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Pionnier de l’ethnologie préhistorique, André Leroi-Gourhan (1911-1986) est l’auteur d’une œuvre foisonnante qui s’est attachée à explorer les multiples facettes de l’Homme et à renouveler le champ des sciences humaines au XXe siècle, singulièrement le champ des études sur l’art paléolithique. Dès ses premiers travaux, il consacre une place prépondérante à l’art et à l’esthétique lors de ses voyages au Japon et en Asie comme en témoigne ses Pages oubliées sur le Japon auxquelles Jean-Christophe Bailly consacre son article. Comme le montre Philippe Soulier de ce dossier, Leroi-Gourhan n’a cessé, tout au long de son parcours intellectuel, de discuter les principes de l’histoire de l’art pour les intégrer progressivement dans une approche globale et scientifique soucieuse d’établir la part entre les faits et les interprétations. Jusqu’à ses derniers cours au Collège de France, il met à l’épreuve les analyses et les méthodes qu’il a développées tout au long de son parcours dont les deux tomes de l’Évolution et techniques et Le Geste et la Parole constituent aujourd’hui encore des synthèses stimulantes pour les chercheurs. Etudiant l’évolution de l’homo sapiens, tant sur le plan des transformations morphologiques que des inventions techniques, l’œuvre de Leroi-Gourhan accorde à la vie et aux domaines de l’esthétique une attention constante, montrant le caractère indissociable des différentes activités humaines. Marc Groenen revient ainsi sur la place de l’esthétique dans l’anthropologie de Leroi-Gourhan, tandis que Michel Guérin prolonge et poursuit sa réflexion sur le geste. Certains articles explorent les problèmes que l’art pariétal et préhistorique continue de poser à nos regards contemporains au-delà du cercle restreint des spécialistes comme en témoignent, parmi d’autres, les textes de Philippe Grosos, Ségolène Lepiller, Rémi Labrusse, Renaud Ego... Plus qu’un hommage à André Leroi-Gourhan, le présent volume a pour objectif de montrer en quoi les intuitions, les méthodes et les concepts qui ponctuent sa pensée peuvent, aujourd’hui encore, guider la compréhension des phénomènes esthétiques et techniques, l’analyse des œuvres et la fonction symbolique de l’art. Outre la réédition de deux textes difficilement trouvables de Leroi-Gourhan, le volume est composé, dans une première partie, d’articles qui traitent explicitement un aspect de son œuvre, en le prolongeant parfois ou en le confrontant à d’autres auteurs. Viennent s’y ajouter ensuite une série de textes qui permettent d’élargir l’horizon des questions dont l’œuvre de Leroi-Gourhan hérite ou qu’elle partage au sein de son époque. Enfin, le volume comporte également l’intervention de trois artistes à qui nous avons ouvert nos pages.
Aesthetics --- Anthropology --- Art and philosophy --- Philosophy --- Leroi-Gourhan, André, --- Art et anthropologie. --- Art and anthropology. --- Leroi-Gourhan, André --- Leroi-Gourhan, André, --- Anthropology - Philosophy --- Leroi-Gourhan, André, - 1911-1986 --- Leroi-Gourhan, André
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Sous le titre Exposition / Espace / Cadre, ce double numéro propose trois dossiers qui explorent et renouvellent une approche de l'espace pour penser les arts. La première partie propose de penser l'exposition, moins comme un espace de monstration des oeuvres, que comme un espace de transformation et d'expérimentation qui interroge le lieu du regard. La seconde partie est consacrée à l'oeuvre de Fernand Deligny qui fait l'objet, depuis quelques années, d'une visibilité nouvelle et de relectures inventives tant par les artistes que par les chercheurs universitaires. Les textes rassemblés montrent à quel point l'oeuvre de Deligny constitue une tentative originale pour déplacer la compréhension que nous avons de l'art, de l'espace et de l'image. Enfin, le dernier dossier regroupe des contributions qui ont pour ambition de déplacer les questions traditionnellement posées par le cadre dans le champ de l'esthétique en portant l'attention sur les gestes qui président à sa mise en oeuvre.
