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Lecture --- Lecture --- Relations maître-élève --- Technologie éducative. --- Éducation et informatique --- Reading (Preschool) --- Reading (Primary) --- Educational technology. --- Teacher-student relationships. --- Education --- Étude et enseignement (préscolaire) --- Étude et enseignement (primaire) --- Data processing.
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En Fédération-Wallonie-Bruxelles, près de dix pourcents des élèves sont allophones (CODE, 2010). Théoriquement, leur bilinguisme devrait être une force, du moins s’il s’inscrit dans une logique additive (Cummins, 1976). En effet, de nombreuses recherches ont mis en évidence les aspects positifs du bilinguisme tant au niveau langagier (Cummins, 2001), social, identitaire (Abdelilah-Bauer, 2008; Manço & Crutzen, 2003) que cognitif (Bialystok & Codd, 1997; Bialystok & Senman, 2004; Nicolay & Poncelet, 2013; Peal & Lambert, 1962). Or, l’allophonie semble plutôt constituer une faiblesse sur le plan scolaire : même sous contrôle du SES, les performances globales des élèves allophones sont moindres que celles des élèves non allophones (Jacobs & Rea, 2011), avec un retard moyen allant de cinq à dix-huit mois à l’âge de quinze ans (Degraef, 2014). Le présent mémoire tente de faire de cette force théorique une réelle force en pratique. A la suite de plusieurs projets de valorisation des langues et cultures d’origine à travers le monde (Hirst, Hannon, & Nutbrown, 2010; Hope, 2011; Iddings, 2009; Masny, 2008), un dispositif a été conçu afin d’agir conjointement, selon nos hypothèses, sur trois leviers dans l’apprentissage de la lecture de ces élèves allophones. Plus précisément, notre but est de déterminer les effets de ce dispositif (1) sur l’engagement parental, (2) sur les habilités lexicales et (3) sur les pratiques de lecture individuelles à domicile de l’élève. Dans cette perspective, nous avons mis en œuvre un dispositif expérimental qui consiste à donner aux parents d’élèves allophones de deuxième année primaire la traduction en langue maternelle des textes travaillés en classe. L’objectif de ce présent mémoire n’est, par conséquent, nullement de contraindre les familles à s’engager de manière proéminente dans des tâches de lecture partagée et de s’adapter ainsi à l’école, il est plutôt de donner cette possibilité à tous et de faire en sorte que ce soit l’école qui s’adapte à la diversité des élèves, qui fasse un premier pas vers eux...
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À ce jour, le métier d’instituteur primaire est recensé comme une fonction en pénurie sévère. On peut identifier plusieurs raisons à cette pénurie, l’une d’elles étant un taux de sortie de la profession élevé dans les cinq premières années de carrière. Par exemple, en Belgique francophone, ce taux atteint 36 % des individus engagés au sein de l’enseignement. Certains travaux suggèrent que ce taux est encore plus élevé dans les écoles bénéficiaires de l’encadrement différencié. Dans ce travail, j’ai recueilli le vécu de six institutrices primaires comptabilisant maximum cinq années d’ancienneté et travaillant dans la province de Liège afin de répondre à la question suivante: « comment les néo-enseignants vivent-ils leurs premières années dans une école bénéficiaire de l’encadrement différencié ? ». Mon analyse met en évidence sept thématiques subdivisées en vingt-six sous-thématiques qui semblent influencer le ressenti de ces institutrices, leur perception du métier et d‘elles-mêmes au cours de leurs premières années de carrière dans une école bénéficiaire de l’encadrement différencié.
