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Lors d’une plaie vasculaire, plusieurs facteurs vont intervenir afin de colmater la brèche. Parmi ces facteurs, on retrouve une petite cellule qui joue un rôle primordial dans l’hémostase primaire, non seulement par son contenu cytoplasmique, mais aussi par sa structure membranaire, c’est la plaquette sanguine (Plt).
La Plt porte à sa surface des complexes antigéniques qui comprennent autres les antigènes du système « Human Leucocyte Antigen (HLA) de classe I, les antigènes de groupe sanguin ABO, l’ensemble des groupes antigéniques spécifiques des plaquettes comprenant cinq systèmes (Human Platelet Antigen) (HPA), mais aussi des molécules d’adhésion, spécifique ou non des plaquettes, qui interviendrait dans l’hémostase primaire, comme récepteur du fibrogène ou le récepteur du facteur von Willebrand (FvW).
Le marqueurs d’adhésion plaquettaires ont été en général des rôles d’agrégation et d’adhésion des cellules entre elles et avec la matrice extracellulaire. Certaines personnes déficientes en glycoprotéines (Gp) plaquettaires peuvent présenter des syndromes hémorragiques, heureusement rares, mais graves. Le syndrome de Bernard-Soulier est caractérisé par un temps de saignement prolongé, qui est dû à un défaut d’adhésion des plaquettes au sous-endothélium à cause d’un déficit quantitatif en glycoprotéine Ib (Gp Ib), récepteur pour le facteur von Willebrand. D’autres patients présenteront des défauts d’agrégation plaquettaire par le fait que leurs Plt présentent une anomalie au niveau du complexe de Gp IIb-IIIa (<5 % de la normale), récepteur pour la fibrinogène ; c’est le cas du syndrome de la thrombasthénie de Glanzmann appelé le syndrome Glanzmann-like, où le défaut réside non pas en un maque de Gp IIb-IIIa mais en une déficience en Gp IIb-IIIa membranaires (poll intracytoplasmique intaxt), aboutissant à des hémorragies. En effet, on a pu montrer que ces Plt ont un taux de Gp IIb-IIIa membranaire de 40 M à 50 % par rapport à la normale, le taux de Plt est normal de même que leur morphologie. Lors de la stimulation de ces Plt, on observe en cytométrie en flux (CMF) une expression de la Gp IIb-IIIa qui se normalise (par exocytose des granules alpha) et un canal moyen de fluorescence (c’est-à-dire la moyenne des canaux de fluorescence) approximativement proche de la normale.
Les hémorragies sont des complications fréquentes chez les patients souffrant de cirrhose sévère du foie. Certains auteurs ont pu montrer qu’il existait chez ces patients, une diminution de l’agglutination induite par la ristocétine en présence d’un plasma normal et une réduction de l’expression des Gp Ib à la surface des Plt. Cette Gp Ib joue un rôle crucial dans l’attachement des Plt au sous-endothélium par interaction du FvW présentent dans le sous-endothélium. Ces déficits pourraient expliquer certains des désordres hémorragiques chez les patients cirrhotiques.
Dans certaines pathologies hémorragiques, on retrouve des signes hémorragiques ou de thrombose dû à une altération du nombre de Plt, mais qui pourraient également être dû à une modification de la qualité de ces Plt (augmentation ou diminution de l’expression des marqueurs d’adhésion plaquettaire). Par exemple, on rapporte que chez les sujets dont les Plt présentent un déficit Gp IV (CD36), récepteur et de la thrombospondine, il y a une diminution d’adhésion des Plt au collagène par rapport aux Plt de sujets sans déficit, la thrombocytose étant comparable dans les deux groupes. Ainsi le défaut d’expression d’une Gp intervenant dans l’adhésion au sous-endothélium peur mener à des complications hémorragiques. Certaines maladies myélodysplasiques (SMD), ainsi que les myélomes multiples (MM) s’accompagnent de troubles de l’hémostase dû entre autres à des thrombopathies acquissent, entraînant dabs certains cas un allongement du temps de saignement par déficit d’adhésion et d’agrégation plaquettaire.
En revanche, dans certaines pathologies comme la thrombocystémie essentielle (TE), l’activation et l’agrégation plaquettaire peuvent être responsables de thromboses vasculaires et d’hémorragies. Ces complications hématologiques peuvent être liées à l’expression soit diminuée soit augmentée des marqueurs de membrane plaquettaire ou CD (Cluster de différenciation, selon la nomenclature internationale). L’étude quantitative des CD a pu être exécutée par cyclométrie en flux (CME).
