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Lors d’une plaie vasculaire, plusieurs facteurs vont intervenir afin de colmater la brèche. Parmi ces facteurs, on retrouve une petite cellule qui joue un rôle primordial dans l’hémostase primaire, non seulement par son contenu cytoplasmique, mais aussi par sa structure membranaire, c’est la plaquette sanguine (Plt).
La Plt porte à sa surface des complexes antigéniques qui comprennent autres les antigènes du système « Human Leucocyte Antigen (HLA) de classe I, les antigènes de groupe sanguin ABO, l’ensemble des groupes antigéniques spécifiques des plaquettes comprenant cinq systèmes (Human Platelet Antigen) (HPA), mais aussi des molécules d’adhésion, spécifique ou non des plaquettes, qui interviendrait dans l’hémostase primaire, comme récepteur du fibrogène ou le récepteur du facteur von Willebrand (FvW).
Le marqueurs d’adhésion plaquettaires ont été en général des rôles d’agrégation et d’adhésion des cellules entre elles et avec la matrice extracellulaire. Certaines personnes déficientes en glycoprotéines (Gp) plaquettaires peuvent présenter des syndromes hémorragiques, heureusement rares, mais graves. Le syndrome de Bernard-Soulier est caractérisé par un temps de saignement prolongé, qui est dû à un défaut d’adhésion des plaquettes au sous-endothélium à cause d’un déficit quantitatif en glycoprotéine Ib (Gp Ib), récepteur pour le facteur von Willebrand. D’autres patients présenteront des défauts d’agrégation plaquettaire par le fait que leurs Plt présentent une anomalie au niveau du complexe de Gp IIb-IIIa (<5 % de la normale), récepteur pour la fibrinogène ; c’est le cas du syndrome de la thrombasthénie de Glanzmann appelé le syndrome Glanzmann-like, où le défaut réside non pas en un maque de Gp IIb-IIIa mais en une déficience en Gp IIb-IIIa membranaires (poll intracytoplasmique intaxt), aboutissant à des hémorragies. En effet, on a pu montrer que ces Plt ont un taux de Gp IIb-IIIa membranaire de 40 M à 50 % par rapport à la normale, le taux de Plt est normal de même que leur morphologie. Lors de la stimulation de ces Plt, on observe en cytométrie en flux (CMF) une expression de la Gp IIb-IIIa qui se normalise (par exocytose des granules alpha) et un canal moyen de fluorescence (c’est-à-dire la moyenne des canaux de fluorescence) approximativement proche de la normale.
Les hémorragies sont des complications fréquentes chez les patients souffrant de cirrhose sévère du foie. Certains auteurs ont pu montrer qu’il existait chez ces patients, une diminution de l’agglutination induite par la ristocétine en présence d’un plasma normal et une réduction de l’expression des Gp Ib à la surface des Plt. Cette Gp Ib joue un rôle crucial dans l’attachement des Plt au sous-endothélium par interaction du FvW présentent dans le sous-endothélium. Ces déficits pourraient expliquer certains des désordres hémorragiques chez les patients cirrhotiques.
Dans certaines pathologies hémorragiques, on retrouve des signes hémorragiques ou de thrombose dû à une altération du nombre de Plt, mais qui pourraient également être dû à une modification de la qualité de ces Plt (augmentation ou diminution de l’expression des marqueurs d’adhésion plaquettaire). Par exemple, on rapporte que chez les sujets dont les Plt présentent un déficit Gp IV (CD36), récepteur et de la thrombospondine, il y a une diminution d’adhésion des Plt au collagène par rapport aux Plt de sujets sans déficit, la thrombocytose étant comparable dans les deux groupes. Ainsi le défaut d’expression d’une Gp intervenant dans l’adhésion au sous-endothélium peur mener à des complications hémorragiques. Certaines maladies myélodysplasiques (SMD), ainsi que les myélomes multiples (MM) s’accompagnent de troubles de l’hémostase dû entre autres à des thrombopathies acquissent, entraînant dabs certains cas un allongement du temps de saignement par déficit d’adhésion et d’agrégation plaquettaire.
En revanche, dans certaines pathologies comme la thrombocystémie essentielle (TE), l’activation et l’agrégation plaquettaire peuvent être responsables de thromboses vasculaires et d’hémorragies. Ces complications hématologiques peuvent être liées à l’expression soit diminuée soit augmentée des marqueurs de membrane plaquettaire ou CD (Cluster de différenciation, selon la nomenclature internationale). L’étude quantitative des CD a pu être exécutée par cyclométrie en flux (CME).
