dans le monde entier. Dans cet immense scandale, le plus grand sans doute de la fin du XIXème siècle, se mêlent erreur judiciaire, déni de justice et antisémitisme. L’affaire est racontée du point de vue du Colonel Picquart qui, une fois nommé à la tête du contre-espionnage, va découvrir que les preuves contre le Capitaine Alfred Dreyfus avaient été fabriquées. A partir de cet instant et au péril de sa carrière puis de sa vie, il n’aura de cesse d’identifier les vrais coupables et de réhabiliter Alfred Dreyfus. J’accuse, grâce à son respect de la vérité et à un habile découpage, réussit à entretenir le suspense de la première à la dernière séquence, en donnant au récit la tonalité d’un thriller. Un grand film et, de loin, la meilleure de la dizaine d’adaptations pour l’écran de l’affaire Dreyfus.

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Film
J'accuse
Authors: --- --- ---
Year: 2020 Publisher: [France] : Gaumont,

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Pendant les 12 années qu’elle dura, l’Affaire Dreyfus déchira la France, provoquant un véritable séisme dans le monde entier. Dans cet immense scandale, le plus grand sans doute de la fin du XIXème siècle, se mêlent erreur judiciaire, déni de justice et antisémitisme. L’affaire est racontée du point de vue du Colonel Picquart qui, une fois nommé à la tête du contre-espionnage, va découvrir que les preuves contre le Capitaine Alfred Dreyfus avaient été fabriquées. A partir de cet instant et au péril de sa carrière puis de sa vie, il n’aura de cesse d’identifier les vrais coupables et de réhabiliter Alfred Dreyfus.

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Film
Julie & Julia
Authors: --- --- --- ---
Year: 2010 Publisher: Sony Pictures Home Entertainment

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Abstract

Julie and Julia is het waargebeurde verhaal van de jonge schrijfster Julie Powell die haar saaie leventje beu is en besluit om in één jaar alle recepten uit het kookboek van haar grote voorbeeld Julia Child te bereiden. Via een blog wil ze zo een nieuwe generatie kennis laten maken met de Franse kookkunst. De passie voor het koken verandert al snel in een passie voor het leven. Een delicieuze komedie over vreugde, obsessie en boter... Schrijfster én regisseur Nora Ephron laat de opmerkelijke, waargebeurde verhalen van 2 vrouwen uit een ander tijdperk, beiden op culinaire ontdekkingstocht, vloeiend in elkaar overlopen. Zo creëerde ze een komedie die bewijst dat je, mét de juiste combinatie van passie en obsessie, je leven kan veranderen en je dromen kan waarmaken!

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Film
De battre mon cœur s'est arrêté
Authors: --- --- ---
Year: 2019 Publisher: [France] : UGC,