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Les taux d’échec scolaire et les inégalités d’origine sociale en Fédération Wallonie-Bruxelles sont parmi les plus élevés au sein de l’OCDE (PISA, 2019). La littérature montre que le jugement des enseignants concorde assez bien avec la performance des élèves de manière générale mais que les enseignants n’attribuent pas toujours les mêmes notes à des élèves qui ont pourtant un même niveau de performance. (Bressoux & Pansu, 2003 ; Grisay, 1992) Nous avons mené une recherche quantitative sur base d’un échantillon de 434 élèves et de 21 enseignants afin d’observer si les notes données par les enseignants en français à la dernière période de l’année concordaient avec les performances des élèves mesurées par le CE1D. De plus, nous avons récolté des données permettant de déterminer si certaines variables propres à l’élève, à l’enseignant ou à la classe pouvaient avoir un lien avec ces notes. Nos résultats montrent que les notes données par les enseignants concordent assez bien avec la performance des élèves. Toutefois, deux variables de niveau « élève » se sont révélées significatives : le sexe de l’élève et son retard scolaire. Les élèves de notre échantillon n’obtiennent donc pas les mêmes notes par leur enseignant en fonction de ces variables alors qu’ils ont pourtant des performances égales.
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L'abandon de la profession enseignante est un sujet faisant l'objet d'une importante attention dans le champ éducatif. En effet, de nombreux pays sont touchés par ce problème et la Belgique est également concernée par ce phénomène. Vandenberghe (2000) indique que 40% des enseignants et 42% des enseignantes en Wallonie (parmi les 50 000 personnes sélectionnées pour l'étude) ont abandonné leur métier pendant les cinq premières années suivant leur entrée en fonction. Les résultats d’une autre recherche concordent avec ceux obtenus par Vandenberghe. En effet, De Stercke obtient une conclusion similaire, en Fédération Wallonie-Bruxelles, le taux d'abandon des enseignants serait d'environ 35% après 5 ans. La moitié des abandons auraient lieu pendant la première année de carrière. Après 2 ans, ce taux s'élèverait à 25,9%. Les enseignants les plus enclins à abandonner sembleraient donc être les débutants. Selon Kirsch (2006), la période d’insertion constituerait un moment critique pesant fortement sur le développement professionnel et personnel d’un enseignant. Les jeunes enseignants traversent au moins deux stades au début de leur carrière. Le premier est celui de la "lune de miel" aussi appelé "stade de l'idéalisation" car les jeunes enseignants se représentent les élèves et la vie scolaire de façon extrêmement optimiste. Le deuxième stade, quant à lui, est appelé le "choc de la réalité" (Veenman,1984). Il a généralement lieu après les premières expériences en tant qu'enseignant(e). On lui donne aussi le nom de "stade de survie". Il est caractérisé par les difficultés que les enseignants rencontrent dans leurs classes (au niveau de la gestion de la classe surtout pour maintenir la discipline, pour motiver les étudiants, pour tenir compte de leurs difficultés, pour évaluer les apprentissages de ces derniers). De plus, une grande partie des jeunes enseignants éprouvent des difficultés dans la gestion des relations avec les parents des élèves. Notons également que beaucoup de novices ont l'impression de tâtonner continuellement et pensent ne pas être capables d'atteindre les exigences du métier. Certains jeunes enseignants arrivent à passer du stade de survie au stade de stabilisation. Ceux qui n'y parviennent pas sont généralement très désillusionnés et décident de quitter le métier suite à cette période critique. Face au constat alarmant du nombre d'abandons concernant cette profession, il paraît judicieux de s'interroger sur ce qui est mis en place en Fédération Wallonie-Bruxelles pour favoriser la rétention des enseignants débutants. On peut se questionner à plusieurs niveaux. Les mesures imposées par la circulaire portant sur l’accueil des nouveaux enseignants (Fédération Wallonie-Bruxelles, 2015) sont-elles bien appliquées dans les établissements scolaires ? Cela permet-il aux novices de se sentir plus confiants, mieux insérés dans l'équipe éducative, dans l'établissement ? D'autres mesures sont-elles mises en place à l'initiative des certains enseignants expérimentés, de certaines directions ? Quelles sont les mesures qui semblent aider le plus les novices ? L'enjeu de cette étude serait donc de mieux comprendre dans quelles mesures les éléments mis en place dans les écoles permettent de favoriser l'insertion des novices. De façon à recueillir directement le ressenti des acteurs concernés, ce sont donc ces derniers qui seront interrogés. Les novices questionnés par rapport à cette problématique donneraient cours dans des écoles dont l'ISEI est faible car il semblerait qu'enseigner dans des écoles socio-économiquement et culturellement fragilisées influence le fait qu’ils soient plus nombreux à quitter le métier.