Outre leur rôle physiologique, les molécules de la surface plaquettaire sont aussi à l’origine de phénomènes d’immunisation. Ainsi, les implications cliniques des systèmes alloantigéniques spécifiques des plaquettes sont le purpura thrombopénique néonatal alloimmun (PTNAI), l’état réfractaire après transfusions itératives de plaquettes et le purpura post-transfusionnel (PPT).
Le PTNAI résulte de la formation d’anticorps (Ac) maternels pouvant traverser le placenta, qui sont dirigés contre les Ag du fœtus hérités du père et que la mère ne possède pas, causant ainsi une thrombopénie néonatale.
L’alloantigène responsable est dans la plupart des cas le HPA-1a (PLA1) ou Zwa). La fréquence approximative du PTNAI est de 1 cas sur 2000 à 5000 naissances, et la thrombopénie peut survenir dés la première grossesse. On estime que 15% des enfants atteints de ce purpura présentent des hémorragies intracrâniennes (HIC) qui peuvent entraîner la mort ou être responsable de séquelle neurologique. Ces HIC peuvent même se produite avant la naissance. Par conséquent, un diagnostic anténatal est hautement recommandé en cas d’antécédents personnels ou familiaux ; il faut parfois prescrire un traitement anténatal. On opte le plus souvent pour des injections intraveineuses de gammaglobulines administrées à la mère dés la 20ème semaine de grossesse.
Le traitement des patients thrombopéniques associé à un défaut de production hématopoïétique est la transfusion des concentrés plaquettaires, compatibles dans le groupe ABO. Ces transfusions sont nécessaires car elles évitent des complications hémorragiques. Cependant, 30 à 70 % des patients polytransfusés deviennent réfractaires au traitement transfusionnel. Cette situation est due, dans 80 à 90% des cas, à l’apparition d’une allo-immunisation anti-HLA. Dans les composants sanguins, on retrouve des globules blancs portant en grand nombre les antigènes HLA et qui sont les principaux responsables de l’allo-immunisation. En transfusant moins de globules blancs, on diminue les risques d’apparition d’un état réfractaire aux transfusions. Pour cela, on utilise des filtres, réduisant le passage des globules blancs dans la poche de transfusion. Dans les autres cas, l’apparition de l’état réfractaire est due à une immunisation contre les alloantigènes spécifiquement plaquettaires.
Le PTT est un syndrome clinique rare, caractérisé par une thrombocytopénie qui apparaît une à deux semaines après la transfusion sanguine. Ce purpura est dû à la présence d’un Ac dirigé contre un alloantigène présent sur les Plt transfusées, mais absent des Plt du patient. Le plus souvent, il s’agit aussi des Plt du patient qui ne portent pas l’antigène et jouent un rôle de passant innocent, ce qui résulte en une thrombocytopénie profonde.
Nous pouvons observer que les antigènes HPA-1 sont le plus souvent responsables des allo-immunisations fœto-maternelles et transfusionnelles menant à des thrombopénies pouvant être responsables d’hémorragies.
Afin d’éviter ces complications, plusieurs essais de typage des alloantigènes sont en cours, utilisant des techniques sérologiques telles que l’immunofluorescence, le test M.A.I.P.A. (Monoclonal Atibody spécific Immobilization of Platelet Antigens) et par des techniques de biologie moléculaires telle que la PCR-RFLP (Polymerase Chain Reaction-Restriction fragment Lenght Polymorphism).
Glycoproteins --- Blood Platelets --- Hematological Diseases --- Medical Laboratory Science
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Les pathologies lymphoïdes chroniques de type B constituent un groupe complexe de pathologies à différencier entre elles.
Matutes et Catovsky ont proposé un système de score permettant de classer ces pathologies en se basant sur ces critères immunologiques plutôt que morphologiques et cytologiques.
L’inconvénient d’un tel système est l’interprétation des résultats obtenus en cytométrie de flux et la comparaison de ceux-ci dans différents laboratoires. L’application de la quantimétrie dans la détection d’Ag membranaires normaux ou pathologiques constituait une solution possible pour standardiser les résultats provenant de laboratoires différents.
Malheureusement, la quantimétrie, en utilisant les unités MESF, s’est révélée inutilisable dans la définition de valeurs normales. Par contre, la stabilité du pourcentage de cellules positives et du CMF, pour un marqueur donné, chez les sujets normaux, semble un élément prometteur à exploiter.
