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Les cellules de la lignée tumorale MZ2-MEL portent plusieurs antigènes reconnus par des lymphocytes T cytotiques autologues. Deux de ces antigènes sont codés par des gènes appelés GAGE. Six messagers GAGE distincts avaient été isolés d’une banque d’ADNc de la lignée MZ2-MEL. Nous possédions également la séquence d’un gène GAGE cloné dans le phage LamdaGEM-11.
la première partie de ce travail a été consacrée à déterminer l’origine des différents messager sen établissant s’ils étaient issus de la transcription d’un seul gène ou de plusieurs gènes appartement à une famille. En criblant une bibliothèque d’ADNc avec une sonde GAGE, nous avons isolé deux nouveaux messages de séquence inédite. Nous avons également isolé 5 cosmides indépendants en criblant une banque d’ADN génomique avec une sonde GAGE. Deux gènes GAGE distincts clonés dans deux de ces cosmides ont été caractérisés. Ils sont transcrits chacun pour donner l’un des deux nouveaux messagers isolés. L’hypothèse de l’existence d’une famille de gènes est confrontée par l’hybridation d’un Southern blot d’ADN génomique avec une sonde GAGE. La diversité des bandes indique qu’il existe une famille de gènes conservés.
La conservation des gènes GAGE au cours de l’évolution a été examinée en hybridant un Southern blot d’ADN génomique de différentes espèces avec une sonde GAGE. A l’exception du singe, aucun signal n’a été observé, ce qui indique que les gènes GAGE sont très peu conservés, même chez les mammifères.
La dernière partie de ce travail a été consacrée à l’étude de l’expression des gènes GAGE. Nous avons cloné un fragment de 1012 pb de la région 5’ d’un gène GAGE dans un plasmide contenant le gène rapporteur de la luciférase et nous l’avons transfecté dans différentes lignées tumorales exprimant ou n’exprimant pas les gènes GAGE. Les résultats indiquent que l’activité transcriptionnelle du promoteur AGE est environ deux fois plus élevée dans les lignées qui expriment les gènes GAGE que dans les lignées qui ne les expriment pas. Nous avons terminé ce travail par une analyse de la méthylation des régions promotrices des gènes GAGE en hybridant un Southern blot d’ADN de différentes lignées tumorales digéré par MspI ou HpaII. Nous avons observé une corrélation entre la déméthylation des sites HpaII situés dans la région promotrice et l’expression des gènes GAGE
Antigen, Neoplasm --- ADP Ribose Transferases --- Medical Laboratory Science
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The Mage genes family encodes proteins sharing a domain of about 200 amino acids called « the Mage domain ». There are 55 human hMage genes that can be classified in 13 sub-families. In the mouse, 31 mMage genes have been identified that can be classified in 11 sub-families. The Mage genes can be subdivided in two groups according to their expression pattern. The first group (type I) includes the genes that are specifically expressed in certain germ cells and , for some of them, in placenta. Several of these type I genes are also expressed in tumours of various histological origins where they can lead to the expression of tumor-specific antigens. The second category of Mage genes (type II) includes the genes that are expressed in other tisues than germ cells. Among these genes, those of the Mage-D subfamily shared remarkable features. First, their structure, with the coding region spreading over numerous exons, suggests that these genes are the primitive Mage genes, the others having been generated by retro-position events. In addition, contrary to most other Mage genes, the Mage-D genes have been well conserved during mamalian evolution : the human and mouse sequences are very similar, suggesting they have undergone a strong selective pressure. This suggests they exert important physiological functions. Works published these two last years showed that Mage-D1 is involved in the control of the cell cycle and of apoptosis induction. However, the physiological functions of the Mage genes remain to be determined.
