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Ce livre est l’histoire d’une entreprise oubliée : le Comité international d’histoire des prix. Si l’objet est d’intérêt, c’est que les échecs tout autant que les réussites nous renseignent sur le fonctionnement social. C’est aussi que l’on retrouve, autour de cette enquête faillie, des noms eux fort célèbres, et que l’on ne s’attendrait pas à rencontrer dans ce contexte – de Beveridge à Kautsky, de Bloch à Malinowski. Mais c’est surtout que cet objet s’avère idéal pour dépasser les frontières qui séparent aussi bien les traditions scientifiques nationales que les disciplines – entre histoire et économie, entre sociologie des sciences et épistémologie ; et, ce faisant, cette étude permet d’aborder une question aussi vaste que s’est voulu restreint le propos initial. C’est en effet la production d’une classe particulière de faits, les faits considérés comme scientifiques, qu’il s’agit de comprendre, et ceci en tenant compte, parmi les forces à l’oeuvre dans la détermination de cette production, des enjeux aussi bien épistémologiques que théoriques et institutionnels. Car, dans la transformation opérée d’un prix passé (tel qu’il apparaît dans les archives) en un prix historique considéré comme un fait scientifique, s’avèrent déterminantes des questions aussi diverses et cruciales que le statut respectif des sciences sociales et des sciences de la nature, le monétarisme, ou le passage du champ académique du savant humboldtien à l’ère de la big science. Questions qui, réciproquement, reçoivent de l’analyse de ce cas précis un éclairage dont l’intérêt tient au croisement de ces domaines le plus souvent considérés isolément, croisement que précisément permet ce cas d’espèce.
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Ce livre est l'histoire d'une entreprise oubliée : le Comité international d'histoire des prix. Si l'objet est d'intérêt, c'est que les échecs tout autant que les réussites nous renseignent sur le fonctionnement social. C'est aussi que l'on retrouve, autour de cette enquête faillie, des noms eux fort célèbres, et que l'on ne s'attendrait pas à rencontrer dans ce contexte - de Beveridge à Kautsky, de Bloch à Malinowski. Mais c'est surtout que cet objet s'avère idéal pour dépasser les frontières qui séparent aussi bien les traditions scientifiques nationales que les disciplines - entre histoire et économie, entre sociologie des sciences et épistémologie ; et, ce faisant, cette étude permet d'aborder une question aussi vaste que s'est voulu restreint le propos initial. C'est en effet la production d'une classe particulière de faits, les faits considérés comme scientifiques, qu'il s'agit de comprendre, et ceci en tenant compte, parmi les forces à l'oeuvre dans la détermination de cette production, des enjeux aussi bien épistémologiques que théoriques et institutionnels. Car, dans la transformation opérée d'un prix passé (tel qu'il apparaît dans les archives) en un prix historique considéré comme un fait scientifique, s'avèrent déterminantes des questions aussi diverses et cruciales que le statut respectif des sciences sociales et des sciences de la nature, le monétarisme, ou le passage du champ académique du savant humboldtien à l'ère de la big science. Questions qui, réciproquement, reçoivent de l'analyse de ce cas précis un éclairage dont l'intérêt tient au croisement de ces domaines le plus souvent considérés isolément, croisement que précisément permet ce cas d'espèce.
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"Une contrainte, l'engorgement du métro, et une aubaine, la chute de la circulation, caractérisent les déplacements parisiens - mais cette contrainte va rendre impossible la poursuite de la baisse de la circulation, pourtant impérative à cause de la pollution. La solution : le vélo, dont la croissance, sous dix ans, assurera plus de déplacements que la voiture. Mais pour cela il faudra réorganiser radicalement les rues aux dépens de l'automobile, afin aussi de donner toute leur place aux piétons."--site web de l'éditeur
Transportation and state --- Local transit --- Transportation --- Transport --- Transports publics --- Transport --- Politique gouvernementale
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Ce livre est l'histoire d'une entreprise oubliée : le Comité international d'histoire des prix. Si l'objet est d'intérêt, c'est que les échecs tout autant que les réussites nous renseignent sur le fonctionnement social. C'est aussi que l'on retrouve, autour de cette enquête faillie, des noms eux fort célèbres, et que l'on ne s'attendrait pas à rencontrer dans ce contexte - de Beveridge à Kautsky, de Bloch à Malinowski. Mais c'est surtout que cet objet s'avère idéal pour dépasser les frontières qui séparent aussi bien les traditions scientifiques nationales que les disciplines - entre histoire et économie, entre sociologie des sciences et épistémologie ; et, ce faisant, cette étude permet d'aborder une question aussi vaste que s'est voulu restreint le propos initial. C'est en effet la production d'une classe particulière de faits, les faits considérés comme scientifiques, qu'il s'agit de comprendre, et ceci en tenant compte, parmi les forces à l'oeuvre dans la détermination de cette production, des enjeux aussi bien épistémologiques que théoriques et institutionnels. Car, dans la transformation opérée d'un prix passé (tel qu'il apparaît dans les archives) en un prix historique considéré comme un fait scientifique, s'avèrent déterminantes des questions aussi diverses et cruciales que le statut respectif des sciences sociales et des sciences de la nature, le monétarisme, ou le passage du champ académique du savant humboldtien à l'ère de la big science. Questions qui, réciproquement, reçoivent de l'analyse de ce cas précis un éclairage dont l'intérêt tient au croisement de ces domaines le plus souvent considérés isolément, croisement que précisément permet ce cas d'espèce.