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Suite à l’essor des outils numériques et d’internet, la lecture se fait de plus en plus sur un écran. L’acquisition de nouvelles compétences en termes de lecture numérique est donc indispensable. La présente recherche vise à mesurer l’impact d’un dispositif d’enseignement explicite des stratégies de lecture numérique auprès d’élèves de 5e année primaire. Il s’agit d’une recherche quasi-expérimentale permettant de comparer un groupe expérimental, qui bénéficie de séquences d’enseignement explicite de stratégies de lecture numérique à un groupe contrôle qui réalise uniquement des activités de recherche sur internet, sans enseignement spécifique des stratégies en la matière. Les thèmes abordés durant les leçons menées auprès du groupe expérimental concernent les compétences « localiser l’information » et « évaluer l’information » avec, notamment, les thématiques suivantes : les moteurs de recherche, la manière d’effectuer une recherche simple ou avancée, le choix des liens sur lesquels cliquer, la fiabilité des sources, etc. Ce dispositif quasi-expérimental nous a permis de nous pencher sur trois questions : 1)Quel est l’impact du dispositif d’enseignement explicite et d’entrainement en lecture numérique ? 2)Les différents thèmes abordés dans le dispositif d’enseignement ont-ils tous le même impact ? 3)Quel est l’impact d’activités de lecture numérique de type recherches sur internet sans enseignement de stratégies ?
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L’évaluation se traduit régulièrement sous la forme d’une note ou d’une appréciation. Or, il n’est pas possible de reprendre toutes les informations liées à l’évaluation dans une note chiffrée. Comment l’élève peut-il adapter son travail et sa manière d’étudier en se fiant seulement à une note qui est censée représenter ce qui est acquis et ce qui ne l’est pas ? Puisque l’évaluation se doit de transmettre des informations aux personnes se trouvant en dehors de l’école (comme les parents ou l’institution), le premier concerné par ces informations ne serait-il pas d’abord l’élève lui-même ? Il serait donc logique qu’il participe activement à cette démarche d’évaluation. Pour ce faire, l’autoévaluation est une démarche réflexive qui doit permettre à l’élève de situer l’état de sa progression, identifier ses points forts et ses points faibles et les pistes pour améliorer ce qui doit l’être. L’autoévaluation favorise l’autonomie intellectuelle et la métacognition. Pour que l’élève apprenne à s’autoévaluer, recevoir une note chiffrée n’est pas suffisant. Il est nécessaire de viser la production de jugements critiques, argumentés et le plus qualitatifs possible à propos de la progression de ses apprentissages et de la qualité de ses productions et démarches (St-Pierre, 2004). L’objectif de cette recherche est de tester l’impact de la mise en place de feedbacks détaillés oraux et écrits dans deux classes expérimentales sur la capacité des élèves à s’autoévaluer en comparaison avec une classe contrôle qui continuerait à bénéficier de feedbacks normatifs sous forme de notes. Nous mesurerons également les pratiques déclarées d’autorégulation des élèves ainsi que l’utilité qu’il perçoivent du feedback. Cette recherche se fera dans le domaine des grandeurs car cette discipline fait appel à de nombreuses notions qui sont complémentaires. Elle englobe également la résolution de problèmes qui demandent notamment l’utilisation de procédés de calculs divers.
