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"Il y a elle, elle est ici, à Liège. Il y a lui, il est là-bas, à Rolle et à Paris. La forme épistolaire est celle d'un double jeu : il y a deux personnages (elle et lui) ; il y a deux temps (celui de la lecture et de l'écriture) ; il y a deux lieux (ici et là-bas). Il y a surtout tout ce qui va de l'un à l'autre. Une lettre est toujours la marque d'un vide à franchir. Une tentative et une tentation. On sait plus ou moins comment, où et quand ça commence, on ne sait pas très bien comment, où et quand ça finit. Mais on sait que quelque chose circule. L'idée d'une""lettre-vidéo"" est celle d'un agent double. Il y a le dispositif de la lettre, mais aussi celui de la vidéo. Les mots et les sons-images, la main et les yeux, la voix et les oreilles. Ecriture-vidéo de la lettre : le papier c'est l'écran. C'est là que cela doit s'inscrire, sur une feuille de lumière et de sons, et c'est l'écran qu'il faudra savoir déchirer pour recommencer. La lettre est celle d'une femme à un homme, à un cinéaste, un être singulièrement clivé : entre deux frontières (la France et la Suisse), entre deux cultures (catholique et protestante), entre deux films (toujours). Elle provient, cette lettre, d'une femme qui n'a pas fait de film, mais des enfants, un être qui se situe, lui aussi, entre deux frontières (linguistiques), entre deux vies (professionnelle et familiale), entre deux projets (un livre et un film)."
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Court-métrage. Le vertige de la voix, derrière une machine machiavélique: le téléphone. Textes extraits de Carte Postale de Jacques Derrida. Extraits de films: "Le Testament du Dr. Mabuse" de Fritz Lang, "L'Amore" de Roberto Rossellini.
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