Muséologie --- Scénographie --- Théorie de l'art --- Sémiologie de l'image --- Espace architectural --- Perception de l'espace --- Manifestation artistique --- Phénoménologie --- Histoire de la peinture --- Symbolique --- Cinéma --- Exhibitions --- Aesthetics --- Space (Art)
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Les notions de « projet », de « démarche » et de « recherche » sont souvent utilisées par les artistes lorsqu’il est question de leurs parcours et de leurs oeuvres. Elles font partie intégrante du champ sémantique qui définit les contours incertains des discours de l’art, y compris lorsqu’il s’agit d’enseignement, de pédagogie, de didactique ou de médiation. La « pédagogie par projet » entretient avec la création artistique une relation étroite, pour ne pas dire essentielle, avant que celle-ci ne soit généralisée à d’autres disciplines. En effet, si l’exercice cadré et reproductible est en soi porteur d’apprentissages, si sa conception relève d’une forme partielle de maitrise, l’élaboration des conditions propices à l’expérience de la création est une tâche chaque fois située, sans garantie de réussite et dont il est souvent difficile de rendre compte. Il est courant d’entendre parler du projet artistique d’un élève ou d’un étudiant ; de même qu’il est courant de l’interpeller sur sa démarche qui singularise la pratique d’une discipline artistique. Indissociable l’un de l’autre, le projet et la démarche de l’artiste renvoient pourtant à des temporalités et à des réalités différentes. Si le projet s’énonce dans la visée d’une réalité à faire advenir, la démarche s’éprouve au présent et le parcours effectué toujours dans l’après-coup. Depuis plusieurs années pourtant, la notion de « démarche » tend à faire place à celle de « recherche », terme aux accents institutionnels et scientifiques plus forts. S’agit-il de revendiquer une plus grande maitrise des procédures et des méthodes et d’intégrer la démarche artistique dans un champ plus large de savoirs par rapport auxquels elle peut se situer ? Nous proposons d’envisager ici la triade projet/démarche/recherche comme une hypothèse de travail pour explorer et analyser les dispositifs et les méthodes expérimentés dans l’enseignement des arts et dans le domaine de la médiation. Comment amener les élèves ou les étudiants à développer un projet et comment en rendre compte ? Comment favoriser la construction d’une démarche artistique et lui donner une forme d’intelligibilité et de visibilité ? Comment accompagner l’élaboration d’une recherche en art ? Comment distinguer ces différents seuils d’approfondissement de la création ? Telles sont les questions que nous avons voulu aborder dans ce numéro.
Art --- Study and teaching --- Etude et enseignement --- Teaching
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Ce troisième numéro de la revue « Art, enseignement & médiation » est consacré à une double problématique. La première se laisse ramasser sous la question des rapports entre transmission, médiation et création. La seconde entend interroger les logiques de mise en œuvre de la recherche en art. Sous le titre « Passeurs : enseignants & médiateurs », la première partie de ce numéro revient sur une expérience menée à l’initiative de l’Institut Supérieure pour l’Etude du Langage Plastique (ISELP) en collaboration avec des écoles secondaires et des étudiants de l’agrégation en arts plastiques, visuels et de l’espace de trois écoles supérieures des arts de Bruxelles. Au point de départ de cette expérience, se trouve le projet « Passerelle » envisagé comme un dispositif qui a pour ambition de créer des espaces de rencontres entre médiation culturelle, pédagogie et pratique artistique et de mettre à l’épreuve des transpositions possibles entre ces différents champs d’action. A partir des expériences concrètes relatées au fil des pages par les enseignants et les étudiants-stagiaires, une interrogation se dégage progressivement sur les articulations possibles entre la transmission, la médiation et la création. Comment envisager la rencontre des élèves avec les œuvres ? Comment s’en saisir pour mettre en place les conditions propices à une expérience de la création ? Que transmet-on au-delà de la compréhension de la démarche d’un artiste ou du sens d’une œuvre ? Le médiateur, l’artiste et l’enseignant poursuivent-ils des objectifs divergents ? Comment la parole de l’un vient-elle déloger ou compléter la parole ou le geste de l’autre ? Sous le titre « Exposer / Démontrer. Les écarts de la recherche en art », nous publions ici les communications données par des artistes-chercheurs et enseignants dans le cadre d’une journée d’étude tenue à l’ArBA-ESA en juin 2016. L’objectif général de cette rencontre était d’engager une réflexion sur les problèmes spécifiques que pose l’élaboration d’une épistémologie de la recherche en art, sa qualité différentielle, et les questions méthodologiques qu’elle soulève à travers la multiplicité des formes que cette recherche peut prendre.