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Le système éducatif de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) n’a pas bonne presse et son efficacité est régulièrement remise en question. Il est connu pour être très inégalitaire, imposer le redoublement à un très grand nombre d’élèves et pratiquer l’orientation précoce de ses élèves (Crahay, 2001). De plus, chaque nouvelle publication des résultats des tests PISA déchaine les passions. Le mauvais classement des élèves francophones dans les différents domaines évalués interpelle et interroge. Pourquoi l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles est-il si peu performant ? Face à ce constat et ces interrogations, les ministres qui se sont succédé au ministère de l’éducation en FWB ont proposé de nombreux décrets et réformes pour changer cet état de fait (mise en place de l’enseignement Rénové, réforme du Premier Degré, Décret Mission, …). La dernière grande réforme à être mise sur les rails est le Pacte pour un Enseignement d’Excellence (PEE) dont l’une des mesures phares est, en autre, la mise en place d’un tronc commun allant jusqu’à la troisième année secondaire. Mais changer la structure d’un système est-il suffisant pour le réformer en profondeur ou faut-il également s’interroger sur la perception qu’en ont ses acteurs principaux, à savoir ses professeurs et sur les changements qu’ils sont eux-mêmes prêts à opérer au sein de leur pratique ? Notre mémoire sera donc guidé par la question de recherche suivante : « Quelles sont les représentations et les perceptions des professeurs de première et deuxième année commune et différenciée ainsi que des professeurs de 3ème année (enseignement général, technique de transition, de qualification ou professionnel) sur la mise en place d’un tronc commun dans l’enseignement secondaire ? ».
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Selon Anzieu et Martin (1971), le groupe prend naissance dès qu’il comprend trois individus et, avec l’arrivée d’une quatrième personne, les phénomènes de groupe tels que les prises de pouvoir, la communication et les affectivités se dévoilent. L’objectif de cette étude est de comprendre les phénomènes groupaux qui se révèlent lors des « ateliers philos ». La problématique est donc la suivante : « Quels sont les phénomènes groupaux qui se manifestent lors des ateliers philosophiques avec des élèves de 5eet 6e années du primaire ? » Dès lors, plusieurs thématiques surgissent : comprendre le fonctionnement du groupe, prendre conscience des phénomènes qui se jouent de manière à la fois anodine et significative dans un groupe restreint, la manière dont la communication va s’installer entre les individus, des modalités utilisées par les uns et les autres pour communiquer et surtout de ce que cela va susciter, suggérer ou provoquer (Bodart, 2018). Cette recherche est menée selon une approche qualitative. Un cadre théorique servant d’analyse, la construction d’une grille d’observation, la tenue d’un journal de bord ainsi qu’une observation rigoureuse sur base d’enregistrements vidéos ont permis de répondre à notre question de recherche.
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Depuis maintenant quelques années, le Soutien au Comportement Positif (SCP) est mis en œuvre dans plusieurs établissements scolaires de la FW-B. De nombreuses études, synthétisées par Sugai & Horner (2008) ainsi que par Sailor et al. (2009), ont mis en exergue les effets positifs de ce programme tant sur les élèves que sur les enseignants. Jusqu’à ce jour, des études, comme celles de Brasshaw et al. (2008) et Ross & Horner (2006), ont visé l’évaluation des perceptions des enseignants quant à la mise en place du SCP dans leur établissement. Néanmoins, peu d’entre elles se sont attachées à interroger les perceptions des élèves concernant la mise en œuvre du programme. Dans ce cadre, ce mémoire se centre sur la question de recherche suivante : « Quelles sont les perceptions des élèves de l’enseignement secondaire, de leur comportement, de leur motivation, de leur implication dans le travail et de leur ressenti depuis la mise en œuvre du programme Soutien au Comportement Positif dans leur école ». Afin d’apporter des réponses à cette question de recherche, plusieurs entretiens d’explicitation ont été menés auprès d’élèves fréquentant un établissement scolaire mettant en place ce dispositif. Les entretiens d’explicitation ont permis aux élèves de partir de leur vécu pour enrichir la discussion et ont permis une analyse des perceptions et du ressenti de ces derniers sur la mise en place du dispositif. Ces entretiens, de vingt minutes au maximum, ont été menés auprès de vingt élèves de l'enseignement secondaire. Une analyse thématique a ensuite été réalisée afin de mettre en exergue les perceptions des élèves interrogés.
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