Dans notre travail, l’application et l’interprétation du score de Matutes-Catovsky, en fonction des valeurs normales établies, a prouvé, dans la majorité des cas, son efficacité.
l’observation du pourcentage de cellule positives et du CMF dans des groupes de scores différents ; à savoir, les pathologies donc le score est inférieur ou égal à 3, a mis en évidence l’importance d’autres marqueurs que ceux utilisés dans le score de Matutes-Catovsky. En effet, afin d’affiner ce score, il serait opportun d’y ajouter l’analyse du CMD des marqueurs CD5, CD20 et FMC7, le pourcentage de cellules positives du marqueur CD22 sur les populations cellulaires pathologiques. Il serait également intéressant de comparer le CMF, des marqueurs CD5, CD37, CD22 et CD20, observé chez les sujets malades aux valeurs de CMF obtenues chez des sujets normaux.
Enfin, l’étude de l’interférence de la congélation n’est pas très concluante puisque, selon le marqueur étudié et le type de population (normale ou pathologique), le paramètre (%, CMF) peut varier dans un sens comme dans l’autre. Il semble, cependant, que pur certains marqueurs (CD5, CD37, CD22 et CD20), dont trois intervenant dans le score de Matutes-Catovsky, le CMF est abaissé dans les échantillons ayant été congelés. L’usage d’échantillons congelés pour des études comparatives interlaboratoires est à déconseiller.
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Major Histocompatibility Complex --- Immunoglobulins --- Hematologic Tests --- Periodontics
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Depuis près de trois décennies, la technique de culture de moelle à long terme (CMLT) s’est développée et constitue toujours un outil de choix pour reconstituer, et analyser les paramètres biologiques de l’hématopoïèse in vitro. DEXTER et son équipe furent les principaux instigateurs de cette technique en 1976, quand ils développent la CMLT pour le modèle murin. Cette technique fut appliquée au matériel humain quelques années plus tard par GARTNER et KAPLAN. Ce travail présente une étude de la CMLT appliquée à des moelles osseuses de patients candidats à une autogreffe de moelle. Nous avons cultivé des moelles de donneurs sains à titre de contrôle afin d’établir les conditions normales de culture. Les groupes de patients sont constitués de patients atteints de Leucémie Myéloblastique Aigüe (LMA) et de patients atteints de pathologies lymphoïdes sans envahissement médullaire, (Lymphome non hodgkinien et maladie de Hodgkin). Chaque prélèvement est pratiqué lorsque ces patients sont en rémission complète après chimiothérapie. Les patients atteints de LMA présentent un retard de récupération hématologique après l’autogreffe. Un premier retard concerne le reprise de la granulopoïèse, qui entraîne une neutropénie prolongée avec, pour conséquence directe un risque accru d’infection, ce qui impose le maintien du patient en chambre stérile. En second lie, le délai prolongé pour qui les plaquettes sanguines atteignent un nombre satisfaisant reste un problème majeur. Ces patients peuvent présenter des signes d’hémorragies pouvant être létales, reçoivent donc des transfusions multiples de plaquettes, et leur hospitalisation est prolongée. Ce problème est particulièrement renforcé lorsque l’on sait que les moelles sont congelées en attendant le moment opportun pour la réinfusion. Certains auteurs mentionnent que les progéniteurs de la lignée mégacaryocytaire chez la souris sont particulièrement sensibles à la cryopréservation (Niskanen et al 1981). Tout l’intérêt d’étudier l’effet stimulant des interleukines sur les lignées granulocytaire et mégalocaryocytaire est dès lors justifié.
Trois orientations majeures constituent la charpente de cette étude.
1. Dans un premier temps, une mise au point de la CMLT est réalisée au départ de moelles fraîches, sans addition de cytokine. La croissance in vitro de ces moelles est estimée pour trois groupes de patients : les donneurs, les patients atteints de LMA et de lymphomes. Ceci afin de déterminer les conditions de culture de la moelle osseuse, culture pour lesquelles la valeur pronostique pourrait être déterminée.
2. Le modèle de a CMLT permet l’évaluation des effets de différents facteurs de croissance cellulaire ajoutés aux cultures. Des cytokines telles que les Grnulocyte-Colony Stimulating Factor (G-CSF), l’Interleukine 3 (IL-3), et l’Interleukine 6 (IL-6), seules ou en association ont été testées. Ces facteurs de croissance cellulaires pourraient améliorer la croissance hématopoïétique in vitro, et par extension servir d’outil thérapeutique pour améliorer la reprise hématologique des patients greffés.