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Ce livre est l'histoire d'une entreprise oubliée : le Comité international d'histoire des prix. Si l'objet est d'intérêt, c'est que les échecs tout autant que les réussites nous renseignent sur le fonctionnement social. C'est aussi que l'on retrouve, autour de cette enquête faillie, des noms eux fort célèbres, et que l'on ne s'attendrait pas à rencontrer dans ce contexte - de Beveridge à Kautsky, de Bloch à Malinowski. Mais c'est surtout que cet objet s'avère idéal pour dépasser les frontières qui séparent aussi bien les traditions scientifiques nationales que les disciplines - entre histoire et économie, entre sociologie des sciences et épistémologie ; et, ce faisant, cette étude permet d'aborder une question aussi vaste que s'est voulu restreint le propos initial. C'est en effet la production d'une classe particulière de faits, les faits considérés comme scientifiques, qu'il s'agit de comprendre, et ceci en tenant compte, parmi les forces à l'oeuvre dans la détermination de cette production, des enjeux aussi bien épistémologiques que théoriques et institutionnels. Car, dans la transformation opérée d'un prix passé (tel qu'il apparaît dans les archives) en un prix historique considéré comme un fait scientifique, s'avèrent déterminantes des questions aussi diverses et cruciales que le statut respectif des sciences sociales et des sciences de la nature, le monétarisme, ou le passage du champ académique du savant humboldtien à l'ère de la big science. Questions qui, réciproquement, reçoivent de l'analyse de ce cas précis un éclairage dont l'intérêt tient au croisement de ces domaines le plus souvent considérés isolément, croisement que précisément permet ce cas d'espèce.
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Dans l'Europe médiévale, le crédit est loin de se limiter à une activité de professionnels à la réputation sulfureuse. Il est en réalité une pratique commune à tous les niveaux de l'économie et à tous les groupes de la société. Pour éclairer les formes du crédit et les usages de la dette, les juridictions civiles se présentent à l'historien comme des lieux d'observation favorables. Fruit d'une table ronde internationale tenue au printemps 2003 à la fondation Hugot du Collège de France, ce volume offre une tentative pour reconsidérer le rôle des justices médiévales à l'égard de l'endettement privé. Résultat de l'investigation collective de chercheurs européens, il révèle la remarquable acculturation judiciaire de populations massivement endettées. De la reconnaissance de dette à la sanction des débiteurs, les articles ici rassemblés montrent ainsi la force d'un des fils qui tissent le plus solidement le lien social à partir du XIIIe siècle, de l'Angleterre à l'Empire et du royaume de Valence à l'Italie.
Debt --- Justice, Administration of --- Civilization, Medieval --- Dettes --- Justice --- Civilisation médiévale --- History --- To 1500 --- Histoire --- Administration --- Civilisation médiévale --- Medieval & Renaissance Studies --- juridiction gracieuse --- contentieux --- Europe médiévale --- économie --- crédit bancaire --- endettement --- reconnaissance de dette --- sanction pénale
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La formation des communautés d’habitants (sous une forme villageoise ou urbaine, groupée ou non) est un phénomène clé qui a touché l’ensemble de l’Occident latin à partir du xie siècle. Son étude a connu une certaine vogue dans le dernier quart du xxe siècle, dans divers pays d’Europe, où l’on s’est toutefois appuyé sur des présupposés notionnels et méthodologiques très variables qui ont abouti à des résultats intéressants mais peu articulés. Le travail collectif mené dans le cadre du LaMOP (Paris 1) a visé à dépasser l’hétérogénéité des points de vue, à l’aide d’hypothèses de travail spécifiques. En particulier, il s’est agi de prendre au sérieux le fait social qu’est « l’habiter », impliquant entre autres que la cohésion des communautés reposait moins sur des rapports de parenté que sur l’idée d’appartenance commune à un lieu. Cet attachement se fondait quant à lui sur la définition d’un certain nombre de ressources réservées et liées à l’habitat lui-même, d’une part, et sur la définition de pôles d’attraction durable et eux aussi monopolistiques : les églises paroissiales et leur cimetière. Avec ces deux référents que sont l’habitat et la paroisse, le statut dépendant des tenanciers paysans passe à l’arrière-plan : les agriculteurs dépendants ne sont donc plus pensés par rapport à leurs seigneurs mais par rapport à leur lieu de résidence et de culte. Les dépendants sont ainsi transformés en habitants, et les communautés d’habitants peuvent donc être considérées comme des formes d’enchantement, de la domination sociale, contribuant ainsi à la reproduction à long terme du système seigneurial.
Communities --- Communities. --- Human geography --- Human geography. --- Social conditions. --- Social structure --- Social structure. --- Urbanization --- Urbanization. --- History --- To 1500. --- Europe --- Europe. --- Social conditions --- Human settlements --- Civilization, Medieval --- Sociological aspects. --- Medieval & Renaissance Studies --- communautés rurales --- communautés urbaines --- structure sociale --- urbanisation --- géographie humaine --- comportement spatial --- conditions sociales
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