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On a souvent du Congo une vision de désolation, de pauvreté, de violence, de guerre.Ce numéro témoigne comme en contrepoint de la vitalité créatrice de Kinshasa.On y a largement donné la parole à des artistes de toutes disciplines (écrivains, musiciens, acteurs, metteurs en scène, plasticiens).Ils ont en commun une formidable énergie communicative et joyeuse, un courage et une détermination pour créer dans des conditions de dénuement à des années lumières du confort dont jouissent les artistes en Europe.

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Marc Liebens aura marqué de son intelligence la scène belge de ces trente dernières années. L’expression de soi par le détour d’un texte, cette définition de la mise en scène par Antoine Vitez correspond parfaitement à la pratique de son art. On trouvera ici l’analyse de son parcours, jalonné de rencontres importantes – parmi lesquelles celles de Jean Louvet, Heiner Müller et Michèle Fabien seront sans doute déterminantes. Aujourd’hui metteur en scène pédagogue à la Haute École de théâtre de Suisse romande, Marc Liebens collabore également à la toute nouvelle expérience du Théâtre du Grütli à Genève. Coordonné par Bernard Debroux, ce numéro s’est assuré la collaboration de Yves Beaunesne, Maya Bösch, Nancy Delhalle, Gérard Joubert-Laurencin, Jean Jourdheuil, Hans-Thies Lehmann, Hugues Le Paige, Philippe Macasdar, Michèle Pralong, Marc Quaghebeur, Bernard Schlurick et propose de larges extraits des SEPT CONTRE THEBES d’Eschyle dans la nouvelle traduction de Jacques Roman. En marge, Georges Banu revient sur la programmation du dernier festival d’Avignon 2006.

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Comment représenter aujourd’hui le travail au théâtre? Le Théâtre National a décidé d’ouvrir sa saison 2007/2008 en présentant des spectacles qui ont mis en scène ce défi et dont nous rendons compte dans ce numéro : LES MARCHANDS de Joël Pommerat, UNTER EIS de Falk Richter, DIALOGUE D’UN CHIEN AVEC SON MAÎTRE SUR LA NÉCESSITÉ DE MORDRE SES AMIS de Jean-Marie Piemme et plusieurs spectacles d’une nouvelle génération d’auteurs italiens : Ascanio Celestini, Emma Dante et Fausto Paravidino. Cinq metteurs en scène se sont interrogés sur la manière dont ils conçoivent et appréhendent aujourd’hui leur travail : Jacques Delcuvellerie, Isabelle Pousseur, Philippe Sireuil, Ingrid von Wantoch Rekowski et la chorégraphe Michèle Noiret. La famille en crise et la détresse sociale des villes européennes est le champ d’observation de l’auteur de théâtre Lars Norén. Il pose son geste artistique comme un acte de violence et de liberté. Son théâtre est un théâtre de combat. Il refuse l’impuissance face à un monde marqué par la tragédie. Des auteurs critiques suédois, français et belges analysent l’œuvre d’un auteur majeur du théâtre d’aujourd’hui.

Norén, Lars, - 1944 --- -Norén, Lars, - 1944 --- -Norén, Lars, - 1944-

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Ce premier numéro de Parade, revue d'esthétique sur les arts du cirque, est consacré à la grande parade de Milwaukee, qui se déroule chaque année dans le Wisconsin. Un millier de figurants, une cinquantaine d'animaux et une centaine de chars sculptés défile à travers la cité selon un itinéraire immuable sur fond de marches et de fanfares. Le numéro contient aussi un entretien avec François Schuiten, les plus belles estampes d'Edgard Chahine, la présentation de deux écoles (l'Ecole Supérieure des Arts du Cirque de Bruxelles et l'Ecole Nationale du Cirque de Montréal), ainsi qu'une approche de l'architecture des cirques russes durant la période soviétiques.

Cirque --- Schuiten, François

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Le grand format n’existe pas. Il n’est de grand que dans un rapport de proportion, dans un ordre de comparaison face à une habitude ou une attente moyenne. Une convention se voit bousculée, et un standard étiré, élargi, amplifié. Un cadre saute, une norme s’abolit par et dans un objet qui tient à la fois de l’énormité et de l’anormalité, peut-être de l’anomalie ou même de l’anomie. Hors-norme, le grand se met hors la loi. Il porte atteinte au juste milieu du « jamais trop, toujours assez », affole la sagesse et dérègle la « pensée de midi » (Paul Valéry). Conçu comme rythme, il prend le pouls de l’art et oppose l’expansion à la contraction sur le modèle de la diastole et de la systole, aux antipodes du repli frileux sur les formes brèves qui elles-mêmes entendent dénoncer son arrogance…