3. L’effet de l’association de l’IL-3 et l’IL-6 est étudiée et évalué sur les cellules de la lignée mégacaryocytaire, pour tenter d’améliorer leur croissance qui est déficitaire chez les patients greffés atteints de LMA. La mise au point d’une technique d’immunodétection APAAP permet d’estimer l’effet des cytokines sur la thrombocytopoïèse.
Ce travail constitue le premier volet d’une étude qui verra son prolongement dans l’étude approfondie de la croissance médullaire in vitro après décongélation des moelles, ainsi que la prolongation des temps de culture en présence d’associations plus complexes de cytokines. Démontrer qu’il existe ou non une corrélation entre les valeurs de reprise médullaire in vitro et les chiffre de récupération en polymorphonucléaires neutrophiles et en plaquettes chez les patients après l’autogreffe demeure l’objectif principal
Cytokines --- Bone Marrow --- Cell Culture Techniques --- Transplantation, Autologous --- Medical Laboratory Science --- Hematopoiesis
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Le but de notre travail était de déterminer par un test « in vitro », en l’occurrence l’inhibition d’une culture mixte lymphocytaire (MLR), l’activité immunosuppressive du sérum d’un malade greffé traité par un anticorps monoclonal anti-récepteur de l’interleukine 2 (LOTact) ou par l’anti CD3 (OKT3). Le taux sérique des anticorps était préalablement déterminé.
L’absence d’effet sur la MLR par des sérums d’individus normaux a été vérifiée. D’autre part l’inhibition observée avec des concentrations connues et variables de LOTact ou d’OKT3 a été établie. Les concentrations de cyclosporines A, d’azathioprine, de LOTact et d’OKT3 réduisant de 50% l’incorporation de thimidine d’une MLR ont été établies et sont respectivement de 40, 2500, 0.6 et 1 ng/ml.
La présence d’anticorps, même a faible concentrations, dans les sérums de patients entraîne une inhibition importante de la MLR. Il n’existe cependant pas de corrélation entre le taux de d’anticorps et le degré d’inhibition de la réaction. La grande variété de substances immunosuppressives présentes dans le sérum des malades, soit okt3, Lo-Tac, cyclosporine A, azathioprine et prednisolone, rend sans doute compte de ce phénomène. Parmi ces substances seuls les taux d’OKT3, de LOTact et de cyclosporine A sont connus.
Nous avons également recherché l’activité des sérums des malades en ce qui concerne l’activité cytotoxiques des cellules NK sur une lignée cellulaire K562, estimé par un test de relargage de chrome. Dans nos conditions expérimentales, les sérums des malades ne témoignaient d’aucune activité. De même les différentes substances immunosuppressives utilisées isolément ne produisaient aucun effet.
Immunosuppressive Agents --- Antibodies, Monoclonal --- Medical Laboratory Science
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Les difficultés d’approvisionnement et le coût élevé des antisérums ABO dans les pays africains et notamment dans mon pays, la République du Bénin, posent d’importants problèmes au bon fonctionnement des centres hospitaliers et des centres de transfusion. Ces faits, entravant plus ou moins la bonne marche de ces centres, ont motivé le choix du présent travail effectué à la Banque de sang de la Clinique Saint-Luc de l’UCL.
Son exploitation nous permettra de devenir les plus autonome possible au niveau de notre centre de transfusion. Notre but est donc de maîtriser les techniques de fabrication d’antisérums ABO afin de pouvoir les préparer chez nous.
Les tests de compatibilité n’étant pas de pratique courante au Bénin, nous nous sommes également intéressés à la préparation d’un sérum de Coombs afin de pouvoir effectuer cette analyse indispensable dans une institution de santé où se pratique la transfusion.
ABO Blood-Group System --- Coombs Test --- Indicators and Reagents --- Quality Control
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Le polymorphisme des antigènes et entre autres, des antigènes leucocytaires et érythrocytaires, installe la notion de « solitude génétique » individuelle dans notre espèce. Les différents groupes de populations constituant l’humanité sont quant à eux caractérisés par les fréquences géniques des antigènes.
Le contact entre un individu et un antigène qu’il ne possède pas induit une allo-immunisation qu’il convient d’éviter. De même, à l’occasion d’une transfusion ou d’une greffe, il convient d’éviter de mettre face à face un antigène et un anticorps pré-existant chez un patient.