mMage-d3 is expressed in a regulated way in the developping mouse brain. The aim of our work was to identify possible interacting partners of the mMage-d3 protein using the yeast two-hybrid method. A bait including the MAGE domain of mMage-d3 was used to screen a mouse embryo (E17) cDNA library. Among the 2.300.000 transformed clones, eigth were found to contain sequences corresponding to an anonymous protein (Hypothetical Protein 384D8_6) which was renammed MD3-IP1 (Mage-D3 Interacting Protein 1). The interaction between the two proteins was also detected when yeast cells were co-transformed with plasmids encoding the two hybrids (Gal4BD/Mage-d3 and MD3-IP1/Gal4AD) but not when two « inverse » hybrids were used (Gal4BD/MD3-IP1 and Mage-d3/Gal4AD). The interaction between mMage-d3 and MD3-IP1 remains thus to be confirmed. Another candidate was identified during the screening : BRF1 (Butyrate Response Factor 1) which is a putative transcription factor containing a zinc finger domain. If actual, this interaction should be reminiscent of that reported by K. Watanabe that modulates the transcriptional activity of this homeoprotein La famille des gènes Mage code pour des protéines qui partagent une région conservée d’environ 200 acides aminés (le « domaine MAGE »). Chez l’homme, on compte 55 gènes hMage que l’on peut classer en 13 sous-familles. Chez la souris on a identifié 31 gènes mMage répartis en 11 sous-familles. Les gènes Mage peuvent être classés en deux catégories en fonction de leur profil d’expression. La première catégorie (type I) regroupe les gènes dont l’expression est limitée à certaines cellules de la lignée germinale, et au placenta pour certains d’entre eux. Certains de ces gènes sont aussi exprimés dans des tumeurs de divers types histologiques où ils peuvent provoquer l’apparition d’antigènes spécifiques des tumeurs. La deuxième catégorie de gènes Mage (type II) comprend les gènes exprimés dans des tissus autres que la lignée germinale. Parmi ces gènes de type II, les gènes Mage-D présentent des caractéristiques remarquables. Premièrement, leur structure, avec la partie codante s’étendant sur de nombreux exons, suggère que ces gènes sont à l’origine de la famille, les autres gènes ayant été générés par rétro-transposition. Deuxièmement et contrairement à la plupart des autres gènes Mage, les gènes Mage-D sont bien conservés entre l’homme et la souris, ce qui indique qu’ils subissent une forte pression de sélection et jouent donc un rôle important. Des travaux publiés au cours de ces deux dernières années impliquent Mage-D1 dans le contrôle du cycle cellulaire et de l’apoptose. Cependant, la fonction physiologique des protéines Mage reste à déterminer.
Dans ce travail, nous nous sommes intéressés au gène mMage-d3 qui est exprimé de manière régulée au cours du développement du système nerveux central chez la souris. Notre objectif était d’identifier, par la méthode du double-hybride dans la levure, des partenaires interactionnels de mMage-d3. Un appât comportant le domaine MAGE de mMage-d3 a servi a cribler une banque d’ADNc d’embryon de souris (E17). Parmi les 2.300.000 clones transformés, 8 contenaient des séquences encodant une protéine anonyme (hypothetical protein 384D8_6) que nous avons rebaptisée MD3-IP1 (Mage-D3 Interacting Protein 1). L’interaction entre l’appât mMage-d3 et cette protéine a pu être reproduite en co-transformant des levures avec des plasmides exprimant les deux protéines hybrides (Gal4BD/Mage-d3 et MD3-IP1/Gal4AD). Par contre, la co-transformation de vecteurs codant pour deux protéines hybrides « inverses » (Gal4BD/MD3-IP1 et Mage-d3/Gal4AD) ne transactivait pas le gène rapporteur LacZ. L’interaction possible entre mMage-d3 et MD3IP1 reste donc à confirmer.
Un autre candidat fût identifié au cours du criblage double hybride: la protéine BRF1 (Butyrate Response Factor 1), un facteur de transcription à structure en « doigt de zinc ». Si la confirmation entre mMage-d3 et cette protéine devait se confirmer, elle devrait être rapprochée des travaux menés par K. Watanabe montrant que mMage-D1 module l’activité transcriptionelle de facteurs à homéodomaine de la famille Dlx
Lac Operon --- Melanoma
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