Outre leur rôle physiologique, les molécules de la surface plaquettaire sont aussi à l’origine de phénomènes d’immunisation. Ainsi, les implications cliniques des systèmes alloantigéniques spécifiques des plaquettes sont le purpura thrombopénique néonatal alloimmun (PTNAI), l’état réfractaire après transfusions itératives de plaquettes et le purpura post-transfusionnel (PPT).
Le PTNAI résulte de la formation d’anticorps (Ac) maternels pouvant traverser le placenta, qui sont dirigés contre les Ag du fœtus hérités du père et que la mère ne possède pas, causant ainsi une thrombopénie néonatale.
L’alloantigène responsable est dans la plupart des cas le HPA-1a (PLA1) ou Zwa). La fréquence approximative du PTNAI est de 1 cas sur 2000 à 5000 naissances, et la thrombopénie peut survenir dés la première grossesse. On estime que 15% des enfants atteints de ce purpura présentent des hémorragies intracrâniennes (HIC) qui peuvent entraîner la mort ou être responsable de séquelle neurologique. Ces HIC peuvent même se produite avant la naissance. Par conséquent, un diagnostic anténatal est hautement recommandé en cas d’antécédents personnels ou familiaux ; il faut parfois prescrire un traitement anténatal. On opte le plus souvent pour des injections intraveineuses de gammaglobulines administrées à la mère dés la 20ème semaine de grossesse.
Le traitement des patients thrombopéniques associé à un défaut de production hématopoïétique est la transfusion des concentrés plaquettaires, compatibles dans le groupe ABO. Ces transfusions sont nécessaires car elles évitent des complications hémorragiques. Cependant, 30 à 70 % des patients polytransfusés deviennent réfractaires au traitement transfusionnel. Cette situation est due, dans 80 à 90% des cas, à l’apparition d’une allo-immunisation anti-HLA. Dans les composants sanguins, on retrouve des globules blancs portant en grand nombre les antigènes HLA et qui sont les principaux responsables de l’allo-immunisation. En transfusant moins de globules blancs, on diminue les risques d’apparition d’un état réfractaire aux transfusions. Pour cela, on utilise des filtres, réduisant le passage des globules blancs dans la poche de transfusion. Dans les autres cas, l’apparition de l’état réfractaire est due à une immunisation contre les alloantigènes spécifiquement plaquettaires.
Le PTT est un syndrome clinique rare, caractérisé par une thrombocytopénie qui apparaît une à deux semaines après la transfusion sanguine. Ce purpura est dû à la présence d’un Ac dirigé contre un alloantigène présent sur les Plt transfusées, mais absent des Plt du patient. Le plus souvent, il s’agit aussi des Plt du patient qui ne portent pas l’antigène et jouent un rôle de passant innocent, ce qui résulte en une thrombocytopénie profonde.
Nous pouvons observer que les antigènes HPA-1 sont le plus souvent responsables des allo-immunisations fœto-maternelles et transfusionnelles menant à des thrombopénies pouvant être responsables d’hémorragies.
Afin d’éviter ces complications, plusieurs essais de typage des alloantigènes sont en cours, utilisant des techniques sérologiques telles que l’immunofluorescence, le test M.A.I.P.A. (Monoclonal Atibody spécific Immobilization of Platelet Antigens) et par des techniques de biologie moléculaires telle que la PCR-RFLP (Polymerase Chain Reaction-Restriction fragment Lenght Polymorphism).
Glycoproteins --- Blood Platelets --- Hematological Diseases --- Medical Laboratory Science
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Les pathologies lymphoïdes chroniques de type B constituent un groupe complexe de pathologies à différencier entre elles.
Matutes et Catovsky ont proposé un système de score permettant de classer ces pathologies en se basant sur ces critères immunologiques plutôt que morphologiques et cytologiques.
L’inconvénient d’un tel système est l’interprétation des résultats obtenus en cytométrie de flux et la comparaison de ceux-ci dans différents laboratoires. L’application de la quantimétrie dans la détection d’Ag membranaires normaux ou pathologiques constituait une solution possible pour standardiser les résultats provenant de laboratoires différents.