Cette dernière situation peut être prévenue lors des transfusions sanguines par la mise en ouvre alternative ou concomitante de deux techniques en réalité complémentaires : le test (ou épreuve) de compatibilité pré-transfusionnel et la recherche d’anticorps irréguliers.
Des motifs de transfusions, même fréquentes, ne manquent pas au Centre National Hospitalier et Universitaire du Cotonou. Ce sont, d’une manière générale, les anémies palustres, la maladie dépranocytaire, les interventions chirurgicales ou la maladie hémolytique du nouveau-né.
La réalisation du test de comptabilité pré-transfusionnel au laboratoire a débuté à Cotonou il y a bientôt 3 ans. Pour cause de difficultés d’approvisionnement en réactifs dans le passé, ce test se faisait le plus souvent au lit du malade sous sa forme majeure.
Dès lors chaque transfusion, le plus souvent de sang total, faisait courir aux patients un grand risque d’allo-immunisation difficilement explorable. D’où le besoin béninois en vue de faciliter en partie l’approvisionnement en réactifs, tant en globules test qu’en antisérums. C’est là l’objectif principal de ce travail.
Un objectif secondaire lui est associé : celui de déterminer le profil HLA de nos donneurs. Outre son intérêt ethnographique, ce deuxième aspect de notre travail ouvre des perspectives d’exploration des réactions transfusionnelles non hémolytiques et constitue un complément aux transfusion de plaquettes sanguines.
Pour réaliser ces deux objectifs, nous avons :
- procéder au typage HLA de nos donneurs. Les antigènes HLA-A et B ont été systématiquement déterminés chez 96 donneurs par la technique de lymphocytotoxicité adoptée par le National Institute of Health (NIH).
en cas de résultats douteux, des techniques de biologies moléculaires, la PCR-SSP ou la PCR-ARMS, ont constitué le recours.
Quant aux antigènes DR, déterminés chez 102 sujets, ils ont été d’emblée déterminés par des techniques de biologie moléculaire : d’abord le Reverse dot blot, puis la PCR-SSP en cas d’incertitude des résultats.
- phénotypé 392 donneurs dans les systèmes Rh, Kell, Kidd, Duffy, Lewis et MNS.
Les cinq facteurs initiaux Rh, les antigènes K, Lewis et MN ont été déterminés en milieu salin et en tube, les autres antigènes en gel.
En cas d’absence du D, le Du est recherché ; de même, l’absence des antigènes S et c nous a fait rechercher l’antigène U. La présence d l’antigène K a conduit à la recherche de l’antigène Célano (k).
Toutes ces déterminations antigéniques ont été faites en respectant les directives des fabricants des réactifs utilisés.
De nos résultats sont sortis les constats suivants :
- malgré la modeste taille de notre échantillon, nous pouvons dire que le profil HLA des donneurs de Cotonou semble bien s’inscrire dans le contexte antigénique africain c’est –à-dire : + fréquence génique élevée pour les allèles : A2, A28, A23, A30 ; B35, B44, B53, B7 ; DR3, DR11, DR13, DR15 + présence des allèles A36, A74, A80, B57, B58, B70, B78, allèles plutôt rares chez les Caucasoïdes + rareté ou absences des allèles A11, A24, A25, B27, DR4, allèles caractéristique de la race blanche.
- au niveau du phénotypage érythrocytaire, nous avons retrouvé des caractéristiques de la race noire à savoir : la fréquence élevée des phénotypes Ro (ccDee), Fy a-b- et Le a-b- ; la présence notable de l’allèle mutant Js a+ (fréquence génique : 0.1730) ; la rareté de l’allèle K et l’existence de quelques sujets S-s-U-.
A partir des résultats de ce phénotypage sont confectionnés deux panels : un de dépistage et un pour la rareté des phénotypes r’’r (ccdEe), K, Fy a, Fy b, Le a, t d’autre part du caractère public de l’antigène k. L’impact réel de ces points faibles supposés sera apprécié à l’utilisation en routine de ces panels ; ces derniers nous permettront aussi d’obtenir localement des antisérums.
Peut être faudra-t-il compléter nos panels par des cellules caucasoïdes portant les antigènes manquants ou alors espérer qu’un phénotypage progressivement étendu aux donneurs des autres régions du Benin permette le renforcement de la fiabilité de nos panels.
C’est certainement là, un des moyens pour obtenir une sécurité transfusionnelle au moindre coût pour nos patients
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