Listing 1 - 10 of 14 | << page >> |
Sort by
|
Choose an application
Chloé Delaume, l'une des plus importantes romancières de la jeune génération, décide de prendre le taureau par les cornes. Les débats sur l’autofiction n’ont cessé de réduire cette pratique à celle d’une forme littéraire de narcissisme. Il est vrai que nombreux sont les praticiens avérés de l’autofiction à s’y complaire. Pourtant, il suffit de considérer à nouveau l’histoire de la littérature pour constater que celle-ci se confond avec l’autofiction : de Madeleine de Scudéry à Boris Vian, de Jean-Jacques Rousseau à Jean-Jacques Schuhl, d’Arthur Rimbaud à Pierre Guyotat, la littérature a toujours été invention de soi. Que ce soi n’ait rien à voir avec la personne même de l’auteur est ce qui rend l’autofiction si paradoxale, et si ironique. Loin de n’être que le miroir d’egos minuscules, l’autofiction — ou plutôt, comme préfère le dire Chloé Delaume, l’« autoréalisme », ou encore la "psychofiction" — est une manière de refuser les cloisonnements que la critique, l’Université ou un certain bon goût aiment à introduire entre auteur, narrateur, personnage et lecteur. En ce sens, l’autofiction représente d’abord la dimension politique de toute littérature : en elle se joue une nouvelle manière d’organiser ces cloisonnements — manière subversive, dont aucun "moi "ne sort indemne. Au cours de son enquête en direction des nouveaux « moi » qu’invente l’autofiction, Chloé Delaume dialogue avec les plus grands auteurs, les plus grands critiques et les plus grands philosophes du moment : où l’on découvrira que nul ne peut se dire absout du péché autoréaliste.
Littérature --- Psychologie --- Biographie
Choose an application
Après une rupture, Adélaïde, 46 ans, vit avec difficulté son célibat tout en culpabilisant de ne pas gérer sa solitude comme une véritable féministe. Elle tente d'oublier sa détresse via son travail dans une grande maison d'édition ou en sortant avec ses amies. Un roman sur les difficultés d'une quadragénaire résolue face aux statistiques qui voudraient la condamner à rester seule.
Femmes d'âge moyen --- Femmes divorcées --- Femmes spécialistes des relations publiques --- Solitude --- Changement (Psychologie) --- Amitié féminine --- Amours --- Paris (France)
Choose an application
Choose an application
Ce que nous vendons à Coca-Cola c'est du temps de cerveau humain disponible. Chloé Delaume a voulu comprendre en quoi consistait la mise en disponibilité mentale des téléspectateurs. Durant 22 mois, du lever au coucher, elle s'est faite "sentinelle" de la télévision, devenant son propre sujet d'étude, se soumettant aux flux de messages médiatiques et publicitaires, ingurgitant le maximum de programmes de divertissement, téléréalité surtout, pour en ramener "des informations du réel". À travers cette expérience limite, la narratrice décrypte sa mutation en cours : cerveau et corps se modifient inéluctablement. Quand l'humain n'est plus qu'un outil au service de "la fiction collective". J'habite dans la télévision est un puzzle où chaque pièce pullule de références, de propos télé-rapportés, appliquant au discours du neuro-marketing une grille de lecture singulière, dont la lucidité a parfois des accents paranoïaques. L'humour de Chloé Delaume sédimente ce texte et invite chacun à s'interroger sur la marge de manoeuvre de son libre arbitre.
Choose an application
L'autofiction serait l'horreur. Le narcissisme, le nombrilisme et la vacuité, son destin. Et si c'était faux ? Et si, loin de représenter le degré zéro de la littérature contemporaine, l'autofiction en incarnait l'excellence ? Depuis les origines de la littérature, c'est vers le Je et sa subversion que les écrivains ont dirigé toutes leurs expériences. De cette subversion, l'autofiction est désormais l'ultime laboratoire : le laboratoire de la déconstruction, de la dissémination, de la prolifération folle des Je. Mais ce laboratoire n'est pas celui d'un savant fou : les expériences qui y sont menées portent bien au-delà de la littérature. En elles s'imagine même une politique révolutionnaire. C'est de cette politique des révolutions du Je qu'il est désormais permis d'exposer les règles.
Choose an application
Choose an application
"Voyez-vous, avant, j'étais prostituée. Depuis, j'ai passé mon Capes. Histoire d'avoir une protection sociale. J'ai eu l'enfance des orphelines. On ne peut pas dire que ce soit gai. Le bonheur non plus, remarquez. Ça dépend d'où vient le plaisir. Mais tout ça reste relatif. Moi j'en aurais des choses à dire sur l'innocence écrabouillée le manque d'amour vrillant l'ulcère l'éternel retour suicidaire la crainte irrationnelle des hommes et l'influence du CAC 40 sur le prix du kilo de navets. Mais je me tais. MOI. Voyez-vous. Je m'astreins au silence. Et c'est très compliqué. Ma logorrhée sismique je la rumine avec l'application d'une charolaise traînant sabots aux portes des vieux abattoirs. Parce qu'il faut être patiente. Et quand sonnera le glas je serai attablée. On ne vous a pas appris la ruse. Guêpières talons aiguilles sécateur enroulé d'un mouchoir de soie caché au fond du sac Kelly. A chacun son Hermès. Trismégiste ou Saint-Honoré. Ça dépend des faubourgs."
Roads --- Cities and towns --- Novel
Choose an application
"Et si les femmes avaient de bonnes raisons de détester les hommes ? Et si la colère à l'égard des hommes était en réalité un chemin joyeux et émancipateur dès lors qu'on la laisse s'exprimer ? Dans ce court essai, Pauline Harmange défend la misandrie comme une manière de faire place à la sororité et à des relations bienveillantes et exigeantes. Un livre féministe et iconoclaste à mettre entre toutes (oui, toutes ! ) les mains." --
Feminism. --- Man-woman relationships --- Misandry --- Misandrie. --- Féminisme --- Relations hommes-femmes.
Choose an application
Mentally ill --- Murder --- Investigation
Choose an application
Art --- exhibitions. --- Curlet, Franc̦ois,
Listing 1 - 10 of 14 | << page >> |
Sort by
|