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Dairy cows --- Dairy cows --- Artificial insemination --- Artificial insemination --- Oestrous cycle --- Oestrous cycle --- LH. --- LH --- body fluids --- body fluids --- Quantitative analysis --- Quantitative analysis
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Au cours des dernières années, les sécheresses sont plus fréquentes, les précipitations moins régulières mais plus intenses et les températures croissantes. Pour nourrir des ruminants, le pâturage s’avère être la technique la plus économique. La législation impose aux agriculteurs d’implanter des végétaux durant les périodes d’intercultures. Le prix des terres agricoles ne cesse d’augmenter. L’opinion publique souhaite que les agriculteurs raisonnent leur emploi de produits phytopharmaceutiques. Certains agriculteurs décident de diminuer le travail du sol. L’ensemble de ces facteurs oriente l’agriculture vers plus d’innovations afin de répondre aux enjeux agronomiques, économiques, climatiques et environnementaux de demain. Le pâturage des cultures dérobées par les ovins permet de répondre à certains de ces enjeux. Les cultures dérobées sont disponibles au moment où la production fourragère des prairies diminue, tant en qualité qu’en quantité. L’agriculture devenant hyper-spécialisée, ce genre de pratique permet de rétablir le lien entre éleveurs et cultivateurs. La filière ovine wallonne est très peu développée puisqu’elle compte environ 70 000 brebis en 2015 et une autosuffisance de 10,2% en 2016. L’augmentation de la production locale ne saturerait pas le marché. L’implantation de nouveaux élevages est donc possible. Cette tendance se dessine déjà avec une croissance de 44% du nombre d’élevages professionnels entre 2010 et 2015. Le pâturage des cultures dérobées semble donc être un levier au développement de la filière. C’est pour cette raison que la Région wallonne et l’Union Européenne investissent dans la recherche et l’encadrement de ce sujet. En 2017, la Région wallonne a assoupli certaines règles afin de faciliter ce type de pâturage, tout en respectant les autres réglementations. Cette étude s’intègre dans ce contexte. Deux mélanges de semence de cultures dérobées non destinés au pâturage ont été testés. Les mélanges de cultures dérobées choisis produisent-ils du fourrage de qualité et en quantité suffisante pour garantir des performances zootechniques normales pour un troupeau de brebis viandeuses en entretien ? Les résultats traduisent une différence significative entre les deux mélanges pâturés. Un des deux amène des performances traditionnelles avec un GQM de 104 g/j. L’autre ne permet, lui, aucune croissance et peut entraîner une perte de poids chez certains animaux. La taux de matière sèche des mélanges testés est en moyenne inférieur de 3 à 5 points par rapport à une prairie traditionnelle présente dans cette région. Ce qui explique en partie le manque de performances du couvert végétal. Enfin, différentes techniques d’analyses de pâtures, traditionnelles ou novatrices, ont été testées. Il apparait que, même si la culture dérobée doit être considérée comme une prairie temporaire, les techniques de mesures et d’analyses de ces prairies particulières doivent être adaptées.
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