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Abstract

Suivant les traces de son père, Tom trempe dans des magouilles immobilières aboutissant souvent à des affrontements violents. Rencontrant un jour l’ancien imprésario de feue sa mère, pianiste de concert, il décide de se remettre au piano avec l’aide d’une jeune vietnamienne ne parlant pas un mot de français. L’amateur d’électro s’immerge dans Bach, le promoteur véreux néglige son boulot, le fils cherche sa place face à son père, le tchatcheur expérimente la barrière des langues, et bien sûr le petit dur dragueur découvre la sensibilité et l’amour. Sauf que… eh oui, le passé nous rattrape toujours. Remake de Mélodie pour un tueur, De battre mon cœur s’est arrêté propose un pendant contemporain à la violence sèche des séries B des années 1960 – 70. À la simplicité brutale empreinte de maniérisme que cultivaient ces dernières, Audiard substitue une esthétique dans l’air du temps, efficace, séduisante : caméra à l’épaule, fuyante, à la fois fluide et confuse, montage rapide, univers sonore chiadé, électro pulsative ou planante… le tout assorti d’une double ambition de recyclage cinéphilique (le Scorsese première période n’est pas loin, Audiard père non plus) et de réalisme (le milieu immobilier remplace la mafia). Il en résulte une œuvre forcément hybride. De cette hybridité, elle pourrait faire sa force. Mais elle se retrouve plutôt le cul entre deux chaises. Sur mes lèvres reposait sur le même principe de grand écart : entre personnages que rien ne prédisposait à se rencontrer, entre naturalisme social et archétypes de film noir. Bien qu’à la limite de l’artifice, le film, porté par une grâce fragile, parvenait à emporter l’adhésion. D’abord parce que l’esthétisme, utilisé ici avec trop de systématisme et de paresse pour toucher vraiment, y ouvrait la porte à une vraie sensualité. Grâce, ensuite, à la belle relation qui se nouait entre Emmanuelle Devos et Vincent Cassel, magistraux, ainsi qu’au minimum d’attention porté au personnage éculé du malfrat (lequel bénéficiait en outre de l’opacité d’Olivier Gourmet). Ici, le mafieux russe, pur cliché désincarné, ne convainc pas une seconde. Duris et Arestrup, tous deux impressionnants, développent une relation père-fils touchante, mais le film ne lui laisse pas le temps de s’épanouir, trop occupé à fureter un peu partout avec son personnage principal. Duris a beau donner chair à ce dernier avec conviction et porter ainsi le film sur ses épaules, il ne parvient pas à faire oublier le principe un peu facile sur lequel il est construit: un défaut cache toujours une qualité. Il y a des brutes au grand cœur, Tom est attachant malgré ce qu’il a d’agaçant, de repoussant (sa misogynie, son boulot dégueulasse). Parce qu’il a de la gouaille. Mais là encore, anicroche: Audiard cherche à faire dire de manière naturelle des dialogues très écrits – truffés de vannes et de messages fiers d’avoir tout compris à la vie, genre « tout père devient un jour le fils de son fils ». À vouloir séduire du premier coup (de fait, le film est vif, les dialogues percutants, le jeu enlevé…), il en oublie le principal: la cohérence, l’intensité, la profondeur. Il échoue à conjuguer ambition réaliste et volonté d’excès, faute d’assumer vraiment l’une et l’autre de ces deux options. En fait, il ne semble s’intéresser que superficiellement aux personnages comme aux mondes qu’il fait se rencontrer (l’immobilier en marge de la légalité, l’univers des concertistes). Ce choc artificiel emporte d’autant moins l’adhésion qu’il repose sur une partition binaire d’un simplisme assez effrayant: du côté des hommes, la violence, le machisme; du côté des femmes, la sensibilité et la tendresse. S’en donnant à cœur joie lorsqu’il s’agit d’exprimer la misogynie des premiers, le film est incapable de donner leur chance aux secondes, dont il a une vision toute frelatée. De la femme délaissée tombant dans les bras du meilleur ami de son mari à la professeure à la fois bienveillante (comme c’est touchant…) et autoritaire (comme c’est drôle !) en passant par la « pute » bien roulée et un peu neuneu, les personnages féminins sont d’une pauvreté affligeante. À l’image de son titre, d’une poésie facile et pompeuse, De battre mon cœur s’est arrêté s’avère un joli coup de bluff.

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Film
De rouille et d’os
Authors: --- --- --- ---
Year: 2019 Publisher: [France] : UGC,