Malheureusement, la quantimétrie, en utilisant les unités MESF, s’est révélée inutilisable dans la définition de valeurs normales. Par contre, la stabilité du pourcentage de cellules positives et du CMF, pour un marqueur donné, chez les sujets normaux, semble un élément prometteur à exploiter.
Dans notre travail, l’application et l’interprétation du score de Matutes-Catovsky, en fonction des valeurs normales établies, a prouvé, dans la majorité des cas, son efficacité.
l’observation du pourcentage de cellule positives et du CMF dans des groupes de scores différents ; à savoir, les pathologies donc le score est inférieur ou égal à 3, a mis en évidence l’importance d’autres marqueurs que ceux utilisés dans le score de Matutes-Catovsky. En effet, afin d’affiner ce score, il serait opportun d’y ajouter l’analyse du CMD des marqueurs CD5, CD20 et FMC7, le pourcentage de cellules positives du marqueur CD22 sur les populations cellulaires pathologiques. Il serait également intéressant de comparer le CMF, des marqueurs CD5, CD37, CD22 et CD20, observé chez les sujets malades aux valeurs de CMF obtenues chez des sujets normaux.
Enfin, l’étude de l’interférence de la congélation n’est pas très concluante puisque, selon le marqueur étudié et le type de population (normale ou pathologique), le paramètre (%, CMF) peut varier dans un sens comme dans l’autre. Il semble, cependant, que pur certains marqueurs (CD5, CD37, CD22 et CD20), dont trois intervenant dans le score de Matutes-Catovsky, le CMF est abaissé dans les échantillons ayant été congelés. L’usage d’échantillons congelés pour des études comparatives interlaboratoires est à déconseiller.
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Introduction: Growing evidence suggests that thrombophilia is associated with adverse pregnancy outcomes. As a result, thrombophilia screening is increasingly requested for women with obstetrical complications. Methods: We evaluated the utilization of thrombophilia screening at a large academic tertiary centre requested by obstetricians for women with either early or late pregnancy complications. The indications, appropriateness and results of 199 thrombophilia screenings performed between July 2003 and June 2006 for adverse pregnancy outcomes were retrospectively examined. Results: Of the screenings, 89 were ordered for early miscarriages and 122 for late pregnancy complications (intra-uterine foetal death, intra-uterine growth retardation, abruptio placentae, preeclampsia and/or hellp syndrome). Only 77 patients reported at least three successive early foetal losses. In the whole population, 56 (28.1 %) women were pregnant and 27 (13.6 %) on oral contraception at time of referral. In many patients screening was requested before completion of the routine work-up. Despite these limitations, a thrombophilic abnormality was documented in 26 % women referred for early recurrent miscarriages. In this subgroup, factor V Leiden was the most prevalent thrombophilia (n = 8, 10.4 %). For women with late complications, 18.9 % had a thrombophilic trait. The subgroup referred for third trimester foetal loss showed the highest prevalence of positive screening (41.7 %), mostly Factor V Leiden (n = 5, 20.8 %). Conclusions: In spite of the growing awareness of the negative impact of thrombophilia on pregnancy outcomes, screening is frequently ordered sub-optimally. When indicated, screening should preferably be performed in the absence of confounding clinical variables (pregnancy, oral contraception) for women with appropriate indications and after completion of the routine work-up. The two first authors contributed equally. Introduction : Un nombre croissant d’études laisse suspecter un lien entre diverses anomalies thrombophiliques et plusieurs complications obstétricales. De ce fait, un bilan thrombophilique est fréquemment demandé chez les patientes présentant des complications obstétricales. Méthode : Nous avons évalué l’utilisation du bilan thrombophilique sollicité par les obstétriciens pour les patientes adressées pour des complications obstétricales au sein des Cliniques universitaires Saint-Luc. Les indications et les résultats de 280 bilans thrombophiliques réalisés entre juillet 2003 et juin 2006 parmi les patientes référées à l’Unité d’Hémostase-Thrombose pour complications obstétricales ont été analysés rétrospectivement. Résultats : Parmi les 280 bilans, 122 ont été demandés pour complications obstétricales tardives (mort foetale in utero, retard de croissance intra-utérin, décollement prématuré du placenta, pré-éclampsie et/ou HELLP syndrome). Dans cette population, 43 patientes (35.2 %) étaient enceintes et 24 patientes (19.7 %) étaient sous contraceptif oral au moment du bilan. Pour bon nombre de patientes, le bilan thrombophilique a été demandé avant le bilan complet de routine fait lors de telles complications. Malgré ces limites, une anomalie thrombophilique a été documentée chez 18.9 % à 27.0 % des patientes référées pour complications tardives. Le sous-groupe référé pour mort fœtale du troisième trimestre a montré la plus haute prévalence de bilans positifs (41.7 % à 54.2 %), parmi lesquels la mutation Leiden du facteur V (n = 5 : 20.8 %) et le déficit en protéine S (n = 3 à 5 : 12.5 % - 20.8 %) étaient les plus fréquents. Conclusions : Malgré la prise de conscience grandissante de l’impact négatif des thrombophilies sur le déroulement de la grossesse, les bilans thrombophiliques sont fréquemment réalisés de manière suboptimale. Quand il est indiqué, le bilan devrait préférablement se faire en l’absence de variables cliniques confondantes (grossesse, contraception orale) chez les patientes ayant des indications appropriées et après réalisation du bilan complet de routine justifié par de telles complications.
Thrombophilia --- Pregnancy Complications --- Obstetrics --- Hemostasis
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The aim of this research is to study the immunophenotype of secreting lymphomas cells and especially of the Waldenstrom‘s Macroglobulinemia.
The secreting lymphomas, WM and lymphoplasmocytic lymphoma, are chronic B-cell lymphoproliferative disorders producing and secreting an IgM or IgG respectively
To characterize their immunophenotype, we compared WM cells with those of LPL to establish if there are specific surface markers between these two pathologies.
Then, we compared the immunophenotype if WM and LPL cells with this of normal B lymphocytes to evaluate which surface markers could be tested as sign of phenotypic disorder.
finally, to ameliorate the immunological differential diagnosis between secreting lymphomas and other chronic B-cell hemolymphopathies, the immunophenotype of WM and LPL cells has been compared with this of cells of other chronic B-cell lymphoproliferative syndromes, especially the chronic lymphocytic leukemia.
Because the samples were small and supposed to be “non-gaussien”, the Mann-Whitney test was chosen for comparison.
for the four comparisons realized, the statistics gave us different cell markers statistically significant at the 5% threshold. The markers were then evaluated for cytometric significance (difference > 5% or ≥ 50 CMF) and clinical significance (thresholds for abnormality).
The cell markers clinically significant are : - Comparison WM versus LPL : FMC7% and FMC7 IF
- Comparison WM et LPL versus normal B cells: CD25 % only with LPL, CD40 IF, CD54 IF, CD62L %, CD80 %, FMC7% only with WM, and IgD IF.
- Comparison WM and LPL versus LLC : CD5 % and IF, CD11a% and IF, CD18% and IF, CD20 % CD22% and IF, CD23 % and IF, CD25 %, CD38 %, CD43 %, CD54 IF, CD62L %, CD79a IF, CD79b IF, CD80 %, FMC7 % and IF, Ig κ/λ IF.
- Comparison WM and LPL versus other SPLC: CD54 IF, CD79b IF, CD80 %, FMC7 IF only with LPL, and Ig κ/λ IF.
In conclusion, only one marker is differently expressed on WM and LPL B cells. Some surface markers characterizing secreting lymphomas could be helpful for the differential diagnosis between lymphomas and other chronic lymphoproliferative syndromes Cette étude a pour but d’étudier l’immunophénotype des cellules des lymphomes sécrétants et en particulier de la Macroglobulinémie de Waldenström.
Les lymphomes sécrétants, WM et lymphome lymphoplasmocytaire, sont des hémolymphopathies malignes B produisant et sécrétant une IgM ou une IgG respectivement.
Pour caractériser les immunophénotype, nous avons comparé les cellules de WM avec les cellules de LPL de manière à déterminer s’il existe des marqueurs de surface spécifiques entre ces deux pathologies.
Ensuite, nous avons comparé l’immunophénotype des cellules de WM et LPL avec celui des lymphocytes B normaux afin d’évaluer quels marqueurs de surface peuvent être interprétés comme singes d’une anomalie phénotypique.
Enfin, pour faciliter le diagnostic différentiel entre les lymphomes sécrétants et les autres hémolymphopathies chroniques B, l’immunophénotype des cellules de WM et LPL a été comparé à celui des cellules des autres syndromes lymphoprolifératifs chroniques B et en particulier avec les cellules des leucémies lymphoïdes chroniques.
