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Les conflits d’aménagement du territoire soulignent les tensions qui peuvent exister entre élus locaux et citoyens. En effet, en matière d’aménagement du territoire, les citoyens ont souvent le sentiment de ne pas être écoutés par les autorités et d’être mal compris. Les citoyens aspirent à être concertés lors de la prise de décision. Il existe cependant une multitude de manières de consulter le citoyen et de lui donner un rôle dans le processus décisionnel. De fait, les dispositifs participatifs sont variés. Tous ne peuvent se prêter à un même cas d’étude. Dans ce travail, nous nous intéressons à la méthode de la marche urbaine exploratoire. Tout d’abord, la méthode de la marche exploratoire peut-elle être mobilisée en tant que dispositif participatif par les autorités locales dans le cadre d’aménagements du territoire ? Plus précisément, la méthode est-elle adaptable à un cas d’étude tel que l’aménagement du territoire ? Pour ce type de politiques, le citoyen à l’opportunité de participer directement via un dispositif légalement prévu : l’enquête publique. Néanmoins, l’enquête publique est parfois un moment de tension où se cristallisent les conflits entre élus locaux et citoyens. De ce fait, nous interrogeons : si la marche exploratoire se révèle adaptée aux problématiques liées à l’aménagement du territoire, cette méthode peut-elle présenter des avantages par rapport à une enquête publique ? Le décideur politique peut-il envisager la mobilisation de la marche exploratoire dans le processus décisionnel, de manière complémentaire à l’enquête publique ? Dans ce travail, nous tâchons de répondre à ces interrogations à travers l'étude du réaménagement de la place Cockerill, à Liège.

participation citoyenne --- démocratie délibérative --- aménagement du territoire --- dispositif participatif --- urbanisme --- marche exploratoire --- marche urbaine exploratoire --- Droit, criminologie & sciences politiques > Sciences politiques, administration publique & relations internationales