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Abstract

Ça commence dans le Nord. Ali se retrouve avec Sam, 5 ans, sur les bras. C’est son fils, il le connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. Là-bas, c’est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son pavillon, elle s’occupe du petit et il fait beau. À la suite d’une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone. Il est pauvre; elle est belle et pleine d’assurance. C’est une princesse. Tout les oppose. Stéphanie est dresseuse d’orques au Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu’un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau. Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant: elle a perdu ses jambes et pas mal d’illusions. Il va l’aider simplement, sans compassion, sans pitié. Elle va revivre… Depuis le triomphe d’Un prophète, Jacques Audiard trône impérieusement au sommet du cinéma français, adoubé par ses pairs, la critique et le public. Si les premières œuvres de sa filmographie pouvaient encore faire débat, Un prophète a semble-t-il mis tout le monde d’accord, même ceux qui, du bout des lèvres, admettent difficilement l’incontestable puissance narrative et esthétique du film. De rouille et d’os déboule trois ans après le triomphe du précédent sur la Croisette, mi-poids lourd (Cotillard tout en haut de l’affiche), mi-challenger: ôtant provisoirement son costume sur mesure de maître du polar, Audiard ose le drame social tendance mélo assumé… sans réellement convaincre. Reconnaissons au cinéaste un talent certain pour donner à ses comédiens de juteuses partitions, suffisamment alléchantes pour convaincre par exemple la désormais internationale Marion Cotillard de jouer à nouveau dans sa langue natale. Fallait-il que la star accepte de se laisser filmer de la sorte pour admettre une bonne fois pour toutes que son succès planétaire n’était pas usurpé? Loin du glamour hollywoodien mais pas moins chic, l’actrice ajoute désormais à son CV déjà impressionnant le nom du réalisateur français, et l’association ne manque pas d’allure. Surtout, leur collaboration a le mérite de régler une bonne fois pour toutes un malentendu somme toute assez désagréable: pour ceux qui en doutaient encore, De rouille et d’os confirme que Marion Cotillard est, sans conteste, une vraie et bonne actrice. Cela pour autant n’est pas suffisant pour faire du successeur de l’inoxydable Un prophète l’œuvre écrasante qui viendrait définitivement convaincre les sceptiques. La roublardise et le maniérisme du réalisateur ne se sont pas miraculeusement évaporés, son goût pour les effets un peu chic et mode non plus. Tout au plus trouve-t-on dans De rouille et d’os une forme d’optimisme salvateur qui viendrait faire la nique aux improbables coups du sort qui s’acharnent sur les héros de ce drame souvent trop démonstratif. Des escrocs pathétiques de Regarde les hommes tomber au caïd faussement transparent d’Un prophète, le véritable attrait du cinéma d’Audiard réside dans ses personnages cafardeux confrontés de façon spectaculaire aux hasards de la vie, traînés vers le fond puis ramenés à l’air libre. De rouille et d’os ne déroge pas à la règle mais tente de la transcender, de donner à la chronique sociale des airs de conte dépressif dont les accents romantiques colorent de rose le noir profond qui enrobe habituellement les films du cinéaste. Le scénario réunit Ali (Matthias Schoenaerts, l’impressionnante révélation de Bullhead), bloc de muscles flanqué d’un môme de cinq ans dont il ne sait trop quoi faire, et Stéphanie (Cotillard), grande gueule un peu paumée qui gagne sa vie en dressant des orques pour les spectacles d’un centre aquatique d’Antibes. Dans l’envers du décor de la cité balnéaire, Audiard scrute le moche et le triste, sans morgue ni condescendance, mais avec le désir un peu trop appuyé de dresser un état des lieux définitivement sinistre du quotidien des laissés-pour-compte pour lesquels la misère n’est pas vraiment moins pénible au soleil. Le catalogue n’est pas exhaustif mais tout de même édifiant: Ali, sans emploi ni épouse, un petit garçon sur les bras, débarque sans crier gare chez une sœur perdue de vue (Corinne Masiero, découverte dans Louise Wimmer), elle-même précaire mais débrouillarde, à l’inverse de son frère qui, lui, vit de petits trafics et boucle ses fins de mois en participant à des combats clandestins de street fight. De l’autre côté, Stéphanie se fait tabasser dans des boîtes de nuit où elle traîne son spleen avant de perdre ses deux jambes dans un accident de travail. L’union improbable de ces figures cabossées par la vie, entre amitié, plan cul et amour qui ne dit pas son nom, trouvera sa force dans les ravages du destin, le scénario (inspiré d’un roman de Craig Davidson) additionnant les rebondissements avec la fougue d’un cheval au galop. Malin, Jacques Audiard l’est assurément, et doué, aussi: il faut un talent certain et une sacrée confiance en soi pour filmer, sans craindre le ridicule, une Marion Cotillard décidée à reprendre sa vie en main pendant qu’en fond sonore, l’épuisant « Fireworks » de Katy Perry brise les tympans des spectateurs. La scène ne dure que quelques secondes et ne saurait résumer à elle seule le film entier (loin de là, même), mais elle illustre plutôt bien toute l’ambiguïté du cinéaste. Que sont ces personnages, si ce n’est des archétypes qui peinent à exister en dehors de ce que leur inflige le destin? Audiard, pourtant, ne ménage pas sa peine et multiplie les pistes narratives, mais ne parvient jamais à les exploiter réellement, à les faire coexister. La relation Ali-Stéphanie, pleine de promesses, commence fort (très belle scène où le colosse, peu impressionné par le handicap de la jeune femme, l’emmène se baigner) mais finit par se déliter, moins pour des raisons scénaristiques que parce que le cinéaste semble s’en désintéresser. Idem pour l’intégration progressive de la jeune femme dans le milieu du street fight, beau sujet ici à peine effleuré. Pour sûr, Audiard sait toujours se montrer spectaculaire (la scène du lac gelé), mais ne parvient que rarement à rendre palpable la détresse de ses personnages, en dépit de l’investissement évident, et réellement bluffant, de ses comédiens (Cotillard, on l’a déjà dit, mais également Schoenaerts, ou le petit Armand Verdure, sont parfaits). Un peu trop sûr de ses effets, à l’image de ces plans baignés de lumière et remplis de silence qui voudraient tant dire mais n’évoquent rien, De rouille et d’os est tout entier tourné vers son envie d’être grand, quand il aurait tant gagné à se faire humblement petit, et laisser le soin aux figures qu’il met en scène d’envahir l’écran, et d’enfin nous émouvoir.

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Film
Asteroid city
Authors: --- --- ---
Year: 2024 Publisher: [France] : Universal Pictures Home Entertainment,

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Abstract

Le programme d’une conférence de jeunes astronomes et cadets de l’espace (organisée pour rassembler des étudiants de tout le pays et leurs parents à l’occasion d’un concours scolaire) va être bousculé par des événements chamboulant le monde… C’est du cinéma dans du théâtre ou du théâtre dans du cinéma. On ne sait pas vraiment. Par contre, immédiatement, on sait qu’il s’agit d’un film de Wes Anderson, autant prolixe que décousu, fantasque et inventif, à la limite parfois de l’indigestion. Astéroid City part en effet du projet d’un dramaturge de mettre en scène une ville fantomatique, en plein désert américain, où de jeunes scientifiques géniaux se regroupent pour recevoir un prix. Les parents accompagnent leur progéniture, et cela donne un savant mélange de personnes de tous les genres, cultivant à leur manière leur névrose. Comme souvent chez Anderson, le film en fait des tonnes. On ne peut pas nier la fertilité des idées, l’ingéniosité des décors et la richesse des dialogues, très drôles. Le réalisateur abuse de toutes les métaphores, tous les effets de style, pourvu que sa vision baroque et fantaisiste du monde l’emporte sur la mélancolie ambiante. Comme à chaque fois, l’image est très soignée, les comédiens s’adonnent à leur rôle avec une franche dévotion, se plongeant dans des dialogues parfois complètement insensés. Wes Anderson est un réalisateur hirsute qui n’a pas peur de bouger les lignes, au risque de provoquer l’agacement. On aime ou on n’aime pas, certes, mais personne ne peut rester indifférent à l’inventivité des lieux et à l’imagination féconde de son auteur. Mais le problème survient quand l’attention du spectateur se détourne du récit principal. En effet, le long-métrage accumule des histoires dans l’histoire, à coup de dialogues parfois incompréhensibles, faisant craindre une forme de frivolité. Toutes les scènes ne sont pas utiles, alors même que le synopsis est déjà en soi très riche et largement suffisant pour occuper deux heures. On a parfois l’impression d’un certain remplissage, et d’un réalisateur qui se fait plaisir, au risque de perdre définitivement son spectateur. Dans un film humoristique, il ne faut surtout pas trop complexifier les dialogues. Or, parfois, il faudrait presque revenir en arrière pour comprendre la subtilité ou le trait d’humour de tel ou tel dialogue. À côté, il y a des scènes franchement drôles, où le spectateur n’a pas besoin de décoder pendant cinq minutes le sens des choses. Et c’est là où Asteroid City apparaît comme très inégal et dessert son propre objectif. Nous ressortons de ce long-métrage plutôt embarrassés. D’un côté, il serait profondément injuste de critiquer la puissance narrative de Wes Anderson. De l’autre, le réalisateur aurait gagné à raccourcir le propos et à faciliter la compréhension du récit.

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