Ayant des petits échantillons dont au moins un des deux est non gaussien, la statistique utilisée pour réaliser les comparaisons est le test de Mann-Whitney.
pour chacune des quatre comparaisons faites, la statistique nous a fourni différents marqueurs de surface statistiquement significatifs au seuil α de 5%. Tous ces marqueurs ont alors été évalués pour définir quels sont ceux qui ont une signification cytométrique (différence > 5% ou ≥ 50 canaux médians d’intensité de fluorescence) et une signification clinique (par rapport à des valeurs de référence déterminant des critères d’anomalies phénotypiques).
Les marqueurs cliniquement significatifs sont :
- Comparaison WM versus LPL : FMC7% et FMC7 IF
- Comparaison WM et LPL versus cellules B normales : CD25 % uniquement avec LPL, CD40 IF, CD54 IF, CD62L %, CD80 %, FMC7% uniquement avec WM, et IgD IF.
- Comparaison WM et LPL versus LLC : CD5 % et IF, CD11a% et IF, CD18% et IF, CD20 % CD22% et IF, CD23 % et IF, CD25 %, CD38 %, CD43 %, CD54 IF, CD62L %, CD79a IF, CD79b IF, CD80 %, FMC7 % et IF, Ig κ/λ IF.
- Comparaison WM et LPL versus autres SPLC : CD54 IF, CD79b IF, CD80 %, FMC7 IF uniquement avec LPL, et Ig κ/λ IF.
Ceci nous permet de conclure qu’entre la WM et le LPL, seul le marqueur FMC7 montre une expression significativement différente. Certains marqueurs de membrane caractérisant les lymphomes sécrétants leur confèrent des anomalies phénotypes et peuvent ainsi améliorer le diagnostic différentiel entre les lymphomes sécrétants et les autres syndromes lymphoprolifératifs chroniques B
Flow Cytometry --- Lymphoma, B-Cell --- Waldenström Macroglobulimenia
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Face à la multiplicité des enjeux qui interviennent dans la gestion de la transfusion sanguine, nous avons choisi de nous pencher plus spécifiquement sur les questions relatives à l’évolution des besoins et de l’offre de sang.
Objectifs :
L’objectif de cette étude que nous proposons ici est d’intégrer, au sein d’une réflexion générale sur l’évolution de l’offre et de la demande de produits sanguin labiles en Communauté française, une enquête réalisée auprès des donneurs réguliers et de donneurs occasionnels, pour en tirer des enseignements dans la mise en œuvre des politiques de recrutement de la Croix-Rouge francophone de Belgique.
Intérêt du sujet traité :
La problématique que nous abordons dans cette étude n’est certes pas une problématique hospitalière au sens strict. Néanmoins, le premier intéressé par les questions relatives à l’autosuffisance en matière de produits sanguins est bien l’hôpital : il en est le principal consommateur et la bonne gestion de l’approvisionnement de ces produits, en qualité, en quantité et en temps requis, est pour lui cruciale. Ainsi, l’analyse des facteurs influençant l’offre et la demande de produits sanguins nous apparaît d’un intérêt certain, tout comme la recherche de moyens permettant d’appréhender le futur du don de sang.
En outre, la réflexion menée tout au long de ce travail nous semble bien s’intégrer dans le cadre de la formation suivie en gestion hospitalière puisqu’elle requiert une approche pluridisciplinaire faisant appel à de nombreux outils enseignés tout au long du cursus :
Enfin, l’auteur possède des motivations propres pour s’être lancé dans cette entreprise : sa qualité de donneur régulier et sa fascination pour l’acte altruiste et citoyen que le don de sang représente en font sans doute partie. En 1818, un médecin anglais nommé James Blundell réalise la première transfusion d’homme à homme réussie. C’est lors du traitement d’une hémorragie postpartum qu’il propose au mari de la patiente de donner son sang. La méthode est alors rudimentaire : elle consiste à récolter dans un bol le sang du donneur après lui avoir percé une artère du bras et le réinjecter dans le bras du receveur à l’aide d’une seringue. Le médecin n’en était pas à sa première tentative et la méconnaissance des groupes sanguins rendait les chance de réussite fort maigres.