Art --- Study and teaching --- Etude et enseignement --- Teaching
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L’invention de l’art rassemble des études philosophiques d’Escoubas consacrées à ses patientes investigations des écrits sur l’art et de l’esthétique des philosophes et des théoriciens, de Kant, Schelling, Schiller, Goethe, Hölderlin, Fiedler, jusqu’aux plus récents Biemel, Loreau, Granel, Derrida, Janicaud, Blanchot et Levinas, en passant par le cœur phénoménologique de ses recherches : Heidegger, Merleau-Ponty et Maldiney. Tout en privilégiant une approche chronologique, l’ouvrage est organisé en trois grandes parties problématiques qui abordent “L’époque de l’esthétique”, “La phénoménologie à l’œuvre” et les “Actualité(s) de la philosophie de l’art”. Un parcours se dégage où s’élabore une pensée originale des œuvres et qui place en son centre la question de la sensation. L’invention de l’art propose une exploration rigoureuse et singulière où l’écriture d’Éliane Escoubas s’entrelace à l’écriture des différents auteurs qu’elle étudie. Une esthétique phénoménologique de l’art se déploie au fil des textes où se construit simultanément une interrogation sur la modernité : « il n’y a pas d’autre notion de l’œuvre d’art que la notion moderne : l’œuvre d’art est née à l’époque de la modernité qui en constitue à la fois la condition de possibilité et la limitation » (L’invention de l’art, p. 286).
Art --- Phenomenology --- Modernism (Aesthetics) --- Philosophers --- Philosophy --- Art - Philosophy
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Les Actes du colloque – Les places et les effets de l’artiste à l’école et sur les institutions culturelles – sont la conclusion d’une aventure collective commencée en 2017 entre deux villes, Paris et Bruxelles, représentées par deux institutions culturelles, BOZAR et le Centre Pompidou, deux écoles, l’Institut Sainte-Marie et le lycée Rodin, deux classes, une 7ème professionnelle et une première littéraire et deux artistes, K. Goldstein et Vincent Glowinski. Le colloque avait pour objectif d’interroger les places et les effets des artistes qui s’engagent dans des projets Art/Ecole. Deux demi-journées ont été consacrées à des tables rondes qui réunissaient chacune des élèves, des travailleurs d’institutions culturelles, des enseignants et des artistes. Les deux autres demi-journées ont été animées par trois conférences autour des trois axes qu’entrelace ce type de projet : politique, éducation et esthétique. La présente publication est constituée de trois parties. La première est consacrée à une mise en perspective des problématiques et des recherches sur les effets pédagogiques, mais aussi politiques et esthétiques, que génèrent la présence de l’artiste dans les écoles, sur les élèves et les institutions scolaires et culturelles. La deuxième partie réunit une série de textes collectifs qui sont le reflet des travaux et des discussions menés durant les tables rondes. Ces textes sont à plus d’un titre hybrides : d’abord parce qu’ils tentent de synthétiser et de transmettre un exercice oral et polyphonique. Ensuite parce qu’ils ont été écrits non par des spécialistes ou des universitaires mais, pour la plupart, par des enseignants et des permanents de Culture & Démocratie. Cette idée qui consiste à se demander – qui parle et de qui écrit ? – est une des problématiques qui nous semblait importante de mettre en valeur. Le métier d’enseignant devrait d’abord être un métier de chercheur où, chaque année, chaque classe est l’occasion d’une aventure collective toujours à vivre et à réinventer. En ce sens, l’irruption de l’art et de l’artiste à l’école révèle une dimension créatrice et non reproductible. Ces récits hybrides sont aussi à l’image des projets qu’ils présentent : contradictoires, ambivalents où les positions se confrontent pour faire émerger des chemins possibles. Nous avons fait le choix d’une troisième partie plus « sensible » et poétique avec deux artistes Sylvain Bolle-Reddat et Louis Pelosse.
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