Il faut attendre 1901 pour que Karl Landsteiner décrive l’existence des différents groupes sanguins. Cette découverte constitue un grand pas en avant dans l’histoire de la transfusion sanguine et ouvre la voie à des progrès considérables en la matière.
En 1914, un médecin belge, le docteur Hustin, découvre les propriétés anticoagulantes du citrate de sodium. Lorsqu’il transfuse, au mois de mars de la même année, 250 ml de sang humain à un patient, additionné de citrate de sodium et de glucose, on peut alors considérer que la transfusion moderne est née.
Mais le système transfusionnel est encore loin d’être exempt de risques et les problèmes d’incompatibilité sont encore nombreux. Une nouvelle étape sera franchie en 1940 lorsque Karl Landsteiner, Alexander Wiener et Philippe Lévine mettent à jour le facteur Rhésus.
Enfin, la guerre d’Espagne, puis la deuxième guerre mondiale, auront largement contribué à l’avancement des techniques étant donné l’étendue des besoins en sang générés par les conflits. Face à la pénurie de sang sur les champs de bataille les chercheurs se sont en effet rendus compte qu’il était possible de ne transfuser que certain composants du sang, en fonction des besoins spécifiques des blessés.
Face à cette succession de découverte , il est probable que l’histoire de la transfusion ne soit pas encore arrivée à son terme et que des perfectionnements dans le domaine soient encore à venir.
Aujourd’hui plu de 80 millions d’unités de sang sont données chaque année dans le monde. Néanmoins, la grande majorité de la population mondiale n’a pas accès à du sang sûr. Seulement 38 % du sang collecté est recueilli dans les pays en développement, où vit 84 % de la population mondiale. Or, en cas d’importante perte de sang, le seul et unique produit qui satisfait aux exigences médicales est précisément le sang. Aucun produit de substitution d’efficacité comparable n’a été découvert à ce jour. L’accès à du sang sûr et en quantité suffisante est donc crucial pour la santé des populations.
De nos jours, de nombreux pays sont malheureusement encore dépendants des membres de la famille ou des amis des patients qui ont besoin de sang. Et bien qu’il ait été prouvé à de nombreuses reprises et dans de nombreuses régions du monde que la sécurité de la transfusion passe par le don volontaire et non rémunéré, certains pays sont encore contraints de rétribuer les donneurs pour se garantir un approvisionnement en sang suffisant. On estime ainsi que dans 89 % des pays en développement, le sang fourni au patient provient d’un proche ou d’un donneur rémunéré.
En Communauté française, on estime actuellement que sept personnes sur dix auront un jour besoin de sang. En 2003, près de 100 000 donneurs se sont rendus dans les centre de transfusion de la Croix-Rouge pour y donner leur sang.
La Croix-Rouge de Belgique est l’organisme qui gère la quasi-totalité des prélèvements en Belgique, avec plus de 200 000 prélèvements par an. Pour parvenir à ce résultat, elle compte exclusivement sur la bonne volonté de donneurs volontaires, bénévoles et anonymes. Le service du sang de la Croix-Rouge s’occupe de l’ensemble des activités liées à la transfusion sanguine, depuis la promotion du don de sang jusqu’à la distribution des produits aux hôpitaux, en passant par le recrutement des donneurs, le prélèvement, les analyses, le stockage et la transfusion du sang.
La gestion de ces multiples activités constitue un véritable défi pour l’organisme tant il est vrai que l’environnement auquel il doit faire face est évolutif et élévatoire. La stabilité de l’offre de sang, parce qu’elle s’appuie sur la bonne volonté des donneurs, est difficile à garantir. Par ailleurs, on observe que les contraintes légales afférentes au don de sang sont en perpétuelle évolution, dans un souci croissant de sécurité sanitaire du système transfusionnel. C’est ainsi que des critères d’exclusion de donneurs se multiplient, ce qui ne facilite pas non plus la tâche de la Croix-Rouge dans sa mission de recrutement.
Blood Transfusion --- Marketing of Health Services --- Blood Donors
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Le polymorphisme des antigènes et entre autres, des antigènes leucocytaires et érythrocytaires, installe la notion de « solitude génétique » individuelle dans notre espèce. Les différents groupes de populations constituant l’humanité sont quant à eux caractérisés par les fréquences géniques des antigènes.
Le contact entre un individu et un antigène qu’il ne possède pas induit une allo-immunisation qu’il convient d’éviter. De même, à l’occasion d’une transfusion ou d’une greffe, il convient d’éviter de mettre face à face un antigène et un anticorps pré-existant chez un patient.
Cette dernière situation peut être prévenue lors des transfusions sanguines par la mise en ouvre alternative ou concomitante de deux techniques en réalité complémentaires : le test (ou épreuve) de compatibilité pré-transfusionnel et la recherche d’anticorps irréguliers.
Des motifs de transfusions, même fréquentes, ne manquent pas au Centre National Hospitalier et Universitaire du Cotonou. Ce sont, d’une manière générale, les anémies palustres, la maladie dépranocytaire, les interventions chirurgicales ou la maladie hémolytique du nouveau-né.
La réalisation du test de comptabilité pré-transfusionnel au laboratoire a débuté à Cotonou il y a bientôt 3 ans. Pour cause de difficultés d’approvisionnement en réactifs dans le passé, ce test se faisait le plus souvent au lit du malade sous sa forme majeure.
Dès lors chaque transfusion, le plus souvent de sang total, faisait courir aux patients un grand risque d’allo-immunisation difficilement explorable. D’où le besoin béninois en vue de faciliter en partie l’approvisionnement en réactifs, tant en globules test qu’en antisérums. C’est là l’objectif principal de ce travail.
Un objectif secondaire lui est associé : celui de déterminer le profil HLA de nos donneurs. Outre son intérêt ethnographique, ce deuxième aspect de notre travail ouvre des perspectives d’exploration des réactions transfusionnelles non hémolytiques et constitue un complément aux transfusion de plaquettes sanguines.
Pour réaliser ces deux objectifs, nous avons :
- procéder au typage HLA de nos donneurs. Les antigènes HLA-A et B ont été systématiquement déterminés chez 96 donneurs par la technique de lymphocytotoxicité adoptée par le National Institute of Health (NIH).
en cas de résultats douteux, des techniques de biologies moléculaires, la PCR-SSP ou la PCR-ARMS, ont constitué le recours.
Quant aux antigènes DR, déterminés chez 102 sujets, ils ont été d’emblée déterminés par des techniques de biologie moléculaire : d’abord le Reverse dot blot, puis la PCR-SSP en cas d’incertitude des résultats.
- phénotypé 392 donneurs dans les systèmes Rh, Kell, Kidd, Duffy, Lewis et MNS.
Les cinq facteurs initiaux Rh, les antigènes K, Lewis et MN ont été déterminés en milieu salin et en tube, les autres antigènes en gel.
En cas d’absence du D, le Du est recherché ; de même, l’absence des antigènes S et c nous a fait rechercher l’antigène U. La présence d l’antigène K a conduit à la recherche de l’antigène Célano (k).
Toutes ces déterminations antigéniques ont été faites en respectant les directives des fabricants des réactifs utilisés.
De nos résultats sont sortis les constats suivants :
- malgré la modeste taille de notre échantillon, nous pouvons dire que le profil HLA des donneurs de Cotonou semble bien s’inscrire dans le contexte antigénique africain c’est –à-dire : + fréquence génique élevée pour les allèles : A2, A28, A23, A30 ; B35, B44, B53, B7 ; DR3, DR11, DR13, DR15 + présence des allèles A36, A74, A80, B57, B58, B70, B78, allèles plutôt rares chez les Caucasoïdes + rareté ou absences des allèles A11, A24, A25, B27, DR4, allèles caractéristique de la race blanche.
- au niveau du phénotypage érythrocytaire, nous avons retrouvé des caractéristiques de la race noire à savoir : la fréquence élevée des phénotypes Ro (ccDee), Fy a-b- et Le a-b- ; la présence notable de l’allèle mutant Js a+ (fréquence génique : 0.1730) ; la rareté de l’allèle K et l’existence de quelques sujets S-s-U-.
A partir des résultats de ce phénotypage sont confectionnés deux panels : un de dépistage et un pour la rareté des phénotypes r’’r (ccdEe), K, Fy a, Fy b, Le a, t d’autre part du caractère public de l’antigène k. L’impact réel de ces points faibles supposés sera apprécié à l’utilisation en routine de ces panels ; ces derniers nous permettront aussi d’obtenir localement des antisérums.
Peut être faudra-t-il compléter nos panels par des cellules caucasoïdes portant les antigènes manquants ou alors espérer qu’un phénotypage progressivement étendu aux donneurs des autres régions du Benin permette le renforcement de la fiabilité de nos panels.
C’est certainement là, un des moyens pour obtenir une sécurité transfusionnelle au moindre coût pour nos patients
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The topic of this survey was to evaluate our haemovigilance network from the 4th of May 2000 to the 1st of August 2001. The originality of the study was that the information on short-term follow-up (24 hours) could be obtained for all transfusions, whether uneventful or complicated, using a simple system of cards to be returned to the Blood Bank. Analysis of all immediate post-transfusion reactions and documentation of those reactions were performed. Informations were obtained from the medical, nursing and laboratory files.
Patients suffering from haematological pathologies were excluded.
One hundred and twenty reactions were observed among 99 patients.
- The global incidence of post-transfusion reactions in this non-haematological population was 0.93% (120/12893). This is higher than observed in other studies based on voluntary reporting of events without systematic follow up of transfusions.
- The incidence was significantly higher in patients hospitalized in gynaecological of obstetric wards than for the other population (4.5 vs 1% respectively, p<0.05).
- Several defects in the documentation of the post-transfusion reactions have been pinpointed : incompletely filled sheets, multiplicity of sources , lack of concordance between these sources.
- Most reactions were not severe.
- The most frequent symptoms were : fever, chills, variations of the blood pressure or the heart rate, nausea, vomiting and/or a cutaneous rash.
- The interpretation, of the symptomatology was not always well understood by the nursing staff, especially concerning fever and hypertension.
- Stopping the transfusion was usually sufficient for the symptomatology to abate, in 26% of the cases a heavier treatment had to be given.
The biological checkup was often insufficient to clarify the physiopathological process of the reaction.
- Finally, the imputability of the blood transfusion in the observed reaction was certain in only 13% of the cases and could not be determined in 25% due to lack of data.
This study offers the advantage of a systematic declaration of all the transfusion reactions. It highlights several defects in the present haemovigilance network. These defects have to be corrected during the following months to conform the systematic declaration process with the new Belgian and European laws Ce travail est une étude d’hémovigilance des transfusions érythrocytaires Durant la période s’étendant du 4 mai au 1er août 2001 : analyses des effets secondaires post-transfusionnels immédiats déclarés de façon systématique et de la documentation des réactions. Les receveurs atteints de pathologies hématologiques ont été volontairement exclus.
Cent vingt réactions concernant 99 patients ont été observées. Les renseignements obtenus à partir des dossiers médicaux, infirmiers et de laboratoire ont permis les constatations suivantes :
- L’incidence globale de réactions dans cette population (« non hématologique ») est de 0.93% (120/12893) : cette fréquence est plus élevée que celle qui est décrite dans d’autres études (à déclaration sur une base volontaire et non systématique).
- L’incidence est significativement plus élevée chez les patients des unités de gynécologie et obstétrique que pour l’ensemble des autres services concernés (4.5 et 1% respectivement, p<0.05).
- La documentation des réactions transfusionnelles met en exergue de nombreux défauts : feuilles remplies de façon incomplète, multiplicité de sources de renseignements faisant perdre de l’efficacité à chaque source prise individuellement, manque de concordance entre les renseignements trouvés.
- La majorité des réactions a été considérée comme de sévérité minime à mineure.
- Les symptômes les plus souvent observés sont les réactions de type « frissons-hypothermie », les altérations de la tension artérielle ou de la fréquence cardiaque, les nausées et vomissements, et les rash cutanés.
- L’interprétation de la symptomatologie dans la majorité des cas ; 26% des réactions nécessitent cependant une prise en charge thérapeutique parfois lourde.
- La mise au point biologique est souvent insuffisante pour pouvoir étayer le mécanisme physiopathologique éventuel à la base de la réaction.
- Finalement l’imputabilité de la transfusion dans la réaction n’est certaine que dans 13% des cas et n’a pu être déterminé dans 25% des cas faute de renseignements.
SI cette étude offre l’avantage de rapporter l’ensemble des actes transfusionnels avec déclaration systématique des incidents, elle permet d’éclairer certains défauts du système d’hémovigilance actuellement mis en place, qui devront absolument être corrigés dans les mois à venir pour une mise ne conformité avec les nouvelles législations